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JMC

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À TOUS LES POSSESSEURS DE MOTEUR SOLO AVEC EMBRAYAGE CENTRIFUGE

 

Je tiens à informer la collectivité d’une panne qui aurait pu avoir des conséquences tragiques (au minimum incendie) et à mon avis impose une inspection détaillée de la part de tous les utilisateurs de planeurs motorisés SOLO avec embrayage centrifuge.

 

La plaque (couronne) qui maintient les deux masses de la friction centrifuge s’est cassée en deux par fatigue cyclique. Une moitié est partie en coupant 4 câbles, dont ceux du générateur et de la pompe de circulation du liquide de refroidissement, en coupant à la moitié du tuyau de retour de l'essence et en faisant une encoche dans le tuyau d'alimentation de l'essence.

 

Trois minutes après le décollage, à env. 400m, le pilote s'est aperçu du problème quand il a vu s'allumer l'alarme de la pompe et la température de l’eau monter à 120°C. En réduisant les gaz, la température est descendue à 110°C, puis il a arrêté le moteur, a pu le rentrer et faire une procédure d’atterrissage normale.

 

Nous avons frôlé la tragédie car si l'accident était arrivé 2 minutes plus tôt, tout finissait dans le lac. Si le câble électrique de la pompe n'avait pas été coupé, le compartiment moteur se serait rempli d'essence jusqu'à la l'explosion.

ACTIONS: même si Schempp-Hirth est en train d'étudier les mesures à prendre, je ne peux que suggérer à tous les possesseurs d’un tel embrayage d'inspecter à la loupe la plaque pour vérifier l'absence de crique d’amorce de rupture par fatigue près des trous de blocage. J'ai découvert que Schempp-Hirth connaissait la faiblesse de cette plaque et sur les derniers modèles ils montent une plaque renforcée dont la vie semble toutefois limitée à 25 heures. Pour info, ce moteur avait 30 heures de vie, deux vols et 30 min. depuis un démontage avec révision totale chez Solo et essais au banc chez Schempp-Hirth en septembre dernier.

 

DULCIS IN FUNDO: en regardant mieux, nous avons découvert que l'étrier qui tient le pylône moteur était rompu sur 80% de sa longueur, pour cause d'une soudure mal faite, sur la partie arrière (invisible lors de la visite pré-vol), qui s'est fendue, entraînant la rupture de tout l'étrier. La rupture finale s’est développée en un seul vol, vu qu'elle n'était pas présente au vol précédent, le moteur ayant été démonté et remonté en septembre et cette pièce ayant été prise en mains deux fois par le technicien qui aurait sûrement noté la rupture.

 

ACTION: inspecter AVEC UN MIROIR DE DENTISTE la zone de la soudure.

 

Je mets les photos en ligne au lien

http://topfly.free.fr/CSVV.zip

 

Bon travail.....

JMC

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