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From Hero To Zero - A Day I'll Never Forget!


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Je ne comprend que maintenant, vous me trollez ! :speeeeed:

Farceurs va !

 

Au fait, moi aussi j'ai mon REX. Bon c'est pas moi qui l'ai écrit, mais c'est tant mieux parce ce que son auteur a bien plus de talent !

http://cevvhb.free.fr/Pages/recits/recits2001-2005/histoiresCampolara/jpl20020721.html

 

Je me souviens de cet atterro en catastrophe à Santo Tomé ou j'étais en vacances, et du démontage infructueux. Mais je ne connaissais pas la fin de l'histoire. Pauvre Godzilla! Merci de ce REX!

Stéphane Vander Veken
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D'un point de vue d'un jeune pilote (pour ce que ça vaut, hein... :peace: ):

 

1) L'accident a été correctement analysé, les causes et les conséquences de cet évènement sont claires et bien restituées par le pilote. Je trouve ça très intéressant, formateur en un sens et comme l'a mentionné Thierry, un très bon rappel de ce qu'il peut arriver lorsqu'on oublie qu'on fait voler une machine dans un espace 3D, sans moteur. Rien à redire en fait sur l'accident en soi, c'est *** c'est tout...

 

2) Le pilote a sans doute pu constater qu'il n'était pas invincible et c'est bien dommage d'avoir cassé une machine pour s'en rendre compte. Un bon coaching, une bonne formation, un bon encadrement de la part de ses instructeurs et autres collègues vélivoles aurait sans doute pu aider à éviter cet accident. C'est probablement ce que tout bon club digne de ce nom fourni à ses membres. Faisait-il partie d'un club de ce type?

 

3) Après il ne faut pas tomber dans l'excès inverse. Faut-il, sous prétexte d'acquérir plus d'expérience, attendre les meilleures conditions de l'année pour sortir du local? J'ai fait mon premier 300 lorsque les conditions étaient (relativement) difficiles: du vent, des thermiques hachés, mais c'est là où j'ai appris le plus parce que j'ai confronté la théorie (McCready, centrage, espaces aériens, radio, circuit, météo...) à la pratique. Quel pied et quel bonheur en sortant du planeur!

Faut-il restreindre l'accès à des machines intermédiaires, plus polyvalentes, aux jeunes pilotes en circuit juste parce qu'il faut faire 100 heures, 50 atterros minimum sur le planeur école parce que c'est "la règle". Pour beaucoup de jeunes, il s'agit d'une saison entière... J'ai eu la chance de passer sur Pégase après avoir eu mon lâcher campagne et avoir passé tous mes week-ends au club (à l'exception d'un ou deux) en 2016. Les derniers mots du CP avant le lâcher ont été assez désagréables: j'avais intérêt à l'aimer ce planeur car j'allais y rester un bout de temps. Pas de chichis, pas de snobisme, pas d'ambition de passer sur autre chose tant que le 500 n'était pas passé. En gros soit déjà content que je te lâche, j'aurais pas dû, je t'ai à l'oeil... Cool l'ambiance avant le lâcher, pas du tout accidentogène pour deux sous. J'avais eu le droit au même laïus lorsque j'ai été lâché sur le planeur monoplace école. J'étais à peine en train d'aller chercher le manuel de vol et je n'avais même pas eu le temps de le remercier.

 

Et oui, ça me ferait rêver de monter dans un Discus, de piloter un légendaire ASW, d'aller tâter le manche d'un LS6... J'espère que ça viendra un jour, en temps et en heure mais il faut accompagner les pilotes, surtout les jeunes, parce que même s'ils sont fous et dangereux, ils sont passionnés comme tout le monde et adoreraient progresser avec de vrais moustachus. C'est un peu le but, l'essence du vol à voile non?

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Les derniers mots du CP avant le lâcher ont été assez désagréables:

j'avais intérêt à l'aimer ce planeur car j'allais y rester un bout de

temps. Pas de chichis, pas de snobisme, pas d'ambition de passer sur

autre chose tant que le 500 n'était pas passé. En gros soit déjà content

que je te lâche, j'aurais pas dû, je t'ai à l'oeil...

 

Mentalité de m... qui ne garanti rigoureusement rien en terme de sécurité des vols. Ce n'est pas parce qu'un planeur coute plus cher, est plus performant ou plus récent qu'il est plus délicat à piloter. En aucun cas. Après qu'on donne plutôt le Ventus au gars qui part sur la campagne et le pégase à celui qui reste en local, OK mais c'est bien tout et cela dépends des jours, pas de la machine. Quand j'étais instructeur j'étais plus rassuré de lâcher un gars sur Pégase que sur Cirrus.... Si l'ASW xx est au hangar parce que personne ne le prends ce jour là, pourquoi ne pas le confier à un gars lâché mono qui ira se faire plaisir 2 ou 3 heures en local?

La mentalité à gand papa est le meilleur moyen pour vider les clubs pendant qu'un petit groupe de supposé élite se regarde le nombril et s'auto congratulent à bon compte.

Modifié par Pegazur
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Les derniers mots du CP avant le lâcher ont été assez désagréables:

j'avais intérêt à l'aimer ce planeur car j'allais y rester un bout de

temps. Pas de chichis, pas de snobisme, pas d'ambition de passer sur

autre chose tant que le 500 n'était pas passé. En gros soit déjà content

que je te lâche, j'aurais pas dû, je t'ai à l'oeil...

Mentalité de m... qui ne garanti rigoureusement rien en terme de sécurité des vols. Ce n'est pas parce qu'un planeur coute plus cher, est plus performant ou plus récent qu'il est plus délicat à piloter. En aucun cas. Après qu'on donne plutôt le Ventus au gars qui part sur la campagne et le pégase à celui qui reste en local, OK mais c'est bien tout et cela dépends des jours, pas de la machine. Quand j'étais instructeur j'étais plus rassuré de lâcher un gars sur Pégase que sur Cirrus.... Si l'ASW xx est au hangar parce que personne ne le prends ce jour là, pourquoi ne pas le confier à un gars lâché mono qui ira se faire plaisir 2 ou 3 heures en local?

La mentalité à gand papa est le meilleur moyen pour vider les clubs pendant qu'un petit groupe de supposé élite se regarde le nombril et s'auto congratulent à bon compte.

+1
Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
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Je suis presque d'accord ...

 

- historiquement, il y a eu dans les clubs des planeurs type Cirrus, LS1, Libelle et autres Squales et Espadon qui ont été des points de passage obligés avant les autres machines, parce que peu chères et mal aimées. Plus tard, certains planeurs (Libelle) ont eu une seconde jeunesse. La technique et la formation n'avaient rien à voir avec les lâchés : c'était la seule manière de faire voler ces "pièges à poussière". Il me semble que ces temps sont révolus ou en passe de l'être (je me trompe peut être).

 

- Et puis il y a des machines clairement adaptées aux premiers vols solo (Astir, K23, peut être Piwi). Leur caractéristique est un comportement "gentil": ils n'accélèrent pas trop lors des changements d'assiettes hasardeux dans les spirales, leur ergonomie est proche de celle des biplaces écoles. La prise de la mayonnaise sur ces machines est une étape importante, il faut le temps de mûrir son pilotage. Le Peg est déjà plus taquin dans ce domaine, même si beaucoup font leurs premiers solos sur cette belle machine.

La particularité du Peg est d'être un planeur très gentil à vide, et très efficace chargé (non, ça ne vaut pas un V2CT, quoique, en montagne, un Peg bien mené peut devenir un fantastique agace cul). Son domaine d'utilisation est immense : il est (quasi) adapté depuis les premiers solo jusqu'aux 750 (j'y suis jamais arrivé en Peg, 725 max, grrr). Quand on accède au Peg, on en a effectivement et objectivement pour un bon moment...

 

ça n'empêche pas de se faire plaisir avec de plus belles machines (s'il y en a), mais il faut comprendre qu'on ne les confiera pas à des pilotes pas trop expérimentés pour des épreuves "vachovores".

 

Il y a 2 qualités importantes en vol à voile : l'humilité et la modestie. Là, je suis imbattable !

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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Il y a 2 qualités importantes en vol à voile : l'humilité et la modestie. Là, je suis imbattable !

 

 

 

J'aime beaucoup cette conscience de soi

Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
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  • 4 semaines après...

Je pense que ce REX est très bon. En tant que "jeune" pilote (300h) je suis très réceptif à ce genre de témoignage. Tout est dit et d'une manière qui parle à tout le monde je pense et surtout aux moins expérimentés. Je voulais également revenir sur ce que disait Godzilla dans ses messages quant à l'expérience du pilote. Je comprends ses arguments, en effet il vaut mieux monter les marches étape par étape, surtout en vol à voile. Cependant je suis d'avis de laisser la chance aux jeunes pilotes motivés de faire des heures sur des machines performantes tout en étant suivi de près par les encadrants. J'ai bénéficié de cette chance en passant rapidement de biplace école à planeur monoplace récent. A moi de respecter ce que l'on m'a enseigné, le type de planeur importe peu, c'est une question de maturité, d'humilité et de respect des consignes des instructeurs. J'extrapole un peu mais l'armée confie bien des rafales ou des mirages à des jeunes de 20-25ans qui ont 300h de vol militaire..pourquoi un jeune vélivole ayant <500h ne pourrait pas voler sur un ventus 2 ? Heureusement que certains font confiance aux jeunes peu expérimentés, le contraire serait très dommage et n'aiderait pas la fréquentation des clubs vol à voile.

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Leçon apprise ?

http://www.onlinecontest.org/olc-2.0/gliding/flightinfo.html?flightId=2004164974

 

250m à 15 km du terrain, en éloignement. Au moins il n'a pas tenté de sortir son moteur. Décidé à se poser ? Il y a des champs dans le coin.

 

Il avait été mieux la veille.

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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Leçon apprise ?

http://www.onlinecontest.org/olc-2.0/gliding/flightinfo.html?flightId=2004164974

 

250m à 15 km du terrain, en éloignement. Au moins il n'a pas tenté de sortir son moteur. Décidé à se poser ? Il y a des champs dans le coin.

 

Il avait été mieux la veille.

Ta réaction est un peu petite, as-tu déja cassé un planeur?

 

Si c'est me cas tu n'aurais pas aimé la réaction qui est la tienne....

Avec un Discus2b c plus difficile de sortir le moteur....

Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
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