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Altitude Erronée Sur Navigon 33xx


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J'ai constaté un gros décallage entre l'altitude du PNA Navigon 33xx et l'altimètre, en gros pour 1800m alti, 1890 au GPS, les autres planeurs avaient la valeur que mon altimètre, est-ce que quelqu'un a consaté le truc ou une explication ? Peut-être un lien avec le fait qu'un GPS routier n'a pas besoin de précision sur l'axe vertical ... Merci Modifié par tomtom
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J'ai constaté un gros décallage entre l'altitude du PNA Navigon 33xx et l'altimètre, en gros pour 1800m alti, 1890 au GPS, les autres planeurs avaient la valeur que mon altimètre, est-ce que quelqu'un a consaté le truc ou une explication ? Peut-être un lien avec le fait qu'un GPS routier n'a pas besoin de précision sur l'axe vertical ... Merci

 

C'est connu, normal, et intrinsèque au fonctionnement même du GPS. En gros on dit que la precision vertical est 3x moindre que la precision horizontale. 90m de difference entre une alti pression (qui elle meme n'est peut etre pas 100% exacte), et une alti GPS n'est pas trop choquante.

 

Tu trouveras plein d’explications avec plus ou moins de détails: Google est ton ami

http://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System

http://www.scg.ulaval.ca/gps-rs/fr/Cours/S...duction_GPS.htm

http://membres.multimania.fr/smeys/gpsprec.htm

Ludovic Launer

www.launer.fr

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A son erreur interne près, le GPS donne une altitude "vraie".

 

L'alti pneumatique (comme le badin) donne des valeurs relatives à l'atmosphère standard. Donc des valeurs généralement fausses, car on n'est pas souvent en "standard" de pression et/ou de température !

 

Mais comme on vole tous avec des alti pneumatiques, on a tous des valeurs relatives exploitables.

 

Un "adage" à mémoriser : "Plus chaud (que standard), plus haut, plus vite" ! (qu'indiqué...)

 

Edit : finalement "Altitude erronée ?" : oui et non.

Oui pour la navigation aérienne,

non pour passer un col ou une crête...

Modifié par Bob
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L'alti pneumatique (comme le badin) donne des valeurs relatives à l'atmosphère standard. Donc des valeurs généralement fausses, car on n'est pas souvent en "standard" de pression et/ou de température !

On peut même dire que, hors ascendances dynamiques, l'atmosphère standard est improore au vol à voile. En effet le gradient vertical de température de l'atmosphère standard est de 6,5 ° par 1000 m, dans l'air convectif sec (en dessous de la base des cumulus, s'il y en a) le gradient vertical de température est de 10 ° par 1000 m. L'altimètre calé au sol sur l'altitude terrain ou à zéro donne un indication exacte à cet endroit, au fur et à mesure qu'on monte l'air devient de plus en plus froid par rapport à celui pour lequel l'altimètre est étalonné, donc il indique une altitude ou une hauteur plus importante que la réalité. Ceci dit pour les hauteurs qu'on gagne usuellement dans la couche convective, l'effet doit être bien faible, quand on regarde avec un logiciel approprié les courbes d'altitude pression et d'altitude GPS, elles semblent bien parrallèles.

Modifié par Robert Ehrlich
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c'est aussi à cause de ça qu'il convient de se méfier des plans 0/0 : on a vite fait de se trouver avec une erreur d'alti de 50 m entre le moment où on se pose et celui ou on décollé, et la marge d'erreur du GPS est du même ordre.

ce n'est pas de l'arithmétique simple, contrairement à ce que pensent les calculos ...

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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:lol:

Si tu as des soucis sur un Navigon, fais comme avec un Winter. Essaie de tapoter sur la fenêtre pour ajuster l'altitude !

:wacko:

Un Ventus 2 Full Ballast, sinon rien...

... enfin, un ASK13, peut être !

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L'altimètre calé au sol sur l'altitude terrain ou à zéro donne un indication exacte à cet endroit, au fur et à mesure qu'on monte l'air devient de plus en plus froid par rapport à celui pour lequel l'altimètre est étalonné, donc il indique une altitude ou une hauteur plus importante que la réalité.

bien essayé, mais c'est tout faux... ce qui compte c'est la différence de température par rapport au standard... vu que quand il y a des thermiques c'est le plus souvent en ISA+ - mettons 25°C au sol ça fait standard + 10°, il reste 10°C à 1500 m soit encore ISA+5°, l'alti pneumatique est donc plus bas que l'altitude vraie (altitude GPS hors erreur instrumentales). Au Maroc, avec 40° à 1000 m (ISA+30), à 6000m (et -10°, encore ISA+15) l'alti est pessimiste de 300 à 400 m

 

 

c'est aussi à cause de ça qu'il convient de se méfier des plans 0/0 : on a vite fait de se trouver avec une erreur d'alti de 50 m entre le moment où on se pose et celui ou on décollé, et la marge d'erreur du GPS est du même ordre.

C'est vrai, mais c'est plutôt dû à la diminution de la pression au sol consécutive à la convection, une sorte de dépression thermique de l'après-midi, surtout en montagne ou si la couche convective est épaisse. On a le plus souvent 20 à 50 m en moins à l'atterrissage qu'au décollage, jamais l'inverse...

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L'altimètre calé au sol sur l'altitude terrain ou à zéro donne un indication exacte à cet endroit, au fur et à mesure qu'on monte l'air devient de plus en plus froid par rapport à celui pour lequel l'altimètre est étalonné

bien essayé, mais c'est tout faux... ce qui compte c'est la différence de température par rapport au standard...

 

C'est bien ce que Robert E dit, sans citer expressément l'expression "atmosphère standard"...

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L'altimètre calé au sol sur l'altitude terrain ou à zéro donne un indication exacte à cet endroit, au fur et à mesure qu'on monte l'air devient de plus en plus froid par rapport à celui pour lequel l'altimètre est étalonné

bien essayé, mais c'est tout faux... ce qui compte c'est la différence de température par rapport au standard...

 

C'est bien ce que Robert E dit, sans citer expressément l'expression "atmosphère standard"...

mais non, l'air devient plus froid, mais reste plus chaud que l'atmosphère standard pour lequel il est étalonné...

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L'altimètre calé au sol sur l'altitude terrain ou à zéro donne un indication exacte à cet endroit, au fur et à mesure qu'on monte l'air devient de plus en plus froid par rapport à celui pour lequel l'altimètre est étalonné

bien essayé, mais c'est tout faux... ce qui compte c'est la différence de température par rapport au standard...

 

C'est bien ce que Robert E dit, sans citer expressément l'expression "atmosphère standard"...

mais non, l'air devient plus froid, mais reste plus chaud que l'atmosphère standard pour lequel il est étalonné...

Effectivement, j'avais oublié ce détail : les jours de thermiques, l'air est en général plus chaud que l'atmosphère standard. Ceci dit si les thermiques montent suffisamment haut, je finis par avoir raison : la différence des gradients de température verticaux adiabatique et standard fait que la différence de température entre atmosphère réelle et standard finit par s'annuler puis changer de signe. Dans l'exemple de Denis ça arriverait vers 2860 m.

 

Ceci dit le principe cité par Denis (ce qui compte c'est la différence de température par rapport au standard) n'est pas sans me poser quelques problèmes. Je retrouve ce principe dans l'ouvrage du SEFA St Auban "Instruments de bord des planeurs" que j'ai quelque peu potassé pendant mes stages d'instructeur :

5. ERREURS DE L'ALTIMETRIE

 

5.1 Correction de température

 

L'altimètre établit une relation directe entre la pression statique mesurée et l'altitude correspondante dans l'atmosphère standard. Cette correspondance n'est exacte que si la température relevée à l'altitude considérée est égale à la température standard. Dans le cas contraire, une correction est nécessaire en appliquent la formule simplifiée ci-dessous :

 

Altitude vraie = altitude indiquée . température réelle / température standard

 

Les température sont exprimées en degrés Kelvin

C'est moi qui souligne "simplifiée", ce qui dans certains cas me semble pouvoir devenir aberrant. Voici deux exemples :

 

Exemple 1 :

 

Je me trouve sur l'aérodrome de Saint Auban, qui est à 460 m. Il fait 25 °C. Je cale mon alti à 460 m. Mais à 460 m la température standard est 12 °C, donc plus basse il faut que je fasse une correction, donc l'altitude réelle de Saint Auban n'est plus 460 m ?

 

Exemple 2 :

 

Reprenons celui de Denis mais en précisant.

Dans un pays que nous appellerons la Vélivolie, il y a un aérodrome au niveau de la mer, la température y est de 25 °C, la pression de 1013,25 hPa. Comme le nom du pays l'indique, les pompes et plafonds sont exceptionnels, il n'y pas de restriction d'espace aérien, ce jour le plafond est à plus de 3000 m, un planeur verticale terrain voit son altimètre (calé à 1013,25 hPa) qui indique 2860 m, conformément à la loi de décroissance adiabatique, son thermomètre indique -3,6 °C.

Dans un autre pays que nous appellerons la Standardie, il y a également un aérodrome au niveau de la mer, comme le nom du pays l'indique, ici tout est standard, la pression au sol est de 1013,25 hPa et la température de 15 °C. Bien entendu la température au dessus du terrain décroit de 6,5 °C par 1000m. Un avion qui survole le terrain voit lui aussi son altimètre (calé à 1013,25 hPa) qui indique 2860 m, et son thermomètre indique -3,6 °C.

Pour tous les deux la température est égale à la température standard et donc en application du principe vu ci-dessus l'altitude indiqué par les deux altimètres est exacte. Comme de plus l'altimètre en fait mesure une pression, on peut en outre affirmer que dans les deux cas les pressions à cette altitude sont les mêmes.

Ceci me semble en contradiction avec le principe fondamental de la statique des fluides, qui dit que dans un fluide au repos la différence de pression entre deux niveux est égale au poids d'une colonne de ce fluide de section unité prise entre ces deux niveaux. En effet la différence de pression est la même en Vélivolie et en Standardie et pourtant en Vélivolie l'air est à tout niveau de cette colonne plus chaud et donc moins dense qu'en Standardie. Bon me direz-vous, la densité dépend tout autant de la pression que de la température, mais si on raisonne en descendant à partir de 2860 m, on voit que l'écart de pression entre les deux joue dans le même sens. En effet à 2860 m pression et température sont les mêmes, donc idem pour la densité. En Vélivolie l'air se réchauffe plus vite qu'en Standardie quand on descend, partant des mêmes températures, pressions et densités, dans l'immédiat la densité doit donc augmenter plus lentement en Vélivolie, donc pour une altitude légèrement inférieure à 2860 m ce même principe de la statique des fluides nous dit que la pression augmente moins en Vélivolie qu'en Standardie, partant d'une même pression, à ce niveau la pression en Vélivolie est donc plus faible qu'en Standardie, ce qui va aussi dans le sens de la diminution de la densité. Et ainsi de suite, encore un peu plus bas on est cette fois parti de densité et pression plus faible en Vélivolie qu'en Standardie et la température en Standardie a davantage augmenté, toutes raisons pour qu'on se retrouve avec une différence de densité encore plus forte au profit de la Standardie, d'où une plus forte augmentation de pression, etc... Et pourtant tout en bas on doit retrouver la même pression !

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Avant de décoller, bien au chaud dans son planeur, on fait ses derniers contrôles et on règle bien sûr son altimètre sur l'altitude du terrain. Dès le décollage, l'aération de la cabine nous redonne une température plus confortable, et l'altimètre est de plus en plus faux. Pas à cause du gradient de température, mais à cause de l'erreur introduite au dernier moment par le pilote, le planeur ayant passé une ou plusieurs heures au soleil avant de voler, et l'air dans la cabine étant bien plus chaud qu'à l'extérieur.

 

Il faut donc régler l'altimètre avant que le planeur ne se mette à chauffer en piste sous le soleil.

 

Jean-Pierre

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Avant de décoller, bien au chaud dans son planeur, on fait ses derniers contrôles et on règle bien sûr son altimètre sur l'altitude du terrain. Dès le décollage, l'aération de la cabine nous redonne une température plus confortable, et l'altimètre est de plus en plus faux. Pas à cause du gradient de température, mais à cause de l'erreur introduite au dernier moment par le pilote, le planeur ayant passé une ou plusieurs heures au soleil avant de voler, et l'air dans la cabine étant bien plus chaud qu'à l'extérieur.

 

Il faut donc régler l'altimètre avant que le planeur ne se mette à chauffer en piste sous le soleil.

 

Jean-Pierre

J'ai cru comprendre au contraire que la température de l'altimètre lui-même ou celle de la cabine qui est la même n'a pas d'influence sur l'indication de l'instrument. On lit dans l'ouvrage cité plus haut que les déformations dues aux variations de température sont compensées par des correcteurs à bilame. Il est précisé dans un encadré :

Cettte correction est destinée à contrer la température du boîtier et non de l'air ambiant
L'air "ambiant" ne peut être que l'air extérieur, le boîtier se trouvant à la température de l'air de la cabine.
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L'air "ambiant" ne peut être que l'air extérieur, le boîtier se trouvant à la température de l'air de la cabine.

 

Par conception il ne circule pas d'air dans l'alti, c'est un cul-de-sac !

 

L'air ambiant est un air "statique" qui se déplace un peu dans le circuit et dont la température ne varie pas autant que l'air extérieur.

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L'air "ambiant" ne peut être que l'air extérieur, le boîtier se trouvant à la température de l'air de la cabine.

 

Par conception il ne circule pas d'air dans l'alti, c'est un cul-de-sac !

 

L'air ambiant est un air "statique" qui se déplace un peu dans le circuit et dont la température ne varie pas autant que l'air extérieur.

Celui que tu appelles "ambiant" serait donc l'air contenu dans la tubulure qui relie l'alti aux prises statiques. Il me semble évident que dans le contexte de la citation que j'indique, "ambiant" ne désigne pas celui-ci, mais l'air extérieur dont la température intervient dans le calcul de correction simplifiée indiqué plus loin dans le même document.

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