C'était la règle pour les compétitions organisées par la FFVV ou l'une de ses associations, ça n'a jamais été le cas pour les championnats internationaux, pour lesquels seule une journée de repos est obligatoire (sur 14 jours de vols). La règle a été malheureusement abandonnée par la FFVV il y a 4 ans pour s'aligner sur l'IGC. L'inverse eût été préférable, ou, à défaut, le statu quo. Ceci dit, rien ne permet d'affirmer que tout étant égal par ailleurs l'accident ne se serait pas produit à la première épreuve, ou hors compétition. Il y n'a pas, à ma connaissance, d'analyse statistique qui permette de quantifier le risque en fonction du nombre de jours de vol consécutifs, du nombre d'heures de vol récentes, des vols en compétition ou non, et du niveau d'expérience montagne du pilote. Dans toute compétition, tu peux avoir des épreuves plus ou moins difficiles en terme de fatigue et de tension nerveuse des équipages. Une quatrième épreuve en Montagne par météo capricieuse peut parfois être bien plus éprouvante qu'une 6ème épreuve en plaine par belle météo. La règle des 6 jours a donc été abandonnée pour laisser place à plus de jugement de la part de l'organisation et des pilotes eux mêmes. Je reconnais que ce n'est pas simple, mais il y a du bon sens dans ce choix. Je rappelle aussi qu'on a déjà eu des accidents à une première ou deuxième épreuve, alors quoi dire et quoi faire ? Un règlement, aussi pensé soit il, ne peut répondre à tout.... Le bon sens... cette chose dont les humains en sont si souvent dépourvus... Denis a raison, c'est l'IGC qui aurait du s'aligner, et non l'inverse! Un septième jour, un pilote sera plus fatigué qu'un premier. Ce qui est interdit dans le domaine du travail devrait peut-être aussi l'être dans le domaine sportif!