Bonjour à tous ! Je poste sur le forum pour la première fois je pense, car ce sujet m'intéresse. Avec un afflux important de jeunes cette année dans mon club, j'ai pu constater divers comportements devant la formation. L'analyse de Jacques est performante et je soutiens la thèse qu'il faut être jeune et assidu pour connaître une formation rapide. Ensuite, les conseils que je peux tirer de ma propre expérience : être à 200% au sol pour être à 100% en vol Ce principe , il me semble, peut s'appliquer à un grand nombre d'activités mais il est d'autant plus utile quant à la sécurité en vol à voile. De cette manière, des actions qui demandent de cogiter au départ doivent devenir de l'ordre de l'automatisme. Aussi, je me rappelle, qu'avant de dormir, je répétais mes procédures treuil/remorqué, et mon CRIS, je m'entraînais à la phraséo à haute voix, je simulais des vols en essayant de prévoir les contacts radio, j'étudiais ma carte, ... (hum... excusez moi, je m'étale...) faire feu de tout bois J'ai trouvé très difficile lors de mes premiers vol de s'accoutumer aux turbulences car je ne savais pas si ces retours de force étaient réellement dues aux turbulences ou bien à un instructeur qui ne lâche pas le manche facilement (ça existe), intimidé, je ne demandais pas, mais plus tard j'ai insisté pour savoir QUI a les commandes!). De plus, il n'est souvent pas possible au début de la formation, de faire de longs vols qui nous permettraient de mieux nous accoutumer. Alors, il faut constamment se faire expliquer n'importe quelle sensation bizarre, n'importe quelle interrogation qui nous vient à l'esprit (les noter est efficace), afin de connaître son sujet à 200% (voir 1) La patience est une qualité (je crois) du vélivole Attendre 2,3,4 heures ,un après midi, pour voler, pousser des planeurs, tenir la planche..., surtout quand on est élève eh bien, ça rend humble. Je crois que c'est sur le terrain de vol à voile que se jouent les concours de patience... C'est pourquoi elle est une qualité du vélivole. Je pense que l'on peut mettre à profit ce temps pour approfondir encore ses connaissances en discutant avec les pilotes au sol (bien qu'ils ne soient sans doute pas les meilleurs puisqu'ils sont au sol) et partager les expériences, afin par exemple de parer efficacement à une situation que l'on ne connait pas encore en vol, d'étudier diverses "techniques", ... etc. Crois en tes capacités et remets toi en questions, au sol, pour analyser les précieuses minutes passées en vol et s'il n'est pas trop méchant... , parles en avec ton instructeur. Enfin, ne te laisse pas marcher sur les pieds : je connais beaucoup de pilotes qui ne s'imposent pas du tout et qui viennent au terrain mais ne volent pas. La patience ne va pas forcement avec l'abnégation sur un terrain de vol à voile.
