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[rex] Givrage


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Bonjour

 

Avez vous déja rencontré du givrage en vol ?

Dans quelles conditions ?

Le but est de connaitre les situations "à risque"

 

je commence par 2 exemples vécus :

 

- en hiver, température trés négative dans la nuit au sol et planeur dehors (twin2) : au décollage, givrage fin trés régulier sur tout le bord d'attaque et les verrières : vitesse de decollage augmentée de ? 10 km/h ? et montée plus poussive du remorqueur ; disparition du givrage aprés 20 mn en dynamique (qui donnait bien)

- automne, pic de bure, DG 400, aprés une montée au 195 en onde : descente et retour dans la couche convective en glissant sur un cumulus faiblard de fin de journée : givrage marqué (quelques mm) sur le bord attaque et presque rien sur la verrière ; disparition aprés l'atterro presque 1 heure plus tard

 

difficile dans les 2 cas de vérifier les perfos du planeur ; le domaine de vol était modifié par une augmentation inférieure à 10 km/h de la vitesse de decrochage

2 options ? prends la mauvaise, comme ça si tu te trompes...

 

vincent.jvt01"xxx"free.fr

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J'ai eu du givrage en Norvege (wavecamp) aussi bien sur l'ASH26E que sur le Blanik.

 

Cela se produit surtout lorsque l'on vole dans les barbules....en sortie de barbules, l'humidité se congele immédiatement sur les ailes. Mais il s'agissait toujours d'une fine péllicule. Les planeurs restent la nuit dehors. Bien sur, juste avant le décollage on "gratte" la pélicule de glace formée ou alors il faut mettre des housses Jaxida.

 

Autre aspect: L'humidité liée à l'expiration se fige aussi sur la verrière.

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Lors le championnat de Norvege il y a 2 semaines, nous avons eu un temps froid et instable les derniers jours. Apres traverse d'un averse leger, les gouttes ont gele sur les ailes, je sentais un petit degradation de performance du planeur. Ensuite, sous le soleil (et un peu plus bas) les gouttes ont fondus, donc aucune risque pour la securite ensuite.

 

Par contre, attention au largage de waterballast les jours froids. L'eau peut geler a la sortie. Il y a eu un cas au Danemark dans le passe ou la section arriere du fuselage d'un planeur etait couvert de glace, pouvant modifier le centrage du planeur. (On utilse toujours l'antigel dans le reservoir du queue les jours froids.)

 

Le givrage a l'interieur de la verriere lors les vols d'onde mentionne par Nimbus est un vrai probleme l'hiver. Il faudra ventiler au maximum, et savoir s'arreter avant que la visibilite sera trop reduite.

Bons vols, Nils "ES"

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un peu different pour moi

 

en 2001 lors d'un vol d'onde (roanne) en pegase, le trou commencant a se refermer, on decide a plusieurs de redescendre tranquillement, je sort les AF, etant plus au sud ouest que les autres et passant 2400m en descente (FE a l'epoque) je ramasse la pluie af ouvert pendant quelques (grosses) secondes resultat impossible de refermer les soupapes, classiques des vieux peg comme notre FV la lame inferieur des af une fois sorties se plaquait contre le haut du puit d'AF l'eau a du s'accumuler entre et ca a geler ... il ma je crois fallu quelques (longues) minutes pour que ca revienne a la normal avec un ptit craquement a la clé et tout a remarché ...

 

tout ca a finis au tas dans un beau champs et pourrait avoir comme sujet un autre rex visant plus les FH que le gel :pinch:

Modifié par ptitjuVM

flarm_pixel.png

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Pour éviter le givrage de la verrière par l'intérieur lors de vols d'onde prolongés, les pilotes américains fabriquent une sorte de double vitrage en scotchant des panneaux de plexi à l'intérieur de la verrière, en laissant environ 1 cm d'air entre les deux couches. C'est ce qu'on faisait avec la lunette arrière des voitures avant la généralisation du dégivrage électrique...
Stéphane Vander Veken
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Bonjour

 

Avez vous déja rencontré du givrage en vol ?

Dans quelles conditions ?

Le but est de connaitre les situations "à risque"

 

je commence par 2 exemples vécus :

 

- en hiver, température trés négative dans la nuit au sol et planeur dehors (twin2) : au décollage, givrage fin trés régulier sur tout le bord d'attaque et les verrières : vitesse de decollage augmentée de ? 10 km/h ? et montée plus poussive du remorqueur ; disparition du givrage aprés 20 mn en dynamique (qui donnait bien)

- automne, pic de bure, DG 400, aprés une montée au 195 en onde : descente et retour dans la couche convective en glissant sur un cumulus faiblard de fin de journée : givrage marqué (quelques mm) sur le bord attaque et presque rien sur la verrière ; disparition aprés l'atterro presque 1 heure plus tard

 

difficile dans les 2 cas de vérifier les perfos du planeur ; le domaine de vol était modifié par une augmentation inférieure à 10 km/h de la vitesse de decrochage

 

 

 

 

 

 

 

 

Autre expérience :

 

Posé dans un gros orage à Gap-Thallard, je redécolle très tardivement dans une masse d'air assez froide, en direction de Vinon.

 

Arrivé très haut (2600m) à Saint Auban, j'aperçois, devant moi et environ mille mètres en dessous, une multidude de petits nuages assez espacés (une autre masse d'air plus chaude et très humide ?).

Lorsque je pénètre dans cette masse d'air, mon cockpit givre immédiatement à la surface externe ne me permettant plus qu'une vision latérale assez limitée qui n'aurait pas permis un atterrissage en sécurité.

J'ai réduit la vitesse et me suis laissé descendre lentement et j'ai poussé un grand soupir de soulagement lorsque j'ai constaté que, dans ces conditions, le givre fondait et que ma visibilité redevenait normale.

 

Jean Simon

Modifié par Jean SIMON
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Bonjour

 

Pour moi deux fois un autre scenario pas tout a fait similaire à ceux evoqués jusqu'ici

- En mai dans les alpes sud (la 2eme fois a vinon il y a 3semaines)

- precipitations neigeuses à 3000m sous les gros paquets avec tempé juste negative

 

Le bord d'attaque se couvre avoir de gros flocons qui gèlent plus ou moins sur place.

quand je dit gros ce sont des "patés" de 5mm parsemé un peu partout. Du genre qui

font peur a l'aerodynamicien que je suis, mais en pratique pas d'effet car dans ces cas

là on ne s'amuse pas a faire un test de decrochage...

En plus ca ne dure pas, quand on repasse au soleil ca fond assez vite.

 

S'il fallait se poser avec de telles formes sur le BA ca serait une autre histoire.

 

Matthieu

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A Issoudun, il y a quelques années, Tim Scott nous avait fait un petit exposé sur le vol de nuages dans son pays. Si je me souviens bien, il nous avait parlé des problèmes de givrage sur le LS8 au niveau des étanchéités des ailerons, où l'eau pouvait s'accumuler (car il n'y a pas de profil band), geler, puis bloquer les ailerons... :pinch:
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pour minimiser les dégats la consigne en cas de glace ou d'eau était de voller au voisinage de la chute mini avec les planeurs modernes les profils laminaires n'étant plus laminaire à cette incidence la dégradation de performance est en théorie moindre

je confirme d'experience car lors d'un romo, nous avons eu le plaisir de survoler (bas) les concurrents qui nous avaient dépassés alors que nous traversions un grain nez en l'air (nest ce pas Régis).

L'autre risque c'est de perdre les instruments voire de les déteriorer en cas de bouchage severe

enfin pour les ballasts si le ballastage en conditions givrantes est theoriquement interdit, le risque de geler les ballast pour un vol de durée modéré est faible ce n'est pas le cas des vannes de certains planeurs type ASH dont la sortie est en laiton.

La probabilité de ne pouvoir vidanger ou pire d'avoir une vidange dissymétrique ou un chargement illégal (interieur plein externe vide) est élevée.

Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
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