Pour De L'argent Ils Sont Fous à La Formation

[Invité françois Hache]

Avant la répartition actuelle, et si on fait abstraction de la phase transitoire, il me semble que l'équivalent ITP +ITV était 2*4 semaines ( 1er cycle + 2éme cycle)

Les 8 semaines sont donc effectivement devenues 5 (obligatoires) mais l' "esprit " de la nouvelle formule voulait, je pense que les stages préparatoires fassent partie du cursus. Donc un temps de formation global environ identique à l'ancienne formule. Je crois que dans la plupart des cas les choses devraient être vues ainsi, car il est irréaliste de croire ou (faire croire par démagogie) qu'un contenu de 8 semaines puisse passer en 5.

Contenu certes qui devait évoluer, mais peut-être pas dans le l'allègement compte tenu de l'évolution des matériels (pilotage, perfo) et de l'accélération des contraintes l'environnementales. Peut-être aussi que l'élève du 21ème siècle est demandeur d'autre chose quant à la façon d'être pris en main par son encadrement.

Quant au coût, le changement est lié au désengagement de l'état dans ce domaine.

Certains comités régionaux arrivent à ce que les formations ne reviennent pas beaucoup plus cher qu'à "l'époque". Si la participation fédérale est identique sur tout le territoire, la régionalisation induit des inégalités de traitement qu'il est dur de maîtriser.....( les manuels scolaires sont gratuits dans certaines régions et payants dans d'autres...)

bonne fin de saison

FH

[Invité A60]

"Désengagement de l'Etat", certes.

Mais c'était bien là le rêve de nos dirigeants des années 90 que de récupérer dans le giron fédéral l'activité de St Auban. Non ?

Quant au désengagement, il n'est que relatif.

Dans l'activité globale du CNVV, quelle est la part fournie en nature par la DGAC/SEFA :

- nbre de planeurs,

- nbre de remorqueurs,

- batiments / hangar,

- personnels sol,

- instructeurs....

Bon c'est sur le désengagement peut sans doute être encore plus radical.

Mais les stages y couteront pas 9000 euros....

Et le dépôt de bilan sera proche...

 

Bises

JM

 

PS

[Thierry]

En équitation comme en ski il y aussi plus de jenus filles!!!

[Invité Invité_christian]

pour robert

 

formation en apprentissage = payé en pourcentage du SMIG 50 à 60 % selon age

mais les clubs qui les emploient paye reellement en avantage en nature ex : pension de cheval gratos ou participation concours gratosd etc...

pour le clubs de vàv il serait possible de pratiquer idem mais encore faut il une volonté de progresser, dans nos clubs nous avons plus de profiteurs du système que de volonté de progresser

[Invité françois hache]

Ah bon! C'est quoi "nos clubs"?

FH

[Michel Klich]

Je n'ai pas tout suivi ni lu dans les post de ce topic. Mon sentiment c'est:

 

il y a beaucoup de causes qui induisent la reduction du nombre de candidats instructeurs et leur niveau.

 

1)Nous formons peu de pilotes campagne

2)Dans ces nouveaux pilotes campagnes qq'uns vont bien progresser et devenir des intructeurs potentiels.

 

mais maintenant

1) Certains vont se tourner vers la competition et ils repousseront à plus tard l'idée d'etre instructeur

2)Etre instructeur , c'est avoir des obligations, des responsabilités , du temps , du temps, du temps....et là ç'est pas simple avec la famille

 

Je pense qu'une formule du genre ITP en region (pas de delai mais un niveau défini à atteindre pour exercer) puis aprés un certain temps et des cours théoriques en régions on passe ITV au centre National (2 semaines).

 

Je crois que c'est déjà pratiqué ou faisable.

 

Il faut garder le meilleur niveau possible, decentraliser au max la formation des ITP, , et surtout FORMER BEAUCOUP DE PILOTES CAMPAGNES

 

Peut etre : interesser mieux les instructeurs sous une forme ou une autre (club +région) en fonction des résultats de l'année n-1. Je ne sais pas si c'est un élément clé??

[Mathieu S]

En équitation comme en ski il y aussi plus de jenus filles!!! ^_^

Autre différence :

 

Chez les moniteurs de ski, il y en a peu qui viennent de la plaine...

 

Parce que ça fait une difficulté supplémentaire en arrivant au stage ITP à St Aub !

D'où l'interêt du PTP (d'ailleurs la formation est concue pour des gens ayant suivi un PTP)

 

MATT

Modifié le 11 octobre 2005 par Mathieu S

[Invité Invité_Christophe]

Plaine ou Montagne peu importe, en fait c'est un pb d'argent. Il n'y a plus d'instructeurs sol à St aub d'où l'idée geniale de laisser le même prix pour une formation où les cours au sol sont alégés, le CLIENT n'a plus qu'a se demerder seul dans sa région pour la partie manquante.

 

En fait j'ai vraiment eu beaucoup de chance de passer toutes mes qualifs dans un centre NATIONAL digne de ce nom. Et ce n'est pas parceque des professionels de la formation ont traiter mon pilotage de noms farfelus que je leur ferais un proces à postériori.

 

J'ai constaté une énorme différence entre mon niveau d'entrée et celui que j'avais acquis durant ces qqes semaines. Une aisance et une capacité acru à gérer mon environement (pilotes et élèves volant sous ma responsabilité), une comprehension de l'ensemble des sujets présentés. Certes tous les soirs nous avions du travail perso et le stage n'était de tous repos, nous avions des examens d'entrées ET de sortis de stages.

c'était il n'y a pas si longtemps.... (je crois)

 

Nous vivons une époque moderne

 

[Invité Guest]

Pourquoi ne pas dire ce que tout le monde pense: l'Etat s'est désengagé car cela coûtait fort cher et que des naïfs ont pensé qu'ils pourraient reprendre l'activité à leur profit sans avoir un rond à mettre dans le fonds?

 

Dès les premières passes... la cata, il faut repenser le système pour éviter de mettre la clef sous le paillasson, et faire économique. Certes la qualité va s'en ressentir, s'il ne l'a pas déjà été. D'où l'augmentation des prix et la réduction des candidats... D'ici là que l'on s'engage dans la professionalisation des instructeurs, cela va devenir pire qu'aux US: un désert. Voilà comment on casse une machine, le modèle français, en quelques années... d'incompétence.

[Thierry]

Plaine ou Montagne peu importe,

Pas d'accord pour un pilote de plaine, apprendre à enseigner dans un milieu hostile n'est pas facile, si tu rajoutes des prix élevés, des vacances phagocytées, ça finit par faire beaucoup pour le mêm pilote si en plus lors de son stage cela ne "passe pas" avec son monit, tu ne le reverras plus! Il faut donc une grosse dose de motivation pour faire des tours de piste pendant que les copains ce tapent des beaux vols!!! ^_^

[janusman]

Les intérets:

- Professionalisation et reconnaissance du métier

- les clubs ne financeront qu'a coup sur car cela leurs coutera pour partie, en contre partie un contrat liera employeur et le futur employé (si il réussit sa formation)

- moins d'instructeurs bouche trous pour un été, tueur d'emploi professionel.

-des élèves mieux suivi et un taux d'abandon plus faible

- UN STATUTS PRO RECONNU DE TOUS GARANT D UN SAVOIR ET D UNE QUALITE

 

Il n'y a pas que des avantages à la professionnalisation, beaucoup de petits clubs n'ont pas les moyens de financer un salarié à plein temps, et en plaine l'activité est saisonnière d'ou emploi précaire qui n'est pas fait pour attirer les "pros reconnus de tous garant d'un savoir de qualité", mais plutôt des chomeurs enattente de jours meilleurs.

Seuls les usines à vol à voile ont les moyens d'avoir un salarié à plein temps dans les autres clubs c'est souvent le choix entre un saisonnier ou le renouvellement du parc.

Si l'on veut professionnaliser le vol à voile il faut en avoir les moyens et offrir des carrières à ceux qui veulent se lancer dans cette voix, et pas des emplois saisonnier ou tous types de contrats aidés (emplois jeunes etc...)

Combien y a t'il d'instructeur salariés à plein temps avec un CDI en France, et sur combien de clubs ?

Non le bénévolat n'est pas mort.

[Thierry]

Je crois une soixantaine....

[Invité Invité_joel]

60 instruteurs? ou?

a+

[Invité JNV inc.]

C'est ce que recensait en tous cas l'AIPVV il y a quelques années, entre les salariés

des clubs et ceux du CNVV (alors CNFA+CFHN)

 

Ce serait effectivement intéressant d'avoir des données actualisées

[Invité T.M.]

Et sur ce nombre, combien à temps partiel (un ou deux mois par an ...)

 

T.M.

[Invité françois Hache]

Je crois que les 60 regroupaient "tous" les salariés, y compris les emplois de mécanique et de secrétariat avec des contrats de tous poils....

Meme dans les structures capables d'embaucher un instructeur,il reste qu'il ne peut pas faire grand chose sans les bénévoles! Son rôle est d'ailleurs plûtot d'organiser et de faciliter ce bénévolat que de faire lui même de la "production" de BPP ou d'autorisation campagne. Il arrive que dans des gros clubs avec salarié(s) les èléves volent avec 15 à 20 monits différents avant leur brevet...

Donc pas de panacée. Peut- être un "début" de solution avec les écoles fédérales ou régionales où si le cahier des charges est respecté, l'instructeur salarié se consacre à ses 3 élèves maximum en même temps et gère son biplace, point.

Mais là aussi, quel type de contrat pour le salarié? 4 mois, parfois itinérant...

FH

[BKR]

Effectivement, dans les structures un peu importantes, les salariés font beaucoup d'animation et d'organisation. Et ce ne sont pas eux qui font le plus d'heures de double. Même les grosses associations ne pourraient pas fonctionner sans bénévoles. Viser à avoir une organisation de la formation des instructeurs dédiée à la "production" de professionnels est certainement un excellent moyen de tuer le vol à voile.

[Invité Invité_Christophe]

J'abuse mais,

dans d'autres sport à faible reconaissance populaire il y a des solutions assez intérréssantes et je citerais la pelote basque en région bordelaise env 200 licenciés; les clubs face au pb de l'enseigenement aux jeunes ne voulais pas embauché car ils n'avaient pas les moyens, pas suffisament de bénévoles "stable" et recherche d'une professionalisation du métier de formateur de pelotari.

les clubs ont créés par région un association charger d'embaucher les formateurs et de les relouer aux assos, la région prend en charge les frais de déplacements, les formateurs ont la garantis d'êre salariés à plein temps et les clubs ne payent qu'en fct de l'utilisation...

[Fred]

les formateurs ont la garantis d'êre salariés à plein temps et les clubs ne payent qu'en fct de l'utilisation.

Gros avantage de la pelote basque : tu peux y jouer les 12 mois de l'année ....... tous les clubs voudront l'instructeur d'avril a septembre .....

[Invité Georges Zeyen]

La formation des instructeurs passionne visiblement toujours autant vu l’ampleur des réactions lues sur ce forum.

Le sujet mobilisait déjà les débats sur de vieilles bandes vidéo et dans des revues datant d’avant 1990, ce qui sous-entend que le problème n’est pas neuf et que « la » bonne idée n’a pas encore jailli.

 

Je peux affirmer, pour avoir débuté par un PTP en 1999 et fini l’ITV en 2003, tout réalisé 100% à St Auban si ce n’est 3 jours en intermède à St Girons :

- lors du premier stage du cursus d’instructeur, j’étais le seul sans la moindre aide de mon club et nous étions une vingtaine. Lors du dernier, aucun n’était aidé financièrement par son club et nous n’étions que 4 en stage

- j’ai dû me démener comme probablement personne (le débat a sillonné la France de sorte que plus d’un est au courant de mon « pèlerinage ») pour finir cette formation que je ne regrette pas vu que j’ai encore fait près de 300h d’instruction bénévole en 2005

- depuis 1997, quasiment 100% de mes congés, et quasiment autant de mes WE passent au VaV (cette précision est presque superflue tant cela devient évident)

- …

mais :

- c’est mon loisir principal (effectivement, il ne reste plus assez de temps pour grand chose d’autre)

- il m’est possible que ce soit par ma famille, mon contexte professionnel (facilités de congés, revenus), un mode de vie peu dépensier (ma précédente voiture a vécu 12 ans et 320.000 kms)

- il me permet de voyager : outre le vol sur la campagne, on trouve aisément des clubs sympas où séjourner une partie de sa saison (ne vous proposez pas, je n’ai pu faire autrement que de décliner des demandes, même en me déplaçant plus de 6 semaines)

- tous clubs dans lesquels j’ai fait de l’instruction en 2005 m’ont montré une agréable convivialité et avoir apprécié ce renfort

 

Bref, je ne regrette rien mais je conçois aisément que cela soit et reste un problème, si peu de candidats réunissant les critères.

 

Maintenant si les candidats, on ne sait pas les inventer, les aides fédérales et régionales, elles sont déjà appréciables, qu’en est-il de la motivation et de l’émulation au sein de votre club : ces points sont-t-ils présents et suivis ou y a-t-il une certaine paresse sur le sujet ?

 

Une crainte : si la tendance se poursuit, ne va-t-on pas scinder les associations entre celles pouvant être considérées comme riches parce que disposant d'instructeurs et d'autres qui devront tenter de survivre avec des effectifs qui s'essouflent un peu plus chaque année ?

[Invité Martin]

"Qu'en est-il de la motivation et de l'émulation au sein de votre club ?"

 

C'est une bonne question.

 

Ne faudrait-il pas une campagne de notre fédération pour faire comprendre à certains dirigeants de nos associations qu'ils doivent mieux traiter leurs instructeurs bénévoles.

 

L'idée d'un autre age que les instructeurs bénévoles volent aux frais des élèves perdure malheureusement.

[Invité françois Hache]

C'est vrai que l'image de l'Instructeur, et la place qu'on lui réserve dans le club, est essentielle pour la motivation de la relève.

La FFVV peut elle intervenir auprés des présidents?

J'avoue que n'ai pas grand choses à te proposer...( à part la note 8-8)......

FH

[JNV]

Je crois que les 60 regroupaient "tous" les salariés, y compris les emplois de mécanique et de secrétariat avec des contrats de tous poils....

Pour essayer de savoir, on pourrait dresser une liste: http://www.volavoile.net/index....t=ST&f=1&t=3523

Modifié le 12 octobre 2005 par JNV

[Invité Michel FEINE]

Pour Francois HACHE

 

J'ai lu la réponse faite à Martin je vois que sur le fond tu es d'accord avec lui et je trouve déjà très bien que tu cites à plusieurs reprises ce document sur un forum.

 

Mais une synthèse de ces accords dans PLANEUR INFO aurait peut-être un effet.

 

Cette note est dans un classeur depuis 10 ans, les dirigeants se sont succédés, très souvent sans consignes, mème le nouveau président d'une des associations signataires ignorait l'existence ce protocole un an après son élection.

 

Amicalement

[Invité françois hache]

la commission à pour projet, entre autres, de mettre un classeur à disposition des clubs, dans lequel les instructeurs trouveraient tout ce qui concerne la sécurité et la formation. C'est vrai que cette doc est noyée dans le reste des classeurs ffvv auxquels d'ailleurs tous les instructeurs n'ont pa forcément accés.

La note 8-8 relookée pourrait y trouver sa place.

FH