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Réaction À Article Dans Dernier Magazine Vol À Voile


Pierre

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Je viens de lire l'article intitulé "réflexion sur l'avenier des clubs de vol à voile en général" de Jean-Michel Arzinc paru dans le dernier numéro (n°178) de la revue vol à voile.

 

Il conclue par " ce texte n'a pas pour but de donner des solutions mais de lancer un débat, urgent, sur l'avenir du vol à voile au sein de la révolution mondiale que nous subissons".

 

Et bien, je prends l'auteur au mot et ré-ouvre ce débat ici car je ne partage pas du tout ses idées!

 

Si j'ai bien compris ses propos et pour résumer, le vol à voile associatif tel que nous l'avons connu c'est fini! Il va inéluctablement falloir basculer vers un mode de fonctionnement anglo saxon où le bénévolat aura disparu au profit de structures professionnelles et où les machines seront privées.

 

Quelques extraits :

"Il paraît indispensable aux clubs de s'orienter vers une sous-traitance de la formation de base et de l'entretien à des sociétés à but lucratif".

"Il paraît indispensable d'inciter les membres du club à acquérir quelques machines de son parc..."

"Le seul moyen pour les moins argentés d'entre nous de continuer à voler est de "sous-mutualiser" l'usage d'un planeur dont ils possèderont une part plus ou moins grande".

 

 

J'avoue ne pas partager cette vision du vol à voile tel que la prédit (prône?) l'auteur de cet article.

 

J'ai débuté le vol à voile à 15 ans il y a plus de trente ans et j'ai été éduqué par les anciens de mon club dans cet esprit associatif (loi de 1901) fondé sur le partage et le bénévolat. C'est grâce à ce système que j'ai pu apprendre à piloter à des tarifs plus que raisonnables, à voler sur de belles voire très belles machines que je n'aurais jamais pu m'acheter. Je suis aujourd'hui instructeur, pilote remorqueur et trouve tout à fait naturel, souhaitable et nécessaire de donner de mon temps en retour à mon club.

C'est grâce à tous les bélévoles du club que l'on peut continuer à investir régulièrement dans de nouvelles machines (faites le calcul : l'économie d'un salaire annuel vous permet d'acquérir une machine nouvelle en deux ou trois ans).

 

Je ne veux pas croire à un vol à voile où l'on aurait d'un côté les propriétaires privés payant pour toutes leurs prestations et d'un autre les débutants ou les moins fortunés payant pour être formés puis voler uniquement sur de vieilles machines dépassées.

Pour moi, le vol à voile, ce n'est pas uniquement aller au terrain les seuls jours où il fait beau, pour prendre une machine, circuiter, se reposer puis rentrer chez soi après avoir fait un chèque pour payer les prestations dont on a bénéficié. Pour moi, c'est aussi et surtout aller au terrain, retrouver les amis, participer à l'activité du club que ce soit en vol (instruction,...) ou au sol (entretien des locaux ou des machines,...), partager, discuter,...

 

Allez sur les terrains de vol à voile un peu partout en France et comparez l'ambiance, l'activité et le parc machine en fonction des statuts du clubs, de la proportion du nombre de propriétaires privés, du nombre de salariés. Pas sûr que ce soient ceux qui rejoignent le modèle économique proposé par l'auteur où il fasse le mieux vivre..;

 

Gliders pilots do it better
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Salut, je ne suis plus abonné à la revue et sur Annecy pas facile à trouver. Quelqu'un aurait-il la gentillesse de poster un lien ou de m'envoyer un scan du sujet en question ? Qui connait l'auteur ?

merci. Analyse promise en retour.

à bientôt et bond vols.

Thierry

Détendez-vous, ça va bien se passer !
www.nauleausport.fr

bigdays.eu

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Salut,

je ne peux que partager l'avis de Pierre sur l’article cité. A proximité de chez moi, j'ai les deux types de structures : un petit club tout bénévolat mais avec de belles machines et un club très privé où trois personnes sont employées à plein temps. Faisant partie des "moins fortunés" j'ai vite opté pour le petit club où les tarifs sont deux à trois fois moins chers. Et dans ce joli petit club, je retrouve l'esprit d'entraide qui fait que ce sport individuel est aussi un sport d'équipe !

Il faut que de tels clubs continuent à exister pour renouveler le "cheptel" de pilotes dans toutes les catégories sociales.

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Il n'y a pas problème à ce que les 2 modèles coexistent sachant que le modèle commercial a un fort désavantage compétitif, la TVA et l’impôt

sur les sociétés commerciales et jouent sur la disponibilité et le service.

Par expérience, la création d'une école privée (avion) a ultimement largement profité au club qui en redoutait la concurrence et a tout fait pour l'éviter

les "clients" s'inscrivant au club pour bénéficier du parc machine et des tarifs.

Enfin,et malheureusement la pratique club n'est pas toujours compatible avec la contrainte de plus en plus prégnante de

l'activité professionnelle. Le modèle de l'aviation populaire n'est malheureusement plus viable dans une sociétés ou

le temps de loisir est compté.

Je n'ais pas lu l'article mais pour info on trouvait sur ce site un squale à 500 euros et un Ka6e (que j'ai acheté) à 6500 euros, (entre le prix d'une mob

d'occasion et d'un scooter milieu de gamme) et on trouve de machines compétitives entre 10000 et 20000 euros .

Enfin vieilles machines dépassées:avec les machines modernes on se cogne régulièrement au bord après 2 ou 3 heures de vol sauf à prendre

le risque d'une vache,une machine ancienne permet d'exploiter la journée "piano".

Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
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Cet article ne fait que décrire l'état actuel de nos Clubs. La citation de De Gaulle reste d'actualité. Bien sûr que le mutualisme que décrit Pierre est ce qui nous a guidé. Bien sûr que cette manière de fonctionner est adaptée à notre culture, à notre amour du Vol à Voile. Mais qu'en est-il dans nos Clubs ? Dans votre Club ? Je vois dans cet article non pas une menace mais un avertissement. Le problème n'est pas de savoir si notre système mutualiste va mourir mais quand. Aussi, faut-il sans doute réagir. En empêchant les pilotes d'acheter une machine ? Ça serait suicidaire. En s'adaptant à cette mutation ? Sans doute ! Mais comment ? C'est à nous de trouver, à nos dirigeants fédéraux, dont fort peu ne possèdent pas une machine. Force est de constater les difficultés financières et de recrutement de nos Clubs, les difficultés de trouver un bénévolat "à l'ancienne". Qui va chercher le BO d'un planeur spontanément, va ranger sa machine dans le hangar spontanément, va s'occuper d'un VI de circonstance spontanément ? Les plus vieux du Club, sauf exception. Ne parlons pas des travaux d'hiver : L'entretien des remorques, des véhicules de piste, des hangars, du Club House, l'évacuation des poubelles... que ne doit-on insister, et ce sont toujours les mêmes qui le font, et qui vieillissent, tranquillement. Doit-on attendre d'être aux frais réels ? C'est ce qui se passe aux Etats-Unis, où, me dit-on, on paye jusqu'à 150 € (ou dollars) de l'heure. Le modèle Anglais qui est décrit dans l'article est plus solidaire et accessible aux moins fortunés. Pourquoi ne pourrait-on pas trouver un modèle français qui préserve notre culture aéronautique ?

Quant à la professionnalisation de la formation et de l'entretien, ne doit-on pas cette évolution à l'acceptation des règles EASA par les vélivoles européens ? Pourquoi ne pourrait-on pas créer une fédération européenne qui à l'instar des Clubs de plongée ou des Clubs d'ULM, règleraient leurs problèmes médicaux ou administratifs en interne, créeraient ses propres contraintes au lieu de les confier à des administrations tatillonnes et aveugles et qui imaginerait les modèles mutualistes qui s'y associeraient. Pourquoi un Pégase est-il traité comme un avion de ligne par nos chers membres de l'administration française et même européenne? Alors une question se pose : Que faisons nous? Cette question s'adresse à chacun d'entre nous et aux Dirigeants de la FFVV.

Alors oui, je pense également qu'un débat est nécessaire et même urgent.

 

Amitiés à tous et bons vols, solidaires, réunis et non pas personnels et clivants.

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Je viens de lire l'article intitulé "réflexion sur l'avenier des clubs de vol à voile en général" de Jean-Michel Arzinc paru dans le dernier numéro (n°178) de la revue vol à voile.

 

Il conclue par " ce texte n'a pas pour but de donner des solutions mais de lancer un débat, urgent, sur l'avenir du vol à voile au sein de la révolution mondiale que nous subissons".

 

Et bien, je prends l'auteur au mot et ré-ouvre ce débat ici car je ne partage pas du tout ses idées!

 

Si j'ai bien compris ses propos et pour résumer, le vol à voile associatif tel que nous l'avons connu c'est fini! Il va inéluctablement falloir basculer vers un mode de fonctionnement anglo saxon où le bénévolat aura disparu au profit de structures professionnelles et où les machines seront privées.

 

Quelques extraits :

"Il paraît indispensable aux clubs de s'orienter vers une sous-traitance de la formation de base et de l'entretien à des sociétés à but lucratif".

"Il paraît indispensable d'inciter les membres du club à acquérir quelques machines de son parc..."

"Le seul moyen pour les moins argentés d'entre nous de continuer à voler est de "sous-mutualiser" l'usage d'un planeur dont ils possèderont une part plus ou moins grande".

 

 

J'avoue ne pas partager cette vision du vol à voile tel que la prédit (prône?) l'auteur de cet article.

 

J'ai débuté le vol à voile à 15 ans il y a plus de trente ans et j'ai été éduqué par les anciens de mon club dans cet esprit associatif (loi de 1901) fondé sur le partage et le bénévolat. C'est grâce à ce système que j'ai pu apprendre à piloter à des tarifs plus que raisonnables, à voler sur de belles voire très belles machines que je n'aurais jamais pu m'acheter. Je suis aujourd'hui instructeur, pilote remorqueur et trouve tout à fait naturel, souhaitable et nécessaire de donner de mon temps en retour à mon club.

C'est grâce à tous les bélévoles du club que l'on peut continuer à investir régulièrement dans de nouvelles machines (faites le calcul : l'économie d'un salaire annuel vous permet d'acquérir une machine nouvelle en deux ou trois ans).

 

Je ne veux pas croire à un vol à voile où l'on aurait d'un côté les propriétaires privés payant pour toutes leurs prestations et d'un autre les débutants ou les moins fortunés payant pour être formés puis voler uniquement sur de vieilles machines dépassées.

Pour moi, le vol à voile, ce n'est pas uniquement aller au terrain les seuls jours où il fait beau, pour prendre une machine, circuiter, se reposer puis rentrer chez soi après avoir fait un chèque pour payer les prestations dont on a bénéficié. Pour moi, c'est aussi et surtout aller au terrain, retrouver les amis, participer à l'activité du club que ce soit en vol (instruction,...) ou au sol (entretien des locaux ou des machines,...), partager, discuter,...

 

Allez sur les terrains de vol à voile un peu partout en France et comparez l'ambiance, l'activité et le parc machine en fonction des statuts du clubs, de la proportion du nombre de propriétaires privés, du nombre de salariés. Pas sûr que ce soient ceux qui rejoignent le modèle économique proposé par l'auteur où il fasse le mieux vivre..;

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Quand on regarde l'évolution de la société, le seul modèle qui perdure est celui du client qui paye pour un service.

Malheureusement, le modèle associatif que nous connaissons (payez ET bossez !), fait figure d'OVNI au milieu de cette société du "payez, vous aurez".

Les deux seules échappatoires :

- des clubs suffisamment gros et fortunés pour se payer les services d'un professionnel de l'accueil / organisation / formation / remorquage / entretien (mode de fonctionnement actuel des gros, voire très gros clubs),

- des associations de propriétaires privés qui paieront pour toutes les servitudes: entretien, remorquage, location de hangar, etc.

 

A+

 

Matt

La différence entre Dieu et un pilote??? Ben Dieu, lui, il ne se prend pas pour un pilote...

http://caenfalaiseplaneur.free.fr/

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Et pis faut prendre en compte le reflet de la société civile qui n'est plus tip top de nos jours. La société veut être "protégée" par un environnement administratifs, et on n'y échappe pas... on a beau se cacher au fond de notre niche, le système nous retrouve.

Exemples récents :

- un pilote de ligne frappadingue se suicide avec 150 passagers -> l'europe sort un super questionnaire médical sur nos activités sexuelles et autres affections neurologiques. Je suis pilote de planeur et pas de ligne, si je me suicide, ça fera 1 mort...

- des avions piratés font exploser des tours de bureau -> le ministère de la défense interdit le survol des sites sensibles en france. Heu, vous pensez qu'un espion ou un pirate va vérifier la loi avant de déposer son plan de vol...

Et la liste est longue... la connerie humaine est "no limit" même pour nos énarques et autres X, aucune catégorie socio-professionnelle n'échappe à ses "cas sociaux"

 

Bref, on ne peut pas faire grand chose sur cet état de la société auquel on participe. Les trucs à risque, les politiques (et donc "nous") n'en veulent plus, ça fait tâche...

Et moi, vélivole, quand je vois tout ces trucs, ça me gave. Et petit à petit, le crabe sociétal finit par vous ronger l'os. Ben, on va voir jusqu'où on peut tenir tel que nous sommes... sinon il reste le planeur ulm, le parapente, l'aéromodélisme

 

Une idée alacon : notre voiture de piste... qui est normale (pas assurée, pas de ctrl tech, pas de...)... sauf qu'elle a les clés sur le contact (forcément), qu'elle est ouverte, qu'un gamin peut la prendre (il n'y a pas de gardien, on est trés petit) et aller se farcir un cycliste (la ch'tite route qui jouxte le terrain est super chouette). Et là, on fait quoi ? On a beau mettre propriété privée, un panneau sens interdit, le panneau aviation etc etc... il y a de grande chance que le club mette les clés sous la porte. Ca va porter plainte, on va rappeler les risques de ce sport dans un cadre touristique, le bruit...etc etc

 

J'imagine le pire mais en y réfléchissant bien, ça tient à pas grand chose

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Quand on regarde l'évolution de la société, le seul modèle qui perdure est celui du client qui paye pour un service.

Malheureusement, le modèle associatif que nous connaissons (payez ET bossez !), fait figure d'OVNI au milieu de cette société du "payez, vous aurez".

Les deux seules échappatoires :

- des clubs suffisamment gros et fortunés pour se payer les services d'un professionnel de l'accueil / organisation / formation / remorquage / entretien (mode de fonctionnement actuel des gros, voire très gros clubs),

- des associations de propriétaires privés qui paieront pour toutes les servitudes: entretien, remorquage, location de hangar, etc.

 

A+

 

Matt

 

Pas tout à fait d'accord.

 

Notre système associatif, c'est : bossez et vous paierez moins !

 

Après, ne pas oublier que le pouvoir d'achat des gens diminue et que tout ce qui peut permettre de faire des économies se développe de plus en plus (le covoiturage est un bon exemple,...).

 

Alors, je veux être optimiste en penser que notre système a encore sa carte à jouer;

Gliders pilots do it better
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L'avenir du vol à voile....

 

pas simple.

Je remercie mon club, quand, tout petit, j'ai été formé pour une somme raisonnable. La contre partie de cette formation et son faible prix associé: le temps passé sur le terrain, le temps passé à gratter les planeurs...J'ai même quelque part appris durant ces longues journées mon métier d'aujourd'hui...

 

Mais ça, c'était avant... Maintenant, à titre personnel, je ne peux plus y consacrer autant de temps et je suis passé du coté obscur avec une machine perso et une moulinette dans le dos. Je me fais super plaisir en campagne, je redécouvre le vol à voile de ma jeunesse qui se cantonnait au local et là, j'y vois comme un soucis de nos jours..

Il y a maintenant de multiples loisirs qui permettent de s'évader, de faire des choses extraordinaires et ce , pas forcément pour une poignée de figues... De mon point de vue à moi (...), il faut faire rêver les nouveaux pratiquants en sortant du local au plus vite, en découvrant le vol à voile . Faire des ronds dans le ciel, ça va 5mn, aprés on se lasse et le pratiquant va ailleurs, pas forcément parce que ça coûte cher, mais par lassitude.

 

OK, c'est pas simple de trouver un instructeur (ou un pilote tout court ) qui va partir en circuit avec un nouveau pilote pour lui montrer comment il faut faire quand on voit plus le terrain. Mais l’émerveillement est là et la dynamique du vol à voile avec.

 

Bon, je retourne faire mes planeurs ..modèles réduits.

 

OLivier

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Pierre,

C'est une question de taille critique : un club qui pourrait envisager l'emploi d'un salarié, et d'en faire l'économie pour financer de belles acquisitions, est déjà une belle structure dont le modèle économique semble viable.

Combien sont dans ce cas ?

 

Les constations de cet article sont réelles :

- essouflement des bénévoles

- augmentation des coûts des belles machines.

Et ce n'est pas prêt de s'améliorer. Je rajouterai l'inadaptation et l'incompétence des équipes dirigeantes face à ces défis.

 

La solution proposée d'un mix privé/club est incontournable dans les petits clubs.

 

Il faut aussi remettre en cause la pratique systématique de l'école de début dans toutes les associations. Cela demande bien trop de ressources pour un résultat (en finance, activité, vie de l'asso) de plus en plus faible. , et ne peut que limiter l'accroissement des compétences des pilotes déjà formés (puisque les ressources d'encadrement sont bouffées par l'école de début).

Bref, sauf cas de quelques passionnés d'instruction de début, et il y en a heureusement, je pense que cette activité est dévoreuse de ressources pour un résultat décevant devenu inacceptable pour les petits clubs.

 

Il nous manque

- un modèle de co-propriété privés/clubs qui permettrait de préserver le patrimoine de chacun tout en mutualisant les moyens : c'est un travail de notaire

- un modèle fédéral qui puisse dispenser les clubs qui le désirent de faire de la formation de début, sans pour autant perdre l'agrément FFVV.

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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Pour ma part ce qui me dérange un peut dans l'article c'est:

 

" Il en est qui ont acquis de vieilles machines par nostalgie ou à titre conservatoire, ou bien parce qu'ils ont conscience que la machine ne fait pas le pilote"
En premier " vieilles" je préfére "anciens" c'est un peu moins péjoratif, tout comme composite à la place de plastique, mais là je pinaille.

Donc pour lui quand on a un planeur ANCIEN on est soit nostalgique ou collectionneur, ont peut aussi avoir un planeur ancien pour le plaisir de son pilotage et des sensations qui sont souvent très différentes des planeurs composites.

Il est également vrai que pas mal de vélivoles dans les clubs préfèrent voler sur un Ventus 2 que sur un Javelot ou Ka8 ce qui n'est pas le même investissement pour les clubs en terme d'achat et d'entretien ! certaines personnes restent à 25kms du terrain avec des machines de hautes performances... (ça fait peut être DU BIEN à leur ego).

Pour mon expérience (il y a environ 15ans) quand j’étais jeune lâché on faisaient quelques vols sur Alliance et après on étaient lâchés sur le seul Pégase du club, nous nous retrouvions donc à 3 ou 4 sur le seul Pégase... il y avait 1 Bijave au fond du hangar qui ne volait presque jamais, je me suis donc fait lâché dessus et j'avais le Bijave pour moi tout seul pendant que les autres grognaient quand il fallait descendre pour laisser la place au suivant!!
Je vol régulièrement sur des planeurs très anciens et je me fait plaisir à leur commande!

Je pense également qu'il y a autant de velivoles que de façons de se faire plaisir en vol, soit par une balade autour du terrain, où en compétition ou tout autre manière de voler.

 

Benoit.

Modifié par ben60
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Bonjour
Tout d’abord, je souhaite remercier Jean-Michel Arzinc d’avoir pris le temps d’écrire cet article et Pierre d’avoir initié le débat sur le forum.
A titre personnel, je partage l’analyse de l’article mais comme Pierre je ne partage pas les solutions proposées.
Le modèle proposé dans l’article ne fonctionne pas. Pour testé la professionnalisation dans notre club pendant 5 ans, on constate le développement d’une pratique consumériste du type : « il y a des professionnels qui sont là pour ça…pour moi » ce qui use les bénévoles qui interviennent en parallèle des pros et même les professionnels qui sont alors obligés de reprendre à leur charge les tâches autrefois prises en charge par les bénévoles qui ne se retrouvent pas dans ce modèle et ont pris leurs distances.
Par ailleurs, pour créer une école professionnelle, il faut au moins 2 salariés : 1 dans le planeur, l’autre dans le moyen de lancement, la location de locaux, du matériel, des assurances, etc…On peut facilement imaginer des frais annuels de 100K€ pour former combien de pilotes ? En partant sur un temps de formation de 25 heures de vol par pilote et une capacité du centre de formation de 1000 heures par an, cela fait 40 stagiaires et un coût de 2500 € par stagiaire !!!! Seuls les très gros clubs ont les moyens de professionnaliser l’activité.
A contrario, on pourrait parler de clubs exemplaires comme « planeur passion » de Mayenne passé de 0 à 30 adhérents en 5 ans, qui a son club-house dans une caravane et ses planeurs stockés sous une tente. Planeur Passion est dans une phase pionnière, se développe. Cette phase pionnière aura bien sûr une fin ; il faut être réaliste, mais cela montre qu’il y a la place au développement de l’activité si l’engagement des membres est là.
Comme Jean-Michel, je pense que le modèle actuel est mort, que nous n’échapperons pas a une rupture dans la pratique. Pour ma part, j’attends avec impatience l’Euroglider, je m’intéresse à l’évolution des machines telles le Silent. Je rêve que la fédé se batte avec les autres fédérations européennes pour une « part glider ». Dans les clubs, nous avons besoin de simplifier diminuer les tâches sous peine de finir d’user les derniers bénévoles. Le maître mot devrait être « moins de contraintes ; plus de convivialité » , malheureusement, ce n’est pas la politique fédérale qui « garde le cap »

Modifié par toni_49
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Salut,

Si on mutualise la formation de base dans certains club, ne nous leurrons pas: les élèves formés à un endroit B n'auront que très peu envie de revenir à l'endroit A qui les avait redirigé mais pas accueillis...

 

Un club qui forme est un club qui accueil, et donc qui fidélise.

Je met au défi le vol à voile de survivre à long terme sans une "formation de proximité (géographique)".

 

Alors oui former est chronophage et prend de l'énergie. Peut-être vaut-il mieux optimiser l'énergie en réduisant les dépenses d'énergies inutiles dans des tâches administratives automatisables et autres contraintes que l'on aimerait ne plus avoir à gérer. On a alors plus de temps pour notre cœur d'activité : voler et faire voler en convivialité.

 

 

Bons vols

mes photos aéro sur EchoMike.free.fr

Parceque le ciel est merveilleux

Pour que voler soit toujours un plaisir

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C'est un risque à courir.

Le mode de fonctionnement actuel nous mène directement dans le mur. Quel est le "déchet" (je n'aime pas ce mot) dans la formation de début ? Avec un faible nombre d'élèves, on a vraiment l'impression de ramer sans les pagaies.

 

Il faut réfléchir à des alternatives. Et avec la charge administrative des ATO (ou de leur avatar) qui va arriver, je ne vois pas comment continuer.

 

Présenter une offre cohérente d'évolution campagne/montagne à des gens déjà formés est une alternative. Pour ça, il faut du matos que les clubs ne peuvent plus s'offrir. C'est là qu'un partenariat privé/club est à définir.

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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Quelle est l'opinion de nos dirigeants fédéraux ?

Pensent-ils que le Vol à Voile français va bien ?

Aucune mutation n'est-elle en cours ?

N'existe-t-il pas une modification du profil du vélivole ?

Garde-t-on l'espoir d'inverser la décroissance des effectifs, du bénévolat, des subventions, de la simplicité administrative en continuant à agir de la même manière que ces dix ou quinze années passées ?

Quelles sont les actions en cours à ce sujet ? Quelles sont nos perspectives ?

 

Pour utiliser un oxymoron, ce silence n'est-il pas assourdissant ?

 

Amitiés à tous.

 

JM

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Au plan général les associations ne disparaîtront pas pour une simple raison : le budget cumulé des associations en France est de 70 milliards d’euros, ou 3,5% du PIB, soit plus que l’hôtellerie et la restauration (2,6%) et autant que l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire réunies (3,4%).

 

De plus en plus d'entre elles notamment les grosses, incitées par l'état se lancent dans une politique mercantile de services qui ne répond pas à l'esprit associatif et qui dans certaines activités moins "grand public" comme la nôtre entraînera la disparition des petites et moyennes associations mais aussi la destruction de ce maillage national si important pour nous (défense de tous les espaces ).

 

C'est le rôle politique des dirigeants et des fédérations de définir et défendre les règles acceptables pour vivre et se développer.Les associations ont un rôle politique, économique, social et stabilisateur indéniable.A ce titre elles doivent bénéficier d'un cadre privilégié .

Beaucoup cherchent dans l'association autre chose qu'une pratique ou un service.

 

Dans notre activité, c'est bien évidemment la lourdeur des réglementations et autres pesanteurs administratives qui entraînent l'usure et la démobilisation des dirigeants et à terme la disparition des associations.

 

Certaines fédérations s'en tirent mieux que d'autres et voient leurs effectifs grimper tandis que nous voyons les nôtres fondre. Quand on charge la mule au lieu de l'alléger, on ne peut se plaindre qu'elle avance moins vite.

 

Inutile d'opposer club et privés c'est un faux débat ; les privés sont souvent des moteurs bien plus qu'auxiliaires.
Je crois beaucoup à la formule: le club forme et facilite la privatisation. Nous devons offrir des pratiques multiples et être très attentifs aux évolutions technologiques avec des machines modernes et séduisantes permettant la formation autonome qu'elles viennent de l'ULM ou d'ailleurs car ce serait une avancée considérable.

 

Parallèlement Il est certain que sans remise en question des différents contraintes (navigabilité ,formation ,médical etc..) qui nous asphyxient ,rien ne sera possible .La fédération actuelle ne va pas dans ce sens je dirai même qu'elle va plutôt dans l'autre mais gardons l'illusion ou tout au moins l'espoir d'une prise de conscience collective.

 

Philippe Chiossone

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Bonjour à tous,

 

Je n'ai toujours pas lu l'article, désolé, aussi je ne m'exprimerai pas dessus. Beaucoup de vos réponses sont pleins de bons sens et d'observations pratiques, issues du terrain.

 

J'aurais tout de même deux remarques à faire :

le nom de JM Arzinc n'apparait pas dans les résultats de ce forum. Cela peut certes signifier qu'il n'a jamais publié dans ce forum. Mais ça peut aussi signifier qu'il s'agit d'un pseudo. Et ce nom sent le pseudo de loin. Google est sec au sujet de cet auteur. Ma question est : quelqu'un qui ne signe pas de son nom est-il de confiance ?

 

La seconde est de vous renvoyer à la lecture du dossier que j'ai publié dans le numéro de janvier 2015 de VAV mag sur la fidélisation des pilotes. J'y donnais à la parole à 8 dirigeants ou chefs-pilotes de club qui ont réussit à augmenter le nombre de leurs adhérents. Preuve est donnée que l'évolution à la baisse des effectifs n'est pas inéluctable. Vous le trouvez sur mon site avec l'accord de Jean Molveau.

 

Le modèle des clubs est ce que les dirigeants et les adhérents en ferons. Encore une fois je n'ai pas lu l'article et je ne porterai pas d'avis dessus. La seule chose dont je sois sûr est que si la société évolue, alors les clubs doivent s'adapter pour ne pas mourir. Comme je le dis souvent les associations ne vivent que parce qu'elles se renouvellent.

 

Connaissant la capacité et la ténacité des vélivoles, de tous âges, je pense que le modèle bénévole à de beaux jours devant lui, Il y a tout de même un moment où la présence d'un instructeur salarié permanent apporte un meilleur suivi en matière de sécurité. A chacun de trouver son équilibre de fonctionnement.

Modifié par Thierry Nauleau

Thierry

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Si 8 Clubs ont réussi à augmenter leurs effectifs, cela est-il significatif ? Pourquoi une recette ne s'est-elle pas fait jour ? Si c'est le cas, pourquoi n'est-elle pas appliquée ? D'autre part, comment peut-on avoir une réaction à un article non lu ? Ou alors, c'est une réaction aux réactions? Une réaction en chaîne en quelque sorte. Pour ma part, je me moque de savoir qui est l'auteur. Seul le propos me semble intéressant, qu'on soit pour ou contre. Alors lis le texte et dis nous ce que tu en penses.

Amitiés

 

Jean-Marie Alard

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Merci Daniel ; ) Cher JMA, votre article est fort bien documenté et bien écrit, mais on ressens à sa lecture, qu'il est le fruit de luttes et de tensions internes.

Comme l'a dit plus tôt dans ce forum Philippe Chiossone, rien n'oppose les privés et les adhérents associatifs, ils sont bien complémentaires.

 

Pour m'être intéressé depuis plusieurs années à l'économie des clubs, j'ai constaté que presque chaque fois qu'une mutualisation était contractualisée, cela devenait source de tensions, finalement néfastes à l'image et au développement du club. Autrement dit je pense que l'achat d'une machine doit être parfaitement assumé par son propriétaire. Le prêt n'en reste pas moins interdit. Entre personnes de confiance, c'est même une forme de reconnaissance qui est la plupart du temps très appréciée.

 

Au vu du nombre d'Arcus et d'ASW29, désormais acquis neufs par des clubs, il est clair que les structures capables de dépasser 100 licenciés à l'année pourront continuer à le faire. Une beau planeur est aussi un élément de motivation et de fidélisation des pilotes. Mais l'on n'apprend pas à piloter sur une formule 1.

 

La formation des pilotes est en général précédée d'une étape que n'a pas évoqué JMA, à savoir le recrutement des adhérents, voire la fidélisation.

Si le club est bien organisé et que la formation permet de former des pilotes satisfaits, alors le bouche à oreille fait le reste. Les effectifs augmentent et l'association à la possibilité de salarié un premier instructeur. Au passage, ne négligeons pas l'étape d'un premier instructeur saisonnier.

 

Plus que la réglementation, c'est l'économie des clubs qui impose le choix de professionnaliser ou pas. Notre activité est dépendante de la météo et pour cette raison il est plus que dangereux d'établir des prévisions de profit. C'est, je crois, la raison pour laquelle, le vol à voile sous forme d'entreprise ne peut pas fonctionner en France, hormis dans les régions qui voient le soleil plus de 300 jours par an.

 

La forme associative, dans sa diversité, à encore de beaux jours devant elle. Elle doit continuer à évoluer pour survivre.

Thierry

Détendez-vous, ça va bien se passer !
www.nauleausport.fr

bigdays.eu

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