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Etymologie Du Nom Vol À Voile


JMP

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D'après l'article de Wikipédia concernant le vol à voile, "l'origine du nom « vol à voile » vient de l'analogie avec la navigation maritime".

Cette explication me laisse perplexe, car j'avais vaguement compris que l'origine était plutôt à rechercher du côté des oiseaux voiliers, qui d'ailleurs ornent les insignes FAI.

 

Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne, cela serait sympa.

 

Merci d'avance. :)

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je suis assez d'accord avec cela...

 

je connais un dinosaure qui m'avait dit qu'à l'époque il y avait les"bateaux à voile" et les "bateaux à moteur" et que par analogie avec les débuts de l'aviation, sont nés le "vol à moteur" et le "vol à voile"... je sais pas si c'est l'origine exact mais ça me séduit assez.

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Ce n'est pas incompatible, les oiseaux voiliers ont très bien pu être nommés ainsi par des marins,

par comparaison avec ce qu'ils connaissaient bien.

 

Selon Eric Nessler (ma photocopie qui serait si bien, remplacée par un vrai... :) ):

L'expression oiseau-voilier était déjà répandue au XVIIIe siècle, ainsi que le montre, entre autres, l'ouvrage de

Jean Huber (1784); antérieurement et jusqu'à la fin du XVIIe siècle, l'oiseau faisant du vol à voile était surtout

appelé oiseau-ventolier, mot que l'on trouve à la page 203 du livre de Charles d'Arcussia sur la Fauconnerie (1615)

 

L'on trouve [comme synomyme]de vol à voile (...) le latinisme vélivole: Mot que l'on trouve déjà au 17e siècle,

dans un texte en latin de Gorg Pasch (velivolus...velivolum...) au chapître Artem Aeronauticum p 638

dans son ouvrage De novis Inventis imprimé en 1700.

Modifié par JNV

Jean-Noël Violette

How many here and now, who slip off to this place for the fun of it,

slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different

sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist,

to meet friends and loves they've missed here?

Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

http://marque-en-ciel.blogspot.com/

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La réponse est - me semble-t-il - plus technique. Il n'y a strictement aucune différence entre le fonctionnement aérodynamique d'une voile de bateau aux allures non portantes (du "prés serré" jusqu'au "petit largue"), et celui d'une aile : surpression à l'intrados, dépression à l'extrados. Mais les marins sont un peu plus malins, ils arrivent à remonter au vent, alors que les vélivoles arrivent difficilement à aller au delà de la finesse 50 et ne sont pas foutus de monter dans la masse d'air... A noter que les parachutistes parlent aussi de voile. Dans le cas des parachutes de ma jeunesse, c'était l'inverse par rapport à nous : leur voiles fonctionnaient comme un bateau aux allures portantes cette fois (type spinnaker). Leur voiles sont maintenant tout à fait profilées, et la diminution de taille est d'ailleurs tout à fait remarquable.
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La réponse est - me semble-t-il - plus technique. Il n'y a strictement aucune différence entre le fonctionnement aérodynamique d'une voile de bateau aux allures non portantes (du "prés serré" jusqu'au "petit largue"), et celui d'une aile : surpression à l'intrados, dépression à l'extrados.

Mais c'est tout aussi vrai pour l'aile d'un avion a moteur, le terme "vol à voile" fait plutôt référence à l'exploitation des forces naturelles de l'atmosphère commune aux voiliers et aux planeurs, bine qu'il ne s'agisse pas des mêmes.

Mais les marins sont un peu plus malins, ils arrivent à remonter au vent, alors que les vélivoles arrivent difficilement à aller au delà de la finesse 50 et ne sont pas foutus de monter dans la masse d'air...

Ce n'est pas qu'il soient plus malins, c'est qu'ils prennent appui dans deux milieux différents (l'air et l'eau) contrairement aux planeurs. On pourrait imaginer un planeur muni d'une ancre et d'un cable déroulable de longueur suffisante, qui pourrait ainsi monter face au vent retenu au sol dès que la vitesse du vent dépasse la vitesse de décrochage du planeur. Même pour les vitesses de vent inférieures, ça devrait rester possible en "tirant des bords" perpendiculairement au vent, tant que ce dernier n'est pas trop faible.

Je dois devenir gateux, il me semble que j'avais déja dit ça il y a un certain temps dans ce forum.

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Tu nous l'avais effectivement déjà (brillamment) expliqué quand Yves nous avait montré pour la première fois

cette histoire de vol à voile à voile: http://www.volavoile.net//index.php?s...amp;hl=genevois

Jean-Noël Violette

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Ce terme de "vol à voile" prète à confusion. A Valence, nous avons souvent eu des réflexions du genre :

-" mais vous voler ?"

-" mais vous vous trouver sur un aérodrome ? je pensais que vous vous trouviez au port de plaisance..." (ce qui n'est pas sot, sachant que nous avons un port où se trouve de nombreux voiliers...)

-" mais vous volez aussi quand il n'y a pas du tout de vent ?"

-" "faut-il savoir nager ?" (non, là je rigole...!)

bref, ce terme ne me plait pas beaucoup. je préfère "vol en planeur"...

Bons vols, Bonnes pompes,

A bientôt sur les ondes,

Puissance et truculence,

jeannot de Valence...

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Selon Eric Nessler (ma photocopie qui serait si bien, remplacée par un vrai... :rolleyes: ):
L'expression oiseau-voilier était déjà répandue au XVIIIe siècle, ainsi que le montre, entre autres, l'ouvrage de

Jean Huber (1784); antérieurement et jusqu'à la fin du XVIIe siècle, l'oiseau faisant du vol à voile était surtout

appelé oiseau-ventolier, mot que l'on trouve à la page 203 du livre de Charles d'Arcussia sur la Fauconnerie (1615)

 

Je commence à me demander si en fait l'expression "oiseau voilier" ne viendrait pas d'une analyse scientifique erronée du vol de ces oiseaux, c'est à dire que l'oiseau qui aime voler dans le vent (= oiseau ventolier, si j'ai bien compris), utilisait ce vent pour se maintenir en l'air, à l'instar des bateaux de l'époque qui utilisaient le vent à l'aide de voiles pour se déplacer sur les mers... en plus clair, qu'il utilisait ses ailes comme des voiles pour se maintenir en l'air :unsure:

 

D'ailleurs, je viens de retrouver dans un vieux dictionnaire en ligne de 1863 ( http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmli...bmit=Rechercher ), une définition de l'adjectif vélivole :

VÉLIVOLE

(vé-li-vo-l') adj.

Latinisme. Qui va, qui vole avec la voile.

Le pêcheur napolitain dans sa barque vélivole, CHATEAUBR. Mém. t. XI, p. 39.

 

ÉTYMOLOGIE

Lat. velivola, de velum, voile, et volare, voler.

Modifié par JMP
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Bon, moi, là maintenant, je veux l'explication de l'éthymologie de vélivole, en mandarin, en japonais, en russe !...

:unsure: :lol: :lol:

Bouge pas !

 

グライダーの

 

планерист (au sens d'un homme faisant du vol à voile)

 

il reste le mandarin... :rolleyes:

 

袄 套 杀

 

M'enfin... à peu près... ;)

Yurek
http://www.yankee-romeo.com
If God meant man to fly, He'd have given him more money.
Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif

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Amusantes, les traductions, Yurek (et il y a peu de chances qu'on vérifie... :lol: ).

Par contre, pour Yves, il y a peu de chance que le terme vélivole soit d'origine mandarine, russe ou japonaise

et donc d'en trouver une étymologie... :rolleyes:

 

L'éthilologie, éventuellement, pas ces jours de grandes perturbations :unsure:

Jean-Noël Violette

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sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist,

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Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

http://marque-en-ciel.blogspot.com/

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Soyons réalistes, même si par habitude, nous sommes attachés à l'appellation vol à voile :rolleyes: , je ne l'ai jamais trouvé bien parlante :blink: , et au minimum équivoque :wacko: .

 

D'abord, y'a pas d'voiles et nos ailes n'ont qu'un rapport bien lointain avec des voiles. Celles de J M LEBRIS, peut-être, s'en rapprochaient d'avantage... Voiles (velum), c'est pas ailes ( ala), alors à quoi a pensé celui qui a utilisé pour la première fois l'expression vol à voile ? Mystère.

 

On pourrait peut-être estimer que le chaînon manquant serait le cerf-volant B) . En tout cas, si ce n'est pas évident pour nous, pratiquants, il ne faut pas s'étonner que le grand public s'y perde ...

 

C'est la raison pour laquelle quelques clubs ont changé de nom pour devenir Centre de Planeurs et n'ont jamais regretté de l'avoir fait. ;)

 

Je ne verrais qu'une expression qui conviendrait : Les gars, j'mets les voiles pour un p'tit 500, et souhaitez-moi de r'venir à bon port ! :P

 

PS: pour être honnête, remarquons que certains voiliers ont maintenant une allure de plus en plus planeur.

Les clubs de voile devront-ils bientôt changer de nom pour devenir centres de voiles planantes ? :P:D

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D'abord, y'a pas d'voiles et nos ailes n'ont qu'un rapport bien lointain avec des voiles. Celles de J M LEBRIS, peut-être, s'en rapprochaient d'avantage... Voiles (velum), c'est pas ailes ( ala), alors à quoi a pensé celui qui a utilisé pour la première fois l'expression vol à voile ? Mystère.

 

Là, Théo, il a pas lu mon message précédent.... Justement, une aile de planeur fonctionne très exactement comme une voile de bateau qui remonte au vent ou qui avance perpendiculairement au vent (et un peu moins aux allures portantes, où la voile de bateau fonctionne comme un parachute de l'ancienne époque). Donc, une surpression à l'intrados, et une dépression à l'extrados....

Modifié par JP Bayart
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D'accord pour l'explication technique, mais reconnaissons que c'est pas de la tarte d'expliquer çà au VI moyen et par ailleurs, je ne suis pas sûr que les précurseurs aient eu exactement cette explication en tête pour baptiser notre activité Vol à Voile

 

Notons qu'en septembre 1930, des anciens avaient organisé la quinzaine de Sens de vol sans moteur et non de vol à voilecar, dixit monsieur Cornet, Président de la section planeur de l'époque, c'était plus approprié .

 

Il est vrai qu'à l'époque, ils ont fait quelques 300 vols planés de 30-45 secondes, mis à part un vol de 45 min ... à voile à bord d'un planeur de type Rapace.

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.... Justement, une aile de planeur fonctionne très exactement comme une voile de bateau qui remonte au vent ou qui avance perpendiculairement au vent (et un peu moins aux allures portantes, où la voile de bateau fonctionne comme un parachute de l'ancienne époque). Donc, une surpression à l'intrados, et une dépression à l'extrados....

Même aux allures portantes, un voilier moderne, une planche à voile ou un char à voile ont une voile qui fonctionne comme une aile, c'est-à-dire en déviant l'écoulement de l'air, et non comme un parachute, c'est-à-dire en bloquant cet écoulement, sauf dans un très petit secteur proche du vent arrière. Cela tient à ce que même si le vent réel vient du secteur arrière, tant qu'il n'est pas quasiment plein arrière, sa composition avec le vent relatif dû à la vitesse sur un voilier performant fait que le vent apparent vient quand même du secteur avant.

 

Notons au passage que pour parler des ailes d'un aéronef on emploie parfois le terme "voilure", en particulier pour les hélicoptères et autogires qui sont des appareils à "voilure tournante".

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Il ne faudrait pas imaginer que cela soit encore une exception française ! :mdr:

En italien le vol à voile c'est "volo a vela", le planeur se dit "aliante", mais aussi "veleggiatore" et un vélivole - "volivelista".

Non, Jef t'es pas tout seul... :)

Yurek
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Même si la remarque fréquente du passant devant notre planeur vaché dans un champ (" Il n'y avait plus de vent ?") nous fait souvent sourire, il ne faut pas oublier qu'au début du vol à voile le vol de pente était beaucoup plus pratiqué qu'aujourd'hui et surtout sur des durées plus longues, tout spécialement à l'époque des tentatives de record de durée, là le vent était le moteur essentiel et son rôle a dû contribuer à forger le terme "vol à voile".
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  • 9 mois après...
D'après l'article de Wikipédia concernant le vol à voile, "l'origine du nom « vol à voile » vient de l'analogie avec la navigation maritime".

Cette explication me laisse perplexe, car j'avais vaguement compris que l'origine était plutôt à rechercher du côté des oiseaux voiliers, qui d'ailleurs ornent les insignes FAI.

De passage dans une médiathèque, j'ai trouvé la réponse dans un vieux dictionnaire, qui donne comme définition du vol à voile, "un type de vol particulier aux voiliers pourvus d'ailes longues, qui tirent profit des courants aériens" (oiseau voilier = "celui dont le vol est très étendu").

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On pourrait imaginer un planeur muni d'une ancre et d'un cable déroulable de longueur suffisante, qui pourrait ainsi monter face au vent retenu au sol dès que la vitesse du vent dépasse la vitesse de décrochage du planeur.

 

Ca existe, ça s'appelle un treuil.

 

Eric

Modifié par EchoVictor

Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole... (Audiard)

http://www.touraine-planeur.org

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D'après l'article de Wikipédia concernant le vol à voile, "l'origine du nom « vol à voile » vient de l'analogie avec la navigation maritime".

Cette explication me laisse perplexe, car j'avais vaguement compris que l'origine était plutôt à rechercher du côté des oiseaux voiliers, qui d'ailleurs ornent les insignes FAI.

De passage dans une médiathèque, j'ai trouvé la réponse dans un vieux dictionnaire, qui donne comme définition du vol à voile, "un type de vol particulier aux voiliers pourvus d'ailes longues, qui tirent profit des courants aériens" (oiseau voilier = "celui dont le vol est très étendu").

En Espagne, planeur se dit "velero", c'est-à-dire précisément "voilier"...

 

Personnellement je trouve "vol à voile" nettement préférable à "planeur", même si ça demande un peu d'explications... "planeur" ne fait que conforter l'idée trop répandue que nous ne faisons que descendre une fois le câble largué...

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Personnellement je trouve "vol à voile" nettement préférable à "planeur", même si ça demande un peu d'explications... "planeur" ne fait que conforter l'idée trop répandue que nous ne faisons que descendre une fois le câble largué...

 

 

Ah OK, c'est pour ça ... on peut AUSSI monter ? :lol:

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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Personnellement je trouve "vol à voile" nettement préférable à "planeur", même si ça demande un peu d'explications... "planeur" ne fait que conforter l'idée trop répandue que nous ne faisons que descendre une fois le câble largué...

 

 

Ah OK, c'est pour ça ... on peut AUSSI monter ? :lol:

 

 

tu sais, y'en a même qui arrivent à lutter contre le vent... Etonnant, non??? :lol:

Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...

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  • 4 mois après...
On pourrait imaginer un planeur muni d'une ancre et d'un cable déroulable de longueur suffisante, qui pourrait ainsi monter face au vent retenu au sol dès que la vitesse du vent dépasse la vitesse de décrochage du planeur.

 

Ca existe, ça s'appelle un treuil.

 

Eric

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