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Chopin

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  1. Idéologique, certainement, mais qu'est-ce qui ne l'est pas ? Partout on voit s'opposer l'idéologie du "chacun pour soi" à celle du "tous pour un, un pour tous", je ne vois pas pourquoi le planeur y échapperait. Une part minimum de la dernière (que tu peux appeler "collectiviste" bien que certaines campagnes électorales aient donné chez nous à ce mot une conotation péjorative qu'il ne mérite pas) est à la base de tout organisation sociale et de tout progrès humain, mais il est clair qu'en ce domaine comme en tous l'excès est un défaut. Tu peux considérer que la banalisation obligatoire est à la limite de cet excès, mais la limite est un peu à l'appréciation de chacun. En fait on a toujours tendance à considérer que la limite est là ou on est habitué à la voir et donc l'inexistence de cette pratique en Belgique te la rend choquante. D'autres pratiques "collectivistes" te semblent sans doute plus acceptables parce que plus usuelles, comme la tarification différente pour les plus et moins de 25 ans, ou sur un plan plus général la progressivité de l'impôt. Avec tout le respect que je te dois, je reste quelque peu sur ma faim avec ta réponse : je comprends très bien tes arguments sur l'impôt qui est une bonne chose, mais un planeur est un investissement vraiment coûteux pour tout le monde je crois (sauf peut-être feu S Fossett) souvent payé avec les moyens qu'on a après impôts et une des justifications rationnelles d'un tel investissement est l'espoir de pouvoir récupérer son capital après quelques années d'utilisation à condition que le planeur soit hyper bien entretenu; utilisé par son seul propriétaire et qu'il n'ait pas été vieilli de manière accélérée par un usage club. On sait qu'un planeur utilisé en club n'a pas la même cote que une machine privée. Je n'arrive pas à trouver de justification au fait d'obliger un propritaire privé à mettre à disposition sans location un investissement et je pense que quelles que soient les clauses que puissent contenir les contrats de banalisation, ils ne compensent pas la perte du propriétaire quand il décidera de revendre. Et en cas de dégât grave occasionné par un pilote du club, le mal est pire car la machine sera un jour revendue avec dans son historique cet accident, ce qui coûtera cher au propriétaire et à lui seul. En fait le but de mon message était plutôt d'avoir l'avis d'un propriétaire ayant été obligé de banaliser une machine très récente dans son club et d'entendre son opinion à ce propos : et il satisfait de cette banalisation, est il vraiment avec ce dispositif dans une relation win-win avec son club, quel avantage en retire t'il, si cétait à refaire signerait il de nouveau ? Je ne vois, me semble t'il, aucune contribution de cette nature dans ce forum. Cela pose question. Pour terminer, une petite remarque philosophique : je trouve en effet que ce sujet de la banalisation obligatoire a, en effet, un petit relent idéologique qui ne correspond pas du tout à la mentalité pragmatique belge. Je trouve que dans certaines contributions dans ce sujet, certains avis exprimés laissent à penser qu'il existe parfois un petit relent de lutte des classes : "hou les vilains riches propritaires de chers planeurs : on va vous obliger à partager vos outils de privilégiés " ! On ne trouve pas du tout cette mentalité chez nous et en général les membres de clubs regardent les machines privées avec admiration sans aucune arrière pensée, voilà sans doute pourquoi la banalisation obligatoire na aucune chance d'exister en Belgique. Par contre la banalisation volontaire,elle, existe bien et se porte bien. Il est vrai que les machines de club sont entretenues par des gougnafiers.... Ca leur fera certainement plaisir d'apprendre que ces dites machines sont des poubelles... Merci pour les mecanos qui sont, à l'évidence, des bons à rien... au fait, c'était de l'humour (noir...) :lol: Jamais dit cela évidemment bien que dans certains cas chez nous, les machines club soient peu soignées car utilisées par beaucoup de monde pas tous soigneux. Plus une machine a d'utilisateurs plus vite elle vieillit et se dégrade, c'est une évidence, quelle que soit la qualité de la mainenance faite par les clubs.
  2. Idéologique, certainement, mais qu'est-ce qui ne l'est pas ? Partout on voit s'opposer l'idéologie du "chacun pour soi" à celle du "tous pour un, un pour tous", je ne vois pas pourquoi le planeur y échapperait. Une part minimum de la dernière (que tu peux appeler "collectiviste" bien que certaines campagnes électorales aient donné chez nous à ce mot une conotation péjorative qu'il ne mérite pas) est à la base de tout organisation sociale et de tout progrès humain, mais il est clair qu'en ce domaine comme en tous l'excès est un défaut. Tu peux considérer que la banalisation obligatoire est à la limite de cet excès, mais la limite est un peu à l'appréciation de chacun. En fait on a toujours tendance à considérer que la limite est là ou on est habitué à la voir et donc l'inexistence de cette pratique en Belgique te la rend choquante. D'autres pratiques "collectivistes" te semblent sans doute plus acceptables parce que plus usuelles, comme la tarification différente pour les plus et moins de 25 ans, ou sur un plan plus général la progressivité de l'impôt. Avec tout le respect que je te dois, je reste quelque peu sur ma faim avec ta réponse : je comprends très bien tes arguments sur l'impôt qui est une bonne chose, mais un planeur est un investissement vraiment coûteux pour tout le monde je crois (sauf peut-être feu S Fossett) souvent payé avec les moyens qu'on a après impôts et une des justifications rationnelles d'un tel investissement est l'espoir de pouvoir récupérer son capital après quelques années d'utilisation à condition que le planeur soit hyper bien entretenu; utilisé par son seul propriétaire et qu'il n'ait pas été vieilli de manière accélérée par un usage club. On sait qu'un planeur utilisé en club n'a pas la même cote que une machine privée. Je n'arrive pas à trouver de justification au fait d'obliger un propritaire privé à mettre à disposition sans location un investissement et je pense que quelles que soient les clauses que puissent contenir les contrats de banalisation, ils ne compensent pas la perte du propriétaire quand il décidera de revendre. Et en cas de dégât grave occasionné par un pilote du club, le mal est pire car la machine sera un jour revendue avec dans son historique cet accident, ce qui coûtera cher au propriétaire et à lui seul. En fait le but de mon message était plutôt d'avoir l'avis d'un propriétaire ayant été obligé de banaliser une machine très récente dans son club et d'entendre son opinion à ce propos : et il satisfait de cette banalisation, est il vraiment avec ce dispositif dans une relation win-win avec son club, quel avantage en retire t'il, si cétait à refaire signerait il de nouveau ? Je ne vois, me semble t'il, aucune contribution de cette nature dans ce forum. Cela pose question. Pour terminer, une petite remarque philosophique : je trouve en effet que ce sujet de la banalisation obligatoire a, en effet, un petit relent idéologique qui ne correspond pas du tout à la mentalité pragmatique belge. Je trouve que dans certaines contributions dans ce sujet, certains avis exprimés laissent à penser qu'il existe parfois un petit relent de lutte des classes : "hou les vilains riches propritaires de chers planeurs : on va vous obliger à partager vos outils de privilégiés " ! On ne trouve pas du tout cette mentalité chez nous et en général les membres de clubs regardent les machines privées avec admiration sans aucune arrière pensée, voilà sans doute pourquoi la banalisation obligatoire na aucune chance d'exister en Belgique. Par contre la banalisation volontaire,elle, existe bien et se porte bien.
  3. Comme chez nous en Belgique ce système de la banalisation obligatoire dans certains clubs n'existe pas, j'ai quelques difficultés à comprendre ce système qui me parait quelque peu collectiviste ou idéologique. Prenons le cas d'un compétiteur lambda qui grace à ses économies et à l'héritage de l'oncle Anatole d'Amérique décide de commander, disons, un tout nouveau ASG29 turbo. De plus à il a décidé d'équiper sa machine de toute l'instrumentation qui va bien pour la compétition, sans oublier le transpondeur. Dans ses calculs, il a estimé que si il prend grand soin de sa machine et la maintient dans un état absolument neuf avec utilisation de la machine par le seul propriétaire, il pourra la revendre dans quelques années en récupérant une part significative de son investissement. Deux ans après sa commande il va prendre livraison de sa belle machine, mais seulement voilà, il a un peu oublié que son club pratique la banalisation obligatoire. Il reçoit, en effet, un courrier sympa de son président avec félicitations pour le bel investissement mais qui l'informe aussi que le club met la main sur sa machine, c'est à dire qu'il sera tenu de laisser voler les membres du club quand il n'utilisera pas sa machine. De plus si il a oublié de prévenir que tel jour il vole sur sa machine et qu'il arrive ce jour là à 12 heures sur son terrain il découvrira que son ASG29 a été mis en piste par un membre pour une tentative de 700 km et qu'il pourra prendre le LS1D qui reste dans le fond du hangar. Notre compétiteur lambda est catastrophé : qui va assumer la décote de la machine suite à utilisation par de nombreux pilotes et suite aux dégâts éventuels qui surviendront par un de ces pilotes ? réponse du président : ce sera lui qui devra encaisser la perte à le revente. Qui va me payer les heures de vol de ma machine ? c'est interdit lui répond le président, il ne sagit pas d'une location de ta machine mais bien d'une banalisation pour le bien de tous les membres du club ! Oui, mais lui dit le président, il y a des avantages pour le propriétaire : il est prioritaire dans l'utilisation de son planeur, génial merci président, en plus l'assurance et le coût des CN sera assumé par le club ! Là notre pilote compétiteur commence à s'énerver : Si j'ai les moyens de sortir 160 000 EUR pour un tel planeur, j'ai évidemment de quoi assumer les frais fixes de ma machine, sinon j'achetais autre chose ou rien du tout ou bien j'acheterais en copropriété avec un ami (très courant en Belgique). L'ennui, lui dit le président, c'est que c'est obligatoire et qu'il doit accepter le règlement du club. Notre pilote est déçu car il aime ce club et y a pleins de potes, mais comme il ne peut pas accepter une telle confiscation de son bien, il s'en va tout triste chercher un autre club qui ne pratique pas la banalisation forcée. Fin de l'histoire. La banalisation volontaire existe chez nous mais pas la banalisation obligatoire que nous considérons attentatoire à la liberté des propriétaires de planeurs et injuste car ne dédommageant pas les propriétaires pour la décote accélérée de leur bien suite à l'utilisation collective des planeurs privés (qui ne sont donc plus vraiment privés). La banalisation volontaire existe car nous avons certains pilotes qui choisissent de pratiquer par ce biais une certaine forme de mécénat pour donner accès à de jeunes pilotes, par exemple, à des machines autrement inaccessibles pour eux, mais cela est la décision de ces propriétaires en toute liberté. Je ne comprends vraiment pas comment certains clubs en France peuvent pratiquer cette forme de confiscation de biens privés et coment certains propriétaires acceptent de subir les conséquences financières que cela implique en terme de décote et vieillissement accéléré de leurs planeurs, parfois très coûteux. Je serais heureux de lire ici les explications d'un tel propritaire d'une machine top m'expliquer les avantages qu'il trouve dans ce système : cela m'éclairerait.
  4. Concernant Challes, je crois qu'il y a effectivement une politique apparemment discriminatoire. Il y a quelques années, sur un championnat de VAV en France j'avais eu loccasion de bavarder sur le terrain avec une compétitrice basée à Challes et quand je lui demandais de m'expliquer un peu son club à Challes (je vole plutôt à ST Auban et Puimoisson), elle a commencé en préambule à me dire que "dans notre club, on n'est pas trop chaud pour accueillir les pilotes étrangers", je lui ai dit alors qu'elle ne s'inquiète pas, que je ne risquais pas d'y venir ! Cela m'a fait un peu douche froide car pas habitué à ce genre de propos dans les autres clubs de France qui sont toujours formidablement acceuillants pour nous les petits belges.
  5. En Belgique francophone, le système de la banalisation n'existe pas.Aucun pilote privé n'accepterait d'être obligé de prêter sa machine.Etre forcé de devoir mettre à disposition sa machine à son club signifiele vieillissemnt accéléré du planeur et donc sa décote plus rapide que le propriétaire sera seul à subir lors de la revente.Nous avons en Belgique un fontionnement club tout à fait identique à ce qu'aécrit Richard pour ST Gaudens.Il y a une petite différence cependant : les membres propriétaires paient une cotisation annuelle plus faible que les autres si ils n'utilisent pas les machines clubs.Vu de l'extérieur le système Challe consistant à faire payer 65 EUR par jouraux membres propriétaires non banalisés est tout bonnement ahurissant !Il y a vraiment une sorte de lutte des classes dans certains clubs français.Une initiative type Challe chez nous provoquerait une révolte et se termineraitcertainement devant les tribunaux car en Belgique francophone, à l'exception d'un cas,les aérodromes ne sont pas la propriété des clubs de vol à voile qui y exercent leur activité.
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