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Accident Et Concours


DT38

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Deux morts dans un concours de vol à voile (auquel je perticipais): ne convient-il pas de se poser des questions sur le comportement des pilotes en concours?

Le récent concours de Vinon a été endeuillé à deux reprises par des accidents mettant en cause des pilotes expérimentés.

Un accident qui aurait pu etre mortel a également eu lieu au recent championnat du monde classe club .

Etrangement ces accidents me semblent assez bien "acceptés" par la communauté vélivole comme s'ils étaient vraiment purement accidentels!(accident:"événement fortuit, imprévisible" petit robert).

Les assureurs, quant à eux, excluent toujours les compétitions de vol à voile dans leurs contrats, signe d'un risque "anormal" à leurs yeux.

Tous ceux qui ont participé à des compétions, s'ils reconnaissent que cela fait faire de grand progrès en technique de vol à voile, reconnaissent également qu'ils se sont mis régulièrement dans des situations potentiellement "dangereuses" dont quelque fois en plus on plaisante autours d'une bière (passage de col en "FOSBURY " …etc …etc)

Le règlement des ces compétions n'est il pas en lui-même "accidentogène"?

Le fait de se vacher ou simplement de faire un mauvais "choix" est très mal vécu par l'égo du compétiteur, ceci l'entraîne à pousser encore un peu plus loin la "connerie" plutôt que de se dire que ce n'est qu'un jeu qui en plus ne rapporte rien!

Pour éviter cette course stupide, ne pourrait on pas envisager un autre mode de calcul pour le classement général?

On pourrait par exemple ne pas prendre en compte tous les vols, mais simplement les 5 meilleurs pour une compétition de 7 jours par exemple?

On saurait ainsi à l'avance que l'on a droit d'être "mauvais" 2 fois dans la semaine et que cela n'aurait pas de conséquences!

Les neurones des cerveaux des vélivoles pourraient peut être se reconnecter de manière raisonnable pour que les concours de vols à voile (re)devienne vraiment un jeu?

 

D Thomas

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Et après avoir grillé le ou les jockers, dans quel état d'esprit se retrouve-t-on? Ca ne ferait que reculer le problème.

 

En Formule1, les pilotes peuvent louper plusieurs courses sans que cela nuise trop à leur classement général. Ca ne les empêche pas de prendre des risques enormes, non?

 

A mon humble avis de compétiteur et d'organisateur, le règlement actuel n'est pas plus accidentogène qu'un autre. Toute compétition, toute tentative de performance ou même un refus de la vache en vol local peut conduire un individu à vouloir tenter le diable. La faute n'en revient pas au sport ou à son reglement, mais à l'individu.

 

Mefions nous de l'envie de reglementer notre activité, elle est déjà bien assez bridée comme cela (le plus sur serait certainement d'interdire toute forme de performance et tant qu'à faire d'interdire les vols...).

 

Je me garderais bien d'établir une corrélation entre la compétition et les accidents récents ne connaissant pas leurs causes.

 

Je sais par contre que Régis et l'équipe de Vinon organisent de façon exemplaire un championnat.

 

PS : http://www.dg-flugzeugbau.de/safety-comes-first-e.html

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un peu reconverti dans la kiné pour pilotes de moto et après avoir cotoyé quelques elivoles en competitions, j'ai la reflexion suivante:

c'est aussi un sport hyper accidentogene. Maintenant un chapionnat se joue sur plusieures epreuves. Si vous etes mal à une epreuve, les autres aussi auront un coup de pompe

j'ai souvenir de chacha qui en espagne (ou je depannais philippe qui pourra le confirmer) disait "un championnat s'est long, faut tenir la durée, c'est la que la difference se fait"

faut savoir dire stop à temps. Je ne sais pas c qui s'est passé à vinon mais bon recemment en championnat motogp, gibernau à egalité de points avec rossi chute devant celui ci... alors que les deux etaient aux avant postes. Rossi plutot que d'assurer continue à attaquer pour enfoncer le clou et chute quelques tours plus tard...

ils repartent toujoursà egalité...

 

deux options:

- on salue le panache de rossi qui a continué à attaqué pour la gagne

- en fin de championnat il perd d'une poignées de points... et là tout le monde dira qu'il est trop con, trop jeune et trop fougeux

 

la gestion du risque ne depends que de vous... mais des mecs gagnent des championnats ou finissent honorablement en se loupant à une epreuve.

en vol à voile comme en moto des xemples j'en ai plein en tete

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As junior competition pilot I hereby give my humble input to a discussion on safety in competition. It is in english, sorry….and is absolutely without reference to the recent accidents in South East France, please remember that.

 

It is always the responsability of the pilot in command. Whether he/she feels tired or unfit or need a rest day or does not like the weather or the glider is out of order or whatever: It is always his/her responsibility.

 

When I have said that, I know that pilots in competition can forget this. I also know that they can ignore it, when everybody else is doing well.

 

In stead of idealogy and philosophy, let me give a little piece of myself (with the danger of becoming the laugh of everyone :D ) and illustrate it with a couple of examples:

 

Nordic Juniors 1998, Norway:

Thunder and CB’s all around us. A small weather window is open for flight, so we are launched, but soon after the lightning is all around our ears.

The start line is opened…we start the task. I land out…the glider drops from 5 meters and the fuselage is broken. The choise of field was bad, but the concentration was low due to the thunder, lightning and possible wind shear.

WHY DID I FLY THAT DAY?

 

World Juniors 1999, The Netherlands:

The visibility is bad….I don’t know how bad, but too bad! Standard class starts first and some land again soon afterwards. The words of my team mate: This is crazy, this is fuc…. crazy! He takes off again…

Soon after I take off too….I can hardly see the gliders in the same thermal as me..

WHY DID I FLY THAT DAY?

 

Nordic Juniors 2000, Finland:

Thunder and lightning again. We start on the task, and the first leg is flown on the front side of cb’s. Some of the others choose to go forward to the next cb. A lightning strike just in front of us. My team and I decides to back out…the rest continues.

WHY DID I FLY THAT DAY?

 

The answer to these three questions is “Because everybody else did!”.

Dangerous, dangerous, dangerous …but I know that I am not the only one!! :P

 

Pilots in competition sometimes submit themselves to danger simply because they don’t have the experience to recognise the danger.

 

(Even the day in The Netherlands, a jury member stopped by my glider to say “stop being such a chicken and get up there! When I was young….”. Strangely enough he lived long enough to die from natural causes…)

 

These experiences are from junior competitions, and the days in question had lethal potential, but fortunately nothing happened. Luck?

How does the competition direction fit into this? Is it their purpose to make a competition day if anyhow possible, or is it their purpose to organise a competition with a minimised risk of accidents? Should the competition direction take into acount that some pilots cannot carry the responsability themselves?

 

Hopefully I am wiser today…and will deal diffently with such situations now....but I also recognise the feeling of doubt when everybody else is taking off:

"Is this really dangerous or am I just being stupid?" :P

 

At our nationals this year the competition director had the balls to cancel a potential valid day. The wind was strong (30 knots cross wind) and the base was low (600m with showers). Not a day with lethal potential, but certainly the risk of making outlanding incidents.

 

The experienced pilots were mad: “I am here to fly and nothing else!” or even worse “You steel my chance of gaining points so I can win”

The not so experienced pilots were relieved! They all returned their gliders to their respective clubs without a scratch.....but would they not have done this even if flying on this day?

 

Which of the two kinds of pilots are most right? Which should the competition director please?

It does not matter if the competition is regional, national or international, the dilemma is still there.

 

Brgds

Mette

:D

XEAL Soaring Team

www.schwencke.dk/xeal

www.schwencke.dk/xeal/calendar/

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I have a question Mette..

Next time, next year , during a competition will you decide "No I don't fly, today it is too dangerous" or will you still ask the same question after having tried "WHY DID I FLY THAT DAY?"??

.....

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The question is not really what I personally will do the next time, but rather how often this dilemma occurs during a competition and how many pilots actually flies just because they haunt points or because they are doubting their own judgement, and therefore just follows the others like lemmings!

 

If I may quote myself:

...but I also recognise the feeling of doubt when everybody else is taking off:

"Is this really dangerous or am I just being stupid?" 

 

 

In this discussion I don't just think of bad weather situations but also en route decisions of for example how low to go, how far to go over unlandable terrain and so on (I guess this becomes even more important in moutainous areas, but that discussion I don't want to get into).

 

So guys, my next question:

Are you all so macho that you have never doubted your own judgement or do you in fact recognise the dilemma?

(...that was a retorical question... :P )

 

 

Do you have an official (or unofficial) statistics in France over accidents and incidents with information on age, experience etc.?

 

Brgds

Mette

XEAL Soaring Team

www.schwencke.dk/xeal

www.schwencke.dk/xeal/calendar/

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Invité Invité_Mette

Avavavav j'ai touche un tabou...désolé!

 

tu te rendras rapidement compte
Oui, vite

 

que les vélivoles français déplorent à chaudes larmes les accidents

 

C'est ne pas seulement les francais!

 

Mette

 

PS: Je suis surpris que Tu as préferé de rester anonyme dans une discussion ainsi sensible.

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  • 2 semaines après...
Invité un ancien

je ne sait plus qui disait a juste propos (Lecarme ou Ponscarme peut être)

Il vaut mieux savoir faire demi tour ou se vacher et risquer de passer pour un imbécile que de ne laisser aucun doute a ce sujet

C'était une boutade de l'époque des 901,A102 et autres braves bêtes que l'on vachait en 100 m maxi sans trop gros risques pour le pilote s'il se loupait

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