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carl

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Tout ce qui a été posté par carl

  1. Et est-ce que le professionnel du plus grand club de France met son nom sur le repliage de ton parachute, prenant donc pleinement la responsabilité? Le dossier "parachute" a tendance à revenir au devant de la scène par l'occurence de quelques accidents récents et il est bon d'y accorder une certaine importance. Cela dit, tant qu'on n'a pas sauté peut-être qu'on y prend pas conscience... Après 18 ans de carrière dans la maintenance des parachutes de tous types pour l'armée incluant une expérience de vérification de porosité et de résistance des tissus à l'arrachage (justement pour l'étude du vieillissement), je n'aurais pas une si grande confiance même avec le meilleur stockage. D'autant que les plieurs de club n'ont pas les moyens de le vérifier comme je viens de le décrire. Les UV, l'humidité, la transpiration, et les échanges chimiques entre couches de tissus pliées sont autant de facteur de dégradation des caractéristiques "constructeur". D'où le potentiel total de 15 à 20 ans et validité du pliage à 6 mois ou 1 an suivant les enductions des tissus qui réduisent la porosité et les échanges chimiques. Les plieurs voient bien par exemple que certaines voiles "collent" un peu au dépliage. Donc ton parachute anglais qui devait avoir un potentiel de 15 ans (car le potentiel à 20 ans est sorti vers 2005 il me semble) a déjà vécu 2 fois sa vie... Il faudra bien serrer les jambes je crois! Sans parler de pire.
  2. carl

    Oxygène

    Réponse de la SOMAP: pas possible pour les mêmes raisons
  3. carl

    Oxygène

    Pour la SOCEX: ils ne contrôlent que des bouteilles estampillées CE ou VERITAS. Pour la SOMAP: vu leurs certifications ce doit être la même chose, mais ça vaut le coup d'essayer. Sur un malentendu...
  4. carl

    Oxygène

    Pour répondre à Bob, le cout est estimé à 250 euros (frais de port + test) pour l'envoi aux US. Effectivement, je suis parti au départ sur une méfiance certaine de l'utilisation des matériels d'O2 suite à l'accident de mon collègue en 1998 suite à une séparation de particule sur une bouteille militaire et explosion au gonflage. D'ailleurs à chaque fois que je dois remplir ma bouteille, je préfère mettre 2 plombes à le faire pour ne pas faire monter la bouteille en t°. Cela dit, même si le risque zéro n'existe pas, je pense qu'il faudrait avoir une position beaucoup moins laxiste que celle que nous avons à l'heure actuelle. Et cette position laxiste est relayée par les vendeurs de matériel MH (il n'y en a pas 36 en France), car ils ne donnent aucune information sur leur site ou en documentation accompagnant les bouteilles. Sur le site MH, 2 infos qui me paraissent primordiales y sont données: le test tous les 5 ans/la fin de vie à 15 ans pour les bouteilles en composite. Outre l'aspect commercial qu'on peut leur reprocher et qui pousserait à changer régulièrement de bouteille, c'est bien qu'il existe un risque à prétendre pouvoir garder des bouteilles 30 ans sans se soucier de quoi que ce soit!! Pour faire le parallèle avec les parachutes de sauvetage (mais sans changer de sujet), il est certain qu'un parachute bien utilisé pendant 20 ans pourrait peut-être en faire 5 ou 10 ans de plus. Mais à moins d'avoir testé le vieillissement de ces matériels, on peut seulement prétendre des choses sans les avoir scientifiquement vérifiées, à la manière empirique ou en disant, "moi en 1/2 siècle de pratique, je n'ai jamais rien vu!" Par conséquent, je pense que l'utilisation d'une bouteille que l'on peut contrôler et suivre régulièrement (type acier Veritas ou CE) est tout de même bien plus rassurant vu le risque potentiel. Effectivement sans parler de risque zéro, il ne faut pas trop faire l'autruche...
  5. carl

    Oxygène

    Merci de ta réponse Godzilla. De toute manière, sachant qu'il ne semble pas y avoir de possibilité de contrôler les bouteilles MH autre que l'envoi prohibitif aux US, je pensais la remplacer. Cette solution des bouteilles air liquide neuves et contrôlables me paraît être une bonne solution. Seulement pourrais-tu à l'occasion me communiquer les dimensions de ces bouteilles que tu utilises?
  6. carl

    Oxygène

    Pour info, Bigata n'est pas en mesure de le faire car pas les savoir-faire correspondant aux parts numbers associés aux bouteilles de la marque Mountain High malgré qu'ils aient un agrément FAA sur certaines bouteilles US. Ceci correspond à une "capacité" d'effectuer la maintenance sur des parts numbers bien identifiés. Donc il ne suffit pas seulement de fournir un adaptateur de remplissage adéquat... 2ème point: un accident a eu lieu en 1998 suite à l'explosion d'une bouteille d'O2 militaire avec de l'oxy aéro (lors d'un remplissage militaire). L'enquête a conclu à une inflammation d'une particule pendant la recharge. Donc l'oxy aéro constitue un risque tout aussi élevé. Pour ta bouteille de 2000L issue d'un Mercure, peut-être devrais-tu quand même te méfier un peu... si les américains ont défini une norme plastique suite à des cycles de charge- décharge, c'est qu'il existe une fatigue structurelle certaine. Pour limiter la t°, une poubelle remplie d'eau ne limitera pas celle à l'intérieur de la bouteille dans laquelle se situe la montée en pression. Et même une poubelle de 100L ne limitera que peu les vitesses des projectiles... De temps en temps, certains règlements sont quand même là pour limiter les risques potentiels dont celui de l'accident de 1998 qui aurait pu tuer l'opérateur mais qui n'a provoqué qu'un coma de quelques semaines... D'autres solutions???
  7. carl

    Oxygène

    Ayant lu cette suite de commentaires sur l'utilisation ou l'équipement en O2 pour le planeur avec grand intérêt, je souhaiterais la relancer sur la partie maintenance. Il y a peu de maintenance sur ces matériels mais le peu qui doit être fait ne l'est pas... Ce n'est pas encore dans notre culture vélivole (en tout cas en France). Et c'est bien dommage: comme il a été dit plus haut, nous volons avec des bombes et c'est pour prévenir de problèmes graves que nous devrions faire le minimum: - le test hydrostatique tous les 3 ou 5 ans suivant la bouteille - respecter la fin de vie limité à 15 ans pour les bouteilles en fibres. Sans oublier d'éloigner tout risque de contact entre les substances graisseuses et l'O2 (pour rappel)!! Je viens de vous parler de ce que nous faisons encore trop rarement en France pas parce que je suis un accro aux normes et règlements qui ne servent à rien mais car l'accident peut potentiellement arriver en planeur avec un équipement d'O2 défectueux ou mal suivi. Et c'est le cas quand j'entends beaucoup de gens s'équiper de bouteilles pas chères en provenance des hôpitaux ou des pompiers, qui ne sont plus traçables sur les dates de révision et encore moins sur les dates de fabrication. Plus grave encore: moi le premier, je me suis équipé d'un ensemble presque complet Mountain High chez Finesse Max avec un EDS d'occasion. Ma bouteille est une KF 011 en kevlar permettant avec un faible gabarit d'avoir largement de quoi faire un long vol en dessous du FL195. Arrivant déjà depuis un certain temps à la date butoir des 5 ans, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas en France ou en Europe de solution de maintenance, c à d pouvoir y réaliser cette révision qui permettrait de garantir la sécurité d'utilisation de cet équipement. 1ère question immédiate: quelqu'un aurait-il une solution viable autre que l'envoi de cette bouteille aux US tous les 5 ans? 2ème question: au même titre que des vendeurs de n'importe quel produit nécessitant une maintenance normée par un règlement européen ou national (ETSO, JTSO, EASA CS...), pensez-vous qu'il soit normal de vendre un produit potentiellement dangereux (bouteille d'O2) sans aucune solution de maintenance (même si le produit en question est performant)? Bien sûr, si quelqu'un répond à ma 1ère question, la 2ème n'a plus lieu d'être. Cependant, je n'ai toujours pas eu de réponse de Finesse Max autre que l'envoi aux US. Dans ce cas, le minimum est d'en informer les futurs clients (et également des contrôles périodiques et de fin de vie). Pour tous les autres types de bouteille de "récupération" encore en service (mais finalement à plus ou moins long terme, la mienne aussi), je tiens à informer des 2 principaux risques: - le risque majeur: séparation d'une particule intérieure de la bouteille (généralement métallique) et explosion dès que le gaz s'échappe rapidement (dépression) ou en cas de recharge (pression). Vous constaterez que la t° de la bouteille augmente sensiblement pendant la recharge... - risque secondaire mais pas des moindres: le vieillissement des bouteilles provoque une résistance amoindrie de l'emballage par des cycles de déformation élastiques (recharge- décharge), et un des buts du test hydrostatique consiste à voir si la déformation plastique reste toujours dans la tolérance avec 5/3 de la pression normale de service. Un conseil d'utilisation normalement majoritairement connu mais qu'il est bon de rappeler: ne jamais décharger complètement une bouteille pour éviter la formation de corrosion ou favoriser la séparation d'une particule... J'aimerais tant que quelqu'un réponde à ma 1ère question...
  8. Bonjour, J'ai eu la même mésaventure lors d'un vol dimanche dernier avec mon Volkslogger, la date après déloggage était affichée au 09/04/1995. Et pas moyen de voir la date pendant le fonctionnement. Au démarrage, il n'y a eu aucun pb, mention habituelle "SECURITY SEAL IS OK", nombre de satellites normal. Quelqu'un a-t-il une réponse? Carl
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