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Abus D'autorité ?


MikeC

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Bien d(accord avec Pascal rien ne sert d'affubler les gens d gilet fluo si on ne leur apprend pas à regarder, les aveugles ne voient pas les gilets fluo....

Mais malheureusement nos bureaucrates ce couvrent en croyant en pondant des règlements.

Au Versoud pour l'instant nous avons encore à faire à des gens intelligents, mais un jour comme tous les terrains nous seront engrillagés avec l'obligation de porter des gilets fluo.....

Nous sommes dans un monde qui pond des règlements mais n'apprend pas aux gens à utiliser leur bon sens ou à l'apprendre.....

Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
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Je crois que je vais me recycler dans un tour du monde à la voile en solitaire...

et sans escale ? Sinon, ce que tu pourras rencontrer dans de nombreux ports, question bêtise ambiante, n'a rien à envier à ce dont il a été question ici.

 

 

La liste des équipement pour naviguer en catégorie 3 comprend un marteau emmanché , je ne connais personne qui embarque des marteaux sans manche !
Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
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Bien d(accord avec Pascal rien ne sert d'affubler les gens d gilet fluo si on ne leur apprend pas à regarder, les aveugles ne voient pas les gilets fluo....

Mais c'est un raisonnement absurde. C'est comme si on disait "rien ne sert d'affubler les gens d'un parachute si on ne leur apprends pas à

piloter sans casser le planeur ou sans percuter les autres en vol" ou encore "rien ne sert d'affubler les gens d'une ceinture de sécurité si on ne leur apprends pas à conduire prudemment" .

Le gilet jaune n'est pas là pour remplacer la prudence élémentaire et évidente dont chacun doit faire preuve en piste. Ceux qui demandent le port de ce gilet ne précisent pas "et arrêtez désormais de faire attention en piste s'il vous plait". Le gilet est un élément "supplémentaire" permettant de renforcer le niveau global de sécurité, pas de se substituer aux règles déjà en vigueur de prudence et d'attention, règles dont on a observé qu'elles n'étaient pas toujours suffisante quand bien même elles demeurent évidemment nécessaires.

Modifié par Pegazur
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Contrairement au casque et aux chaussures de sécurité, le gilet ne protège de rien (éventuellement partiellement de la pluie) il met en confiance celui qui le porte.

Quid sur piste d'une approche encombrée par une personne avec un beau gilet, quel sont les consignes.

Que faut il sauver, la machine, le pilote ou le gilet?

Partout le risque zéro est un but pour éviter des prise de responsabilités, et ce à grand renfort de réglement. Les distraits et les égarés sont forcément "pour" les personnes responsables ne se sentent pas concernées.

Il faut des règles évidement, trop de règles tue les règles.

Tout ce qui vol arrive au sol.
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Combien d'accident en piste VaV dans les 40 dernières années : 0 (à part les petit jeunes qui mettent les voitures de piste sur le dos

en chassant le lapin.

Combien de doigts de pieds ou de main écrasés par les portes de hangars?

Légiférer sur les portes de hangars serait nettement plus utile en créant

une qualif ouvreur et qualif fermeur de porte de hangars qui devrons se revêtir des

EPI définis par la réglementation, par contre des vêtements haute visibilité pour les manus

de piste pas idiot

Modifié par Monsieur bobote
Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
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Tout à fait d'accord avec De Fer et Monsieur bobote, il s'agit de bon sens.

Croire que se taire, faire profil bas et sourire en "négociant" avec des personnes investies d'une parcelle d'autorité vous rend plus intelligent à leurs yeux relève d'un certain angélisme...

Les libertés individuelles et celles des vélivoles reculent, il faut se battre et résister sinon le dépeçage va se poursuivre!

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Contrairement au casque et aux chaussures de sécurité, le gilet ne protège de rien (éventuellement partiellement de la pluie) il met en confiance celui qui le porte.

 

Affirmation parfaitement gratuite dont je suis le contre exemple. Et il y a peu de "chance" pour que je sois le seul!

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Bien d(accord avec Pascal rien ne sert d'affubler les gens d gilet fluo si on ne leur apprend pas à regarder, les aveugles ne voient pas les gilets fluo....

Mais c'est un raisonnement absurde. C'est comme si on disait "rien ne sert d'affubler les gens d'un parachute si on ne leur apprends pas à

piloter sans casser le planeur ou sans percuter les autres en vol" ou encore "rien ne sert d'affubler les gens d'une ceinture de sécurité si on ne leur apprends pas à conduire prudemment" .

Mais oui c bien ça le problème cest que nous avons des voiture bardées d ESP, D'ABS (une dizaine) mais au volant des ânes qui ne savent pas conduire et anticiper......

Sans parler de ceux qui ce prennent pour Fangio et qui partent tous les matins en retard......

Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
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Donc si je suis ton raisonnement, il faut supprimer l'ABS, les
ceintures et les airbags des véhicules des bon conducteurs car on a la
certitude qu'ils ne feront jamais la moindre erreur. Sauf que pour avoir
35 ans d'aéronautique derrière moi, je sais pertinemment que même les
meilleurs et les plus sérieux font des erreurs et que prévoir des
parades technologiques ou autre pour y faire face n'est pas stupide.
Reste à évaluer le rapport entre le gain en terme de sécurité et les
inconvénients. Mettre en oeuvre des moyens délirants pour une
probabilité excessivement faible peut ne pas avoir de sens sens. Mais un
bout de tissu fluo qui coute pas grand chose, qui s'enfile en 2
secondes pour se faire mieux voir, quels sont diables les inconvénients
objectifs que cela représente pour voir une telle levée de bouclier,
d'affirmation péremptoires etc....Franchement, enfiler un gilet jaune tu
parles d'un coup! Quelle contrainte abominable!

Alors qu'on
me dise que son efficacité n'est pas évidente pour les opérations de
piste par grand beau temps en plein jour pourquoi pas, je peux
l'entendre, c'est pas forcément crétin, mais qu'on m'explique que ça n'a
jamais d'utilité, qu'on nous prive de liberté, que ca commence comme ça
et que le club va fermer ou que c'est le produit de grands complexe
indutrielo-machin truc chinois etc.....Soyons sérieux deux minutes.

Modifié par Pegazur
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+1 pour Pegazur

 

J'ajouterais que si on introduit le port du gilet fluo sur un aérodrome, il serait bon de songer à différencier les couleurs, par exemple : vert fluo pour les pilotes confirmés, jaune pour les élèves, orange pour les visiteurs. On ne connaît pas toujours tout le monde sur son terrain, on verrait mieux qui surveiller en priorité...

 

Ce n'est pas moi qui le suggère, c'est le résultat d'une réflexion de groupe voici quelques années. Mais sur mon terrain actuel, géré par le club, on n'en est pas là.

Stéphane Vander Veken
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Merci à tous pour vos réponses et plus particulièrement à SAM pour la référence des textes en vigueur (Arrété de police ref : 10-1286).

Sauf, pour ce qui nous concerne, la piste "gazonnée" n'est pas soumise aux mèmes règles que les zones de l'aéroport ou le gilet fluo est obligatoire avec le badge délivré par le préfet pour accéder à la zone aéroportuaire. Voir ci-dessous les articles dans l’arrêté nous concernant.

Il est bien précisé que nous devrions designer un responsable sureté.

 

DÉLIMITATION DES ZONES

Article 2 : Limites des zones constituant l’aérodrome.

L’ensemble des terrains constituant l’aérodrome de Rouen - Boos est divisé en trois zones :


- un côté ville dont l’accès à certaines parties est réglementé;


- un côté piste, constitué par une piste revêtue, dont l’accès est soumis à des règles spécifiques et à la possession de titres particuliers;


- un côté piste constitué par une piste non revêtue (gazonnée), dont l’accès est soumis à des règles spécifiques et à la possession de titres
particuliers;


Les limites de ces zones figurent sur les plans annexés au présent arrêté.
Elles font l’objet d’une signalisation particulière. Les éventuels aménagements des accès ou des clôtures, ainsi que toute
modification, même momentanée, sont soumis à l'accord préalable du Préfet après avis des services concernés.

 

Article 5 : Le côté piste - piste non revêtue (piste gazonnée)


La partie de l’aérodrome de Rouen-Boos incluant la piste non revêtue (gazonnée) est située « côté piste ». L’accès au côté
piste est réglementé de manière à empêcher l’accès des personnes et de véhicules non autorisés à cette zone.


Les modalités minimales de mise en œuvre du côté piste sont les suivantes :


l’exploitant d’aérodrome est désigné comme référent sûreté ;


les organismes disposant de locaux ou de hangars sur la partie « piste non revêtue (gazonnée) » sont tenus d’établir, de mettre à
jour et d’appliquer un programme de sûreté décrivant les mesures qu’ils mettent en œuvre conformément à la réglementation
applicable, et de désigner un responsable sûreté ; les hangars dépendants de la partie « piste non revêtue (gazonnée) » doivent être verrouillés par un dispositif de
fermeture dissuasif.


La fermeture de ces hangars doit être systématique aux heures non ouvrables ;chaque utilisateur ou propriétaire d’un aéronef, basé ou non sur la
plateforme, devra veiller à la fermeture de l’appareil (clés ou dispositifs antivol) ;les clés des hangars et des aéronefs devront être mises en sécurité ;


Pour faire la synthèse de tout cela; je ne suis pas hostile, à toute mesure de sécurité bien au contraire, (je suis inspecteur du G-NAV) mais l'année dernière il m'est arrivé un accident pas banal.

- J'ai heurté à atterrissage en fin de roulage, avec un planeur dont j'étais cdt de bord, un piéton qui accompagnait le VI que je transportais; pour faire des photos.

Ce piéton à quitté la surveillance des membres du club en piste, et s'est trop approché du bord de piste; le planeur en fin de roulage moins maneuvrable

est venu heurté la tète du piéton avec le bout de l'aile; bilan: 15mn de coma et une nuit aux urgences en observation.

Tout se terminait bien; la GTA prévenue, décrétait que cet accident était un accident "domestique" !!! Les gendarmes du secteur prévenu me faisait souffler dans l’éthylotest (0) et une longue audition déposition s'en suivait.

Dans ce cas particulier je ne pense pas que le gilet fluo aurait changé les choses, seul la vigilance des membres en piste, qui auraient du interdire l'accès au bord de piste, est en cause.
Donc restons toujours vigilant et surveillons nous les uns les autres pour que tout se passe bien.

Bonne fin de saison.

MC

Il suivait son idée et il était surpris de ne pas avancer, oubliant qu'il s'agissait d'une idée fixe. Jacques Prévert
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Contrairement au casque et aux chaussures de sécurité, le gilet ne protège de rien (éventuellement partiellement de la pluie) il met en confiance celui qui le porte.

 

Affirmation parfaitement gratuite dont je suis le contre exemple. Et il y a peu de "chance" pour que je sois le seul!

C'est un point de vue que le nombre ne renforce pas. Même seul à être contre cela reste votre droit.

A terme certain porteur de gilet auront la certitude d'être prioritaire sur les planeur et là on comptera les morts.

Les réglements généraux n'empèche pas du tout l'erreur, voir l'encombrement des tribunaux pour infractions franchies par des prévenus pourtant au courant de ses règles.

Denis.

Bon vol.

Tout ce qui vol arrive au sol.
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Merci à tous pour vos réponses et plus particulièrement à SAM pour la référence des textes en vigueur (Arrété de police ref : 10-1286).

Sauf, pour ce qui nous concerne, la piste "gazonnée" n'est pas soumise aux mèmes règles que les zones de l'aéroport ou le gilet fluo est obligatoire avec le badge délivré par le préfet pour accéder à la zone aéroportuaire. Voir ci-dessous les articles dans l’arrêté nous concernant.

Il est bien précisé que nous devrions designer un responsable sureté.

 

DÉLIMITATION DES ZONES

Article 2 : Limites des zones constituant l’aérodrome.

L’ensemble des terrains constituant l’aérodrome de Rouen - Boos est divisé en trois zones :

- un côté ville dont l’accès à certaines parties est réglementé;

- un côté piste, constitué par une piste revêtue, dont l’accès est soumis à des règles spécifiques et à la possession de titres particuliers;

- un côté piste constitué par une piste non revêtue (gazonnée), dont l’accès est soumis à des règles spécifiques et à la possession de titres

particuliers;

Les limites de ces zones figurent sur les plans annexés au présent arrêté.

Elles font l’objet d’une signalisation particulière. Les éventuels aménagements des accès ou des clôtures, ainsi que toute

modification, même momentanée, sont soumis à l'accord préalable du Préfet après avis des services concernés.

 

Article 5 : Le côté piste - piste non revêtue (piste gazonnée)

 

La partie de l’aérodrome de Rouen-Boos incluant la piste non revêtue (gazonnée) est située « côté piste ». L’accès au côté

piste est réglementé de manière à empêcher l’accès des personnes et de véhicules non autorisés à cette zone.

Les modalités minimales de mise en œuvre du côté piste sont les suivantes :

l’exploitant d’aérodrome est désigné comme référent sûreté ;

les organismes disposant de locaux ou de hangars sur la partie « piste non revêtue (gazonnée) » sont tenus d’établir, de mettre à

jour et d’appliquer un programme de sûreté décrivant les mesures qu’ils mettent en œuvre conformément à la réglementation

applicable, et de désigner un responsable sûreté ; les hangars dépendants de la partie « piste non revêtue (gazonnée) » doivent être verrouillés par un dispositif de

fermeture dissuasif.

La fermeture de ces hangars doit être systématique aux heures non ouvrables ;chaque utilisateur ou propriétaire d’un aéronef, basé ou non sur la

plateforme, devra veiller à la fermeture de l’appareil (clés ou dispositifs antivol) ;les clés des hangars et des aéronefs devront être mises en sécurité ;

Pour faire la synthèse de tout cela; je ne suis pas hostile, à toute mesure de sécurité bien au contraire, (je suis inspecteur du G-NAV) mais l'année dernière il m'est arrivé un accident pas banal.

- J'ai heurté à atterrissage en fin de roulage, avec un planeur dont j'étais cdt de bord, un piéton qui accompagnait le VI que je transportais; pour faire des photos.

Ce piéton à quitté la surveillance des membres du club en piste, et s'est trop approché du bord de piste; le planeur en fin de roulage moins maneuvrable

est venu heurté la tète du piéton avec le bout de l'aile; bilan: 15mn de coma et une nuit aux urgences en observation.

Tout se terminait bien; la GTA prévenue, décrétait que cet accident était un accident "domestique" !!! Les gendarmes du secteur prévenu me faisait souffler dans l’éthylotest (0) et une longue audition déposition s'en suivait.

Dans ce cas particulier je ne pense pas que le gilet fluo aurait changé les choses, seul la vigilance des membres en piste, qui auraient du interdire l'accès au bord de piste, est en cause.

Donc restons toujours vigilant et surveillons nous les uns les autres pour que tout se passe bien.

Bonne fin de saison.

MC

Hello ! Les mesures en aire de manœuvre s'appliquent à vous, votre piste est par définition une aire de manœuvre (dont le gilet).

 

Les mesures de contrôle d'accès effectivement elles, sont différentes.

 

Sam

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C'est un point de vue que le nombre ne renforce pas. Même seul à être contre cela reste votre droit.

A terme certain porteur de gilet auront la certitude d'être prioritaire sur les planeur et là on comptera les morts.

Les réglements généraux n'empèche pas du tout l'erreur, voir l'encombrement des tribunaux pour infractions franchies par des prévenus pourtant au courant de ses règles.

Denis.

Bon vol.

 

Hélas, je ne suis pas le seul. Si les gilets haute visi ont été introduits dans les standards de l'industrie c'est suite à de très nombreux accident ayant comme facteur contributif majeur le fait que la victime n'a pas été vue ou pas à temps.

 

Quand à prévoir qu'on comptera les morts parce que les personnes porteuses auront la certitude d'être prioritaire c'est de l'ordre de la pure conjecture gratuite étayée sur rien, une idée en l'air pour avoir un argument à opposer.... Ce genre de gilet se porte partout depuis des années et si cela avait augmenté le nombre d'accidents on s'en serait aperçu depuis belle lurette.

Pour le porter moi même a titre professionnel, je peux te dire que cela ne donne l'impression de n'avoir rigoureusement aucune forme de priorité ou d'assurance supplémentaire, c'est plutôt l'inverse: quand on porte un tel gilet on a conscience que si c'est nécessaire c'est qu'il y a un danger réel majoré à cet endroit et on est d'autant plus vigilent.

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Il faut en porter au travail, au bord des routes , dans son loisir, cela ne risque t'il pas de devenir un vêtement comme un autre.....

Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
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Il faut en porter au travail, au bord des routes , dans son loisir, cela ne risque t'il pas de devenir un vêtement comme un autre.....

 

En même temps si tu est banquier ou secrétaire, en porter au travail....Tout les environnements ne présentent pas les même dangers.

 

Quand doit-on porter un vêtement de sécurité à haute visibilité?

La norme CSA recommande d'effectuer une évaluation des

risques présents dans chaque lieu de travail afin d'identifier les

risques existants ou les risques potentiels auxquels les travailleurs

peuvent être exposés lorsqu'ils exécutent des travaux ou une tâche.

Cette évaluation aide à identifier les risques que des travailleurs

soient heurtés par des véhicules en mouvement et les conditions

environnementales dans lesquelles les travaux sont exécutés. Le document

Réponses SST intitulé Évaluation des risques fournit de plus amples renseignements sur l'évaluation des risques.

Lorsqu'on

effectue une évaluation des risques dans une situation où un VSHV doit

être porté, il faut tenir compte des points suivants :

  • Le

    type et la nature des travaux exécutés – y compris les tâches de la

    personne qui porte le vêtement VSHV et celles des conducteurs.

  • La

    possibilité que des travailleurs soient exposés à la chaleur et/ou aux

    flammes (si c'est le cas, le port d'un VSHV résistant aux flammes

    s'impose).

  • Les conditions de travail, notamment les

    travaux à l'intérieur ou à l'extérieur, la température, le rythme de

    travail, l'intensité et le débit de la circulation, la visibilité.

  • L'environnement

    multiple du lieu de travail et l'arrière-plan (simple, complexe, milieu

    urbain, milieu rural, autoroute, équipement) au sein duquel les

    travailleurs doivent être vus.

  • La durée d'exposition des travailleurs aux divers dangers de la circulation, notamment la vitesse de circulation.
  • Les

    conditions d'éclairage et l'incidence des conditions météorologiques

    (ensoleillement, ciel entièrement couvert, brouillard, pluie ou neige)

    sur la lumière ambiante.

  • Les facteurs permettant de

    déterminer les délais et les distances de réaction nécessaires, y

    compris le volume de trafic, la taille des véhicules, leur vitesse

    potentielle, leur capacité de freiner rapidement et l'état de la

    chaussée.

  • Les mesures d'ingénierie et les mesures

    administratives déjà mises en œuvre (p. ex. des barrières qui séparent

    les travailleurs de la circulaire routière).

  • Les éventuelles distractions qui pourraient empêcher les travailleurs de porter attention aux dangers.
  • Les

    lignes de visibilité des conducteurs de véhicules, plus

    particulièrement dans les environnements où les véhicules circulent en

    marche arrière.

  • Les tâches qui doivent être « visuellement » identifiables par les autres travailleurs sur le lieu de travail.

Une

fois l'évaluation des risques achevée, l'employeur peut choisir les

mesures de maîtrise des risques appropriées. La première ligne de

défense pour assurer la sécurité des travailleurs consiste à maîtriser

la conception du lieu de travail et à réduire l'exposition des

travailleurs aux véhicules en mouvement (p. ex. à l'aide de barrières

matérielles et d'autres mesures d'ingénierie et mesures

administratives). L'utilisation d'un vêtement de sécurité à haute

visibilité doit demeurer le dernier recours contre les accidents en

offrant un avertissement additionnel aux conducteurs qui leur indique la

présence de travailleurs à pied dans ce secteur.

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Je reviens sur l'arrêté. Les mesures prévues par l'arrêté sont très vastes, en tant qu'utilisateur du côté piste vous devez effectivement désigner un responsable sûreté, mettre en place des mesures de fermeture des hangars, lister vos pilotes et invités, les faire badger, accompagner les invités, élaborer et tenir à jour un programme sûreté, faire délivrer des laisser passer pour tous vos véhicules, avoir un gyro, une radio, écouter la fréquence, avoir une autorisation de conduite sur les aires de manœuvre, j'en passe beaucoup, en statut de zone délimitée. C'est un domaine que je connais très bien.

 

S'il s'agit simplement de porter un gilet, c'est là que je suggérais de faire profil bas.

 

On peut discuter quinze ans du bien fondé des mesures, ça ne changera pas la réglementation, c'est une réglementation européenne, la même que celle qui s'applique à CDG, mot pour mot.

 

Toutes ces discussions mettent surtout en exergue la différence fondamentale qui existe entre le trafic commercial et le vol de loisir, à fortiori le vol à voile.

 

Les différents domaines aéronautiques sont presque étrangers les uns aux autres mais cohabitent dans l'espace aérien et parfois dans un même endroit.

 

Je vous laisse là dessus, si vous avez besoin de conseils réglementaires, je pense pouvoir vous éclairer, n'hésitez pas mais là joker sur ce genre de discussions.

 

Bien à vous.

 

Sam.

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Il faut en porter au travail, au bord des routes , dans son loisir, cela ne risque t'il pas de devenir un vêtement comme un autre.....

C'est le risque majeur, et le planeur n'a pas la possibilité de s'arrêter pour réduire le risque contrairement à toute activité au sol des deux partie concernée.

Il arrive fréquemment que les piétons "prioritaire dans les passages qui leurs ont réservés" s'y engagent sans même vérifier si le véhicule qui se présente à la possibilité de s'arrêter. Il faut plus que de la vigilance, une bonne dose d'anticipation est préférable.

 

Denis

 

Bon vol.

Tout ce qui vol arrive au sol.
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Il faut en porter au travail, au bord des routes , dans son loisir, cela ne risque t'il pas de devenir un vêtement comme un autre.....

 

Je vais monter une start-up qui fabrique des préservatifs fluo, je pense que je vais gagner du pognon, si y en a qui veulent mettre des tunes !!!

 

Eric

Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole... (Audiard)

http://www.touraine-planeur.org

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Contrairement au casque et aux chaussures de sécurité, le gilet ne protège de rien (éventuellement partiellement de la pluie) il met en confiance celui qui le porte.

 

Affirmation parfaitement gratuite dont je suis le contre exemple. Et il y a peu de "chance" pour que je sois le seul!

Histoire d'alimenter la discussion, il n'est pas prouvé non plus, dans ton cas particulier, que le port d'un gilet fluo t'aurait préservé de ta mésaventure. Il n'y a que toi pour l'affirmer, face à des gens qui n'ont pas les éléments pour analyser objectivement.

Ceci étant dit, j'admets bien volontiers que je suis un peu (beaucoup ?) de mauvaise foi...

J'aime bien alimenter ce genre de controverse...

Ce n'est pas une raison pour me prendre pour un complet demeuré. Un peu seulement.

Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...

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Il faut en porter au travail, au bord des routes , dans son loisir, cela ne risque t'il pas de devenir un vêtement comme un autre.....

Je vais monter une start-up qui fabrique des préservatifs fluo, je pense que je vais gagner du pognon, si y en a qui veulent mettre des tunes !!!

 

Eric

T'es à la bourre, ça existe depuis longtemps...

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Il faut en porter au travail, au bord des routes , dans son loisir, cela ne risque t'il pas de devenir un vêtement comme un autre.....

Je vais monter une start-up qui fabrique des préservatifs fluo, je pense que je vais gagner du pognon, si y en a qui veulent mettre des tunes !!!

 

Eric

T'es à la bourre, ça existe depuis longtemps...

Ah ? mer't ! Je connais les parfumés (dont roquefort) mais pas ceux là.

C'est qui ? Ca doit être rigolo

 

Eric

Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole... (Audiard)

http://www.touraine-planeur.org

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Il faut en porter au travail, au bord des routes , dans son loisir, cela ne risque t'il pas de devenir un vêtement comme un autre.....

En même temps si tu est banquier ou secrétaire, en porter au travail....Tout les environnements ne présentent pas les même dangers.

 

Quand doit-on porter un vêtement de sécurité à haute visibilité?

 

La norme CSA recommande d'effectuer une évaluation des

risques présents dans chaque lieu de travail afin d'identifier les

risques existants ou les risques potentiels auxquels les travailleurs

peuvent être exposés lorsqu'ils exécutent des travaux ou une tâche.

Cette évaluation aide à identifier les risques que des travailleurs

soient heurtés par des véhicules en mouvement et les conditions

environnementales dans lesquelles les travaux sont exécutés. Le document

Réponses SST intitulé Évaluation des risques fournit de plus amples renseignements sur l'évaluation des risques.

Lorsqu'on

effectue une évaluation des risques dans une situation où un VSHV doit

être porté, il faut tenir compte des points suivants :

  • Le

    type et la nature des travaux exécutés y compris les tâches de la

    personne qui porte le vêtement VSHV et celles des conducteurs.

  • La

    possibilité que des travailleurs soient exposés à la chaleur et/ou aux

    flammes (si c'est le cas, le port d'un VSHV résistant aux flammes

    s'impose).

  • Les conditions de travail, notamment les

    travaux à l'intérieur ou à l'extérieur, la température, le rythme de

    travail, l'intensité et le débit de la circulation, la visibilité.

  • L'environnement

    multiple du lieu de travail et l'arrière-plan (simple, complexe, milieu

    urbain, milieu rural, autoroute, équipement) au sein duquel les

    travailleurs doivent être vus.

  • La durée d'exposition des travailleurs aux divers dangers de la circulation, notamment la vitesse de circulation.
  • Les

    conditions d'éclairage et l'incidence des conditions météorologiques

    (ensoleillement, ciel entièrement couvert, brouillard, pluie ou neige)

    sur la lumière ambiante.

  • Les facteurs permettant de

    déterminer les délais et les distances de réaction nécessaires, y

    compris le volume de trafic, la taille des véhicules, leur vitesse

    potentielle, leur capacité de freiner rapidement et l'état de la

    chaussée.

  • Les mesures d'ingénierie et les mesures

    administratives déjà mises en uvre (p. ex. des barrières qui séparent

    les travailleurs de la circulaire routière).

  • Les éventuelles distractions qui pourraient empêcher les travailleurs de porter attention aux dangers.
  • Les

    lignes de visibilité des conducteurs de véhicules, plus

    particulièrement dans les environnements où les véhicules circulent en

    marche arrière.

  • Les tâches qui doivent être « visuellement » identifiables par les autres travailleurs sur le lieu de travail.
Une

fois l'évaluation des risques achevée, l'employeur peut choisir les

mesures de maîtrise des risques appropriées. La première ligne de

défense pour assurer la sécurité des travailleurs consiste à maîtriser

la conception du lieu de travail et à réduire l'exposition des

travailleurs aux véhicules en mouvement (p. ex. à l'aide de barrières

matérielles et d'autres mesures d'ingénierie et mesures

administratives). L'utilisation d'un vêtement de sécurité à haute

visibilité doit demeurer le dernier recours contre les accidents en

offrant un avertissement additionnel aux conducteurs qui leur indique la

présence de travailleurs à pied dans ce secteur.

J'ai côtoyé nombre d'entreprises qui n'ont jamais évalué tous ces points, mais se sont contentées d'appliquer bêtement la doxa des assurances...

Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend...

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Ah ? mer't ! Je connais les parfumés (dont roquefort) mais pas ceux là.

C'est qui ? Ca doit être rigolo

 

Eric

http://www.leroidelacapote.com/951-large_default/preservatif-love-light.jpg

Une "grosse" !

Modifié par CPT

 

La philanthropie de l'ouvrier Charpentier est bien connue !Tout en avance d'un jour Une même passion, 2 sites :

https://bia-z-and-aerologic.jimdosite.com/

f7052aaf-1d1b-4b5a-84ad-0b1461559131.jpg

https://cpt-promet.s3.eu-west-1.amazonaws.com/promet/index.html

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Il y a quand même 2 poids et 2 mesures.

 

Par exemple :

 

-Les pistes sont bordées de balises et de signaux qui sont de vrais dangers si on les touche avec une aile au roulage.

Nous avons eu au moins un planeur détruit suite à une collision avec un panneau "Stop" réglementaire. Réglementaire, taillé pour casser en cas de contact avec un Airbus, il n'a pas bronché quand une aile est venue le chatouiller.

 

-Je me souviens de l'incursion en piste d'un véhicule de pompier alors qu'un attelage était au décollage. Un avion seul aurait sans doute était gêné, mais sans plus. Là, on a frisé la cata.

 

-Le posé contre QFU d'un remorqueur est toujours vu comme une hérésie, alors qu'il permet d'éviter un passage de largage de cable puis une courte finale au dessus de planeurs alignés

 

...

Tout ça pour dire que ces vrais dangers propres à notre activité ne sont pas pris en compte par les "autorités", alors que les risques potentiels sont largement couverts, analysés et documentés.

 

Mais avons nous vraiment besoin et envie que ces risques spécifiques soient relevés ? Le risque de se voir qualifiés de fous dangereux dont la pratique est incompatible avec le règlement des aérodromes est important. C'est un coup à se faire virer ?

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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