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Statistiques Mondiales Accidents


JMC

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Bonjour à tous,

La revue Gliding International vient de publier les statistiques mondiales sur le vol à voile et les accidents mortels, établies chaque année par John Roake pour l'IGC. Je ne reporte que les pays ayant plus de 1000 licenciés (environ), sinon la statistique ne vaut rien.

La France fait encore bien pire que l'an passé, elle juste derrière la Pologne pour le rapport mortalité/licenciés (0,9 contre 1,2) mais en tête de liste noire pour le taux rapporté au nombre de planeurs (4,2).

En 2012, nos taux étaient respectivement de 0,9 (inchangé) et 4,2 (inchangé). La Suisse et l'Italie, qui étaient pire que nous, sont cette année au taux zéro. Nous n'avons donc aucune amélioration, mais les autres, oui, sauf la Pologne.

 

Est il possible d'avoir un commentaire de la part de nos lumières fédérales?

Petites observations "en passant":

- les pays où le VV est le moins subventionné sont ceux à plus bas taux de mortalité.

- les pays où le vol de nuage est encadré, enseigné et autorisé, même en compétition, ont un taux nul.

Bonne réflexion!

jm

 

 

http://topfly.free.fr/MORTALITE2013.jpg


 

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- les pays où le vol de nuage est encadré, enseigné et autorisé, même en compétition, ont un taux nul.

 

Combien d'accidents sont dus au vol en IMC ?

 

A ce qu'il parait parler italien réduirait sensiblement les risques d'accidents :ph34r:.

Modifié par TOKYO
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- les pays où le vol de nuage est encadré, enseigné et autorisé, même en compétition, ont un taux nul.
Combien d'accidents sont dus au vol en IMC ?

A ce qu'il parait parler italien réduirait sensiblement les risques d'accidents :ph34r:.

Comprends pas ton allusion. Le vol en nuage n'est pas pratiqué en Italie.

Les chiffres sont ceux donnés par les fédérations, ce sont elles qui doivent donner les réponses aux questions. Je ne fais que reporter ce que Planeur Info ne vous dit pas. Loin de moi l'idée d'en tirer de quelconques conclusions.

La référence au vol en nuage est là uniquement parce que les nouvelles licences EASA devraient prévoir un entrainement nuage et on nous rabâche depuis des décennies que c'est dangereux, qu'il faut pas ! Voici la preuve du contraire. Rien d'autre.

jm

 

Question: Ces chiffres prennent ils en compte la nationalite du pratiquant ou le lieu de l'accident?

Fonction de la reponse ,l'analyse et les conclusions que tu sous entend sont tres differentes!

Il faut demander à la FFVV qui fournit les chiffres, mais j'ai cru comprendre que c'était la nationalité du pilote qui était prise en compte, pas le lieu de l'accident.

Autrement dit, un Allemand qui se tue dans les Alpes est comptabilisé dans la stat Allemande. J'aimerais que la FFVV le confirme. Les stat de John Roake sont universellement reconnues. Bien sur il y aura toujours des grincheux pour les critiquer. Et puis faut cacher la merde au chat..... Surtout en ce moment...

jm

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l faut demander à la FFVV qui fournit les chiffres, mais j'ai cru comprendre que c'était la nationalité du pilote qui était prise en compte, pas le lieu de l'accident.

Autrement dit, un Allemand qui se tue dans les Alpes est comptabilisé dans la stat Allemande. J'aimerais que la FFVV le confirme.

 

Il suffit de lire le compte rendu de l'AG commission sécurité :

 

Une analyse plus détaillée (à droite) montre une réparti
tion égale entre pilotes français et étrangers
-
cad 5 DCD français et 5 etrangers faudrait donc bien lire 5 pour la France et 11 pour l'Allemagne
Challes c'est de la balle !!!
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Une répartition par nationalité me semble une approche assez peu pertinente.

D'un pt de vue statistique, le nombre d'accidents est trop faible (mais bien trop élevé dans l'absolu) pour tirer des conclusions, ce qui n’empêche personne d'y aller de son interprétation.

La relation nuage/accident ne serait pertinente que si une proportion d'accidents significative etait bien liée au vol en nuage. Est-ce le cas?

Autoriser le vol en nuage en France, compte tenu de la densité de planeurs sous les nuages l'été dans les Alpes, aurait des conséquences désastreuses...

 

Je serais plus interessé d'en savoir plus sur les causes par nature (collision, avarie, manque de pratique, prise de risque, vol en conditions inhabituelles, plaine, montagne, météo, phase du vol,...), et sur une période plus significative (fenetre glissante de 3 années).

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l faut demander à la FFVV qui fournit les chiffres, mais j'ai cru comprendre que c'était la nationalité du pilote qui était prise en compte, pas le lieu de l'accident.

Autrement dit, un Allemand qui se tue dans les Alpes est comptabilisé dans la stat Allemande. J'aimerais que la FFVV le confirme.

 

Il suffit de lire le compte rendu de l'AG commission sécurité :

 

Une analyse plus détaillée (à droite) montre une réparti
tion égale entre pilotes français et étrangers
-
cad 5 DCD français et 5 etrangers faudrait donc bien lire 5 pour la France et 11 pour l'Allemagne

Petit correction il y avait ou moins 1 Néerlandais et 1 Espagnol entre les étrangers ça fait donc au max 3 Allemands.

Je suis d'ailleurs étonné que les Pays-Bas ne sont pas dans ses statistiques car il y as plus de 1000 licencies à ma connaissance

Modifié par jantoon
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Bonjour,

 

Les chiffres du BEA et ceux de l'étude semblent differents??

http://www.bea.aero/fr/rapport.annuel/index.php

 

ou là

 

http://www.bea.aero/fr/publications/rapports/index.php

 

Je pense qu'il serait pertinent de comptabiliser et faire des statistiques sur le pays d'origine (celui de la formation) puis l'age du capitaine puis etc..

 

Michel

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Une répartition par nationalité me semble une approche assez peu pertinente.

D'un pt de vue statistique, le nombre d'accidents est trop faible (mais bien trop élevé dans l'absolu) pour tirer des conclusions, ce qui n’empêche personne d'y aller de son interprétation.

La relation nuage/accident ne serait pertinente que si une proportion d'accidents significative etait bien liée au vol en nuage. Est-ce le cas?

Autoriser le vol en nuage en France, compte tenu de la densité de planeurs sous les nuages l'été dans les Alpes, aurait des conséquences désastreuses...

 

Je serais plus interessé d'en savoir plus sur les causes par nature (collision, avarie, manque de pratique, prise de risque, vol en conditions inhabituelles, plaine, montagne, météo, phase du vol,...), et sur une période plus significative (fenetre glissante de 3 années).

La répartition par nationalité est au contraire pertinente à partir du moment ou tu fais des ratios par rapport au nombre de licenciés et au nombre de planeurs par pays.

10 morts en France pour 11079 licenciés et 2352 planeurs, 6 morts en Allemagne pour 28868 licenciés et 10967 planeurs, oui mais si 5 des morts en France sont Allemands il faudrait à mon avis présenter les chiffres de la manière suivante :

France 5 morts pour 11079 licenciés (0,45/1000) et 2352 planeurs (2,13/1000)

Allemagne 11 morts pour 28868 licenciés (0,38/1000) et 10967 planeurs (1/1000)

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Est-il bien réaliste de vouloir compter à tout prix dans les statistiques allemandes un vélivole d'origine allemande qui réside parfois en provence depuis plus de 10 ans, qui a une licence assurance auprès de la FFVV, qui est incrit dans un club français, qui y a suivi le brieffind du matin, ...

J'ai une licence de pilote de planeur française, je réside au Luxembourg et je suis Belge. Le club où je prends ma licence FFVV est Nancy, j'y suis souvent le WE, une partie de mes congés est souvent à St Crepin, un moment donné j'étais souvent à Ploermel, auparavant à Bailleau.

Le jour où je ferai la connerie qui me vaudrait un pépin, si ce n'est que j'espère l'éviter, vous comptez me répertorier dans quels chiffres ?

Soyons sérieux, ce qui est intéressant, ce n'est pas la nationalité du pilote, mais bien les circonstances de l'accident, pour ensuite adapter la formation, le matériel, le retour d'expérience, ... et tenter d'éviter un cas similaire à l'avenir.

Après, on a beau regarder les chiffres initiaux, ou ceux après réajustement, les chiffres pour la France ne donnent pas un classement réjouissant, alors que notre livre bleu fait référence hors de nos frontières. On investit pas mal de temps pour former nos formateurs, alors pourquoi ce mauvais classement ?

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Tout à fait d'accord avec Georges (sauf pour "notre livre bleu fait référence hors de nos frontières" > seulement en Wallonie!), nous sommes tous des citoyens du monde. Et pour avoir participé quelquefois aux réunions sécurité du "training and safety panel" de l'Ostiv, je peux vous dire qu'il n'y a aucune uniformité dans la façon d'établir les statistiques d'accidents. Dans certains pays, même l'administration n'a pas les chiffres des accident graves non mortels! Encore moins des accidents "légers" purement matériels. Et je ne parle pas des nombreux "quasi-accidents", incidents ou "quasi-incidents" qui ne sont généralement pas répertoriés du tout.

 

Tiens, en Belgique par exemple, les trois fédérations (francophone, flamande et cadets de l'air) n'ont pas le même système et n'échangent pas leurs chiffres (ou alors, celui qui les centralise les garde sous le manteau, car les instructeurs et examinateurs n'y ont pas accès). L'administration publie les résultats des investigations concernant les accidents qu'elle examine, mais ce n'est qu'une petite fraction du total. L'assureur national Aviabel ne voit passer les accidents que s'il y a une demande de dédommagement (pour lui, le plus dangereux, c'est bien le transport et les manipulations au sol, qui lui coûtent bien plus que les accidents en vol). Et souvent, c'est le bouche à oreille qui fonctionne le mieux.

 

La fédération flamande utilise depuis longtemps un système à trois niveaux, utilisé dans un but purement pédagogique:

  • un formulaire détaillé de quatre pages pour déclarer les accidents (avec morts, blessés ou appareils hors d'usage);
  • un formulaire de cases à cocher, éventuellement anonymement, pour les incidents sérieux (danger évident, mais sans conséquences ou minimes);
  • un "livre rouge" dans chaque club, où n'importe qui peut noter tout ce qui lui paraît de nature à mettre quelqu'un en danger.

Une fois par an, le "conseil des instructeurs" (composé des 4 examinateurs de la fédération et des chefs-pilotes de chaque club) se penche sur tout ça, et un résumé en est servi lors de l'assemblée annuelle "plénière" des instructeurs. Eh bien, on voit très bien qu'il y a des clubs qui jouent le jeu autrement que d'autres...

 

Inutile donc de tenter de comparer ces statistiques mondiales, n'en déplaise à John Roake. On n’additionne pas les pommes et les poires... Et il est très possible que le même accident se trouve répertorié dans trois statistiques différentes (nationalité du pilote, immat de l'appareil, lieu de l'accident), sans aucun moyen de vérifier. Une chose est sûre, l'enquête est du ressort des autorités locales...

Stéphane Vander Veken
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Pour faire des bonnes analyses il faut déjà avoir les bons chiffres

http://planeurs-region-centre.org/Div/BEA_rapport_annuel_2012.pdf

Page 6

Il y a 8 décès en France en 2012 toute nationalité confondue. Ce n'est pas 10 français!!

D'ou viennent les chiffres de cette étude.

 

Ce qui est remarquable c'est les stats de UK et CH.Meme si certains chiffres sont erronés ceux là je pense sont valides?

 

Pour la France il y a des critéres qui ne sont pas pris en compte comme par exemple la grosse frequentation des Alpes (Du sud). + de traffic = + d'accidents.

Il faudrait mesurer comme dans toute étude d'accidentologie un ratio par exemples "total accidents/total H de vols" par nationalté ( ecole de formation)

Pour Georges et qq autres vous ferez varier d'un pouilleme les stats du pays auquel vous aurez été rattachés sauf si vous etes accidentés!!

a+

 

PS: je viens de lire le post de Stephane et bien +1

Modifié par Michel Klich
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Une répartition par nationalité me semble une approche assez peu pertinente.

Pas tout à fait d'accord.

 

En effet, selon sa nationalité, un pilote n'aura pas forcément suivi la même formation et ne sera pas forcément soumis aux mêmes règles et/ou consignes de sécurité.

 

Je prend un exemple évoqué lors de la dernière AG de la FFVV et détaillé dans le dernier numéro de planeur info : le décollage au treuil. Suite à une série d'accidents mortels par le passé, nos amis anglais ont revu leur formation et leurs consignes de sécurité pour le décollage au treuil, avec de très bons résultats par la suite. De notre côté, nous avons eu à déplorer plusieurs accidents (deux mortels l'année passée) et des travaux sont en cours pour améliorer les choses en s'inspirant du modèle anglais.

 

Autre exemple : la SOA n'est absolument pas obligatoire en France (sauf sur les planeurs militaires) alors qu'elle l'est pour les pilotes non brevetés en Allemagne. Pourtant, ce système a déjà sauvé plusieurs vies. Et que dire des pays où le parachute n'est même pas obligatoire?

Modifié par Pierre
Gliders pilots do it better
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Bonjour à tous,

 

La nationalité n'est intéressante que par le type de formation de base qu'à reçu le pilote, par la continuité de la formation tout au long de la vie du pilote

et par le support technique ( information, briefing,....) disponible sur le lieu d'activité.

 

Donc le critère de la nationalité est intérressant au même titre que le lieu d'activité qui peut être différent du lieu de formation ( cas des nombreux pilotes venant dans les Alpes du Sud).

 

Mes Questions:

1 - comment se fait-il que malgré toute la règlementation, les réunions et les recommandations des administrations de tutelle nationale et européennes et de la FFVV, il n'y ait pas d'amélioration significative?

 

2 - je me souviens des réunions plus ou moins intéressantes de la Drac sud-Est à Aix en Provence. Quand arrivait l'analyse des accidents, trés fréquemment, les interrogations et explications plausibles, étaient botées en touche parce que:

1 - celà touchait des gens bien placés, connus soit dans l'admibistration, soit des clubs

2 - celà mettait en cause l'organisation ou des carences même de nos administrations quelles soient nationales, régionales, départementales

 

Pour info, les réponses étaient du style:

1 - c'est un étranger!

2 - c'est une femme!

3 - c'est un vieux!

4 - c'est un jeune!

5 - c'est la faute au planeur!

 

Et quand ce n'était ni un étranger, ni un vieux, ni une femme, ni un jeune, ni un planeur mis en cause, c'était pas de chance!!!!!

Nous pouvons en rire mais j'ai assisté à assez de réunion pour en attester.

 

Il y a encore des terrains ( clubs) dans les Alpes du sud qui ne contrôlent pas tous les pilotes qu'ils accueillent.

 

Pour revenir à une question essentielle: est-ce que la montagne de règlement et recommandations ont fait baisser les accidents?!!!

Trés difficile car c'est un nombre de cas limité même s'ils sont trés difficiles à supporter pour les proches!

Nous pourront jamais comptaliliser les pseudo-accidents.

 

jacques Noel

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Quelques précisions essentielles de la part de John Roake:

- les infos proviennent de la FFVV ou de l'organisme de contrôle de ce sport pour les autres pays.

- la Belgique a refusé de fournir ces informations. Selon le délégué belge, "ce rapport est sans valeur et ces informations sont confidentielles".

- la nationalité est celle du lieu de l'accident, pas du pilote.

- il s'agit de 2013. Pour ceux qui critiquent le manque d'info sur les années précédentes, elles sont dans le rapport. Je les avais d'ailleurs publiées sur ce forum l'an passé, dommage qu'aucun magazine français ne les publie. C'est vrai que ça gène....

- J'ai maintenant l'autorisation de tout divulguer, voici donc les 3 pages extraites de l'excellente revue Gliding Inernational, que je ne peux que vous conseiller de lire. Un autre monde d'information. A mon humble avis la source la plus complète au niveau planétaire, certes pas local.

 

Si je peux me permettre:

- les Alpes ne sont pas plus accidentogènes que la plaine. Mais certains accidents en montagne auraient facilement pu être évités, il s'agit de déterminer quelles sont les limites de compétence et d'autorité des chefs de piste sur les planeurs privés. Je n'en dirai pas plus, juste un exemple: lors d'une journée en thermique de m...e à l'étranger, j'ai interdit tous les vols des planeurs de mon groupe. Un autre groupe a voulu voler à tout prix, deux morts. Etais-je un tyran ou avais vu juste?

- Mon observation au sujet du vol en nuage n'est là que montrer que dans les pays où on le pratique avec intelligence, formation et discipline (même en compétition), le taux d'accident est NUL. Il en serait de même dans les Alpes en suivant les mêmes règles. Je le pratique régulièrement dans les Alpes suisses, accident=0. Mon instructeur est britannique, il le fait presque les yeux fermés! Mon précédent instructeur, Wilgus, était polonais, il le faisait parfaitement sans gyro, mais ça je sais pas faire... Les prochaines licences EASA le permettront. Mon vieux copain Barrois n'aurait pas frôlé la mort s'il avait su comment traverser ce nuage à Fayence. Et bien d'autres encore, surtout en avion (5h de PSV obligatoires).

 

J'estime que c'est à la FFVV de commenter ce triste résultat, même si elle n'est pas directement impliquée.

Bye!

jm

 

http://topfly.free.fr/WORLDREPORT2013_1.jpg

 

http://topfly.free.fr/WORLDREPORT2013_2.jpg

 

http://topfly.free.fr/WORLDREPORT2013_3.jpg

 

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"Mon vieux copain Barrois n'aurait pas frôlé la mort s'il avait su comment traverser ce nuage à Fayence"

 

Bonjour,

Si tu parles de ton vieux copain Barrois (JP) a qui tu as demandé le remboursement d'une roulette de bout d'aile parce qu'avec les cendres de volcan cela faisait des rayures, alors il savait traversé un nuage mais pas sans bille aiguille ni horizon, les règles étaient clair, il a joué, il a perdu...

 

Barrois (JD)

Modifié par JD04
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" Si je peux me permettre:

- les Alpes ne sont pas plus accidentogènes que la plaine. "

C'est plus une question de se permettre, c'est une question de se retenir quand on sort des choses comme ca..


"Mais certains accidents en montagne auraient facilement pu être évités"

Comme 95 % des accidents, qu'ils se soient déroulés en plaine ou en montagne. non?
Mais les statistiques montrent qu'il y'a plus d'accidents graves en montagne qu'en plaine.
Au delà des statistiques, il ne faut pas être un génie pour comprendre qu'il y'a plus de facteurs accidentogènes en montagne qu'en plaine.. Surtout dans les Alpes du Sud où, en période de pointe, près d'un millier de planeurs sillonnent les pentes en même temps.

Donc la montagne est plus accidentogène que la plaine. CQFD ou..?


http://www.lesobservateurs.ch/wp-content/uploads/2013/07/Guignol_615.jpg

Modifié par E28
FlySafe
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- les infos proviennent de la FFVV ou de l'organisme de contrôle de ce sport pour les autres pays.

- la Belgique a refusé de fournir ces informations. Selon le délégué belge, "ce rapport est sans valeur et ces informations sont confidentielles".

 

Bon, inutile de mettre ça en grasses, je trouve idiot de refuser de fournir cette information et de prétendre que ces chiffres anonymes sont confidentiels. Surtout qu'à ma connaissance, il n'y a pas eu de tués en Belgique en 2013. Et les autres années sont renseignées. D'autre part :

  1. Je suis assez d'accord avec la conclusion du délégué : dans sa forme actuelle, ce rapport ne sert pas à grand-chose, puisque les données sont incomplètes et collationnées de façon différente d'un pays à l'autre. "Nationalité = celle du lieu de l'accident"? Pour ça, il faudrait que les délégués eux-mêmes en soient sûrs... ce dont je doute pour certains.
  2. Il n'est pas exact, par exemple, qu'à part la dernière année (et seulement celle-là) où le délégué belge aurait refusé de communiquer les

    chiffres, il n'y aurait eu que les 2 morts de 2010 en Belgique. Je trouve dans mes archives personnelles un tué le 9 mai 2009 (un Belge en Belgique - je ne parle pas ici des 3 Belges ou plus tués dans les Alpes du Sud dans la période incriminée).

  3. En principe, le délégué doit respecter les souhaits de son aéroclub national; pour la Belgique, il suffit qu'une des 3 fédérations de vol à voile s'oppose à la publication des chiffres pour que le délégué n'ait pas le droit de les publier. Il suffit aussi qu'une des trois ne communique pas ses propres chiffres pour fausser le total. C'est probablement ce qui explique mon point n° 2.
  4. Il est assez absurde de faire des totaux et de tirer des conclusions de statistiques dont une partie des chiffres sont inconnus ou évidemment faux. Il faudrait donc, à mon avis, éliminer au moins tous les pays n'ayant pas donné chaque année toutes leurs statistiques, et ne travailler qu'avec ce qui reste pour avoir une chance d'approcher la vérité.

Je continue à préférer l'analyse des rapports d'accidents à ce genre de statistiques.

Stéphane Vander Veken
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Dire que les Alpes ne sont pas plus accidentogène que la plaine, mériterait l'enferment....

 

Pour les stats....ce ne sont que des chiffres à qui ont fait dire ce que l'on veut....

Vous êtes sur des 11000 licenciés en france??

Il vaudrait mieux parler heures de vols/accidents

Dans le nbre de planeurs déclarés, il y en a sans doute beaucoup qui ne font que quelques heures par an voire pas du tout...

Modifié par Thierry
Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
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@JMC : ce serait moins frappant, mais vu la dispersion propre aux statistiques sur des petits nombres, il serait plus honnête de comparer les moyennes que les chiffres de 2013. Pour la France on aurait non pas 10 mais 6 de moyenne (entre 2 et 10 selon les années), contre 10 à l'Allemagne, 6 aux USA, 3 à la suisse, 2,5 pour l'Italie et UK...

 

On pourrait cependant étudier si la moyenne plus haute sur les derniers 4 ans (plus de 9) s'explique ou non par des facteurs objectifs (nature des accidents, ou changement dans la comptabilisation des étrangers ?)

 

Et ramener le chiffre brut au nombre d'heures de vol, comme spécifié dans ce même tableau, à défaut au nombre de vols ou au nombre de pilotes ayant volé, plutôt qu'au nombre de nombre de licenciés qui n'est pas représentatif, ainsi que cela a déjà été dit.

 

@Georges : si la formation (a fortiori la formation de formateurs) avait une quelconque influence sur la sécurité, ça se saurait :-(((

Modifié par Denis F
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@Georges : si la formation (a fortiori la formation de formateurs) avait une quelconque influence sur la sécurité, ça se saurait :-(((

Je me sens proche de Joseph Jacotot, en particulier lorsque je fais découvrir le parachute

à mes passagers ou élèves et cela ne me gène pas de ne pas avoir expérimenté le dispositif.....

http://guy.joly1.free.fr/biographie_personnages_celebres/progres_jacotot.gif

 

La philanthropie de l'ouvrier Charpentier est bien connue !Tout en avance d'un jour Une même passion, 2 sites :

https://bia-z-and-aerologic.jimdosite.com/

f7052aaf-1d1b-4b5a-84ad-0b1461559131.jpg

https://cpt-promet.s3.eu-west-1.amazonaws.com/promet/index.html

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Je connais un prof de physique, maintenant retraité, qui ignorait les lois d'Ohm. Ses élèves les apprenaient-ils ? En tout cas, lui, il corrigeait les épreuves du bac.

Michel, je pense que tu en sais quand même suffisamment sur le parachute pour briefer tes passagers ou élèves. Maintenant, que les vélivoles, dans leur immense majorité, ne sachent pas ce qu'ils devraient faire une fois pendus à la voilure, c'est certain. Quand je pliais des parachutes, j'accueillais toujours volontiers ceux qui manifestaient l'intention de voir un parachute ouvert (pas trop de monde à la fois, tout de même) et je leur donnais des infos complémentaires, notamment sur la manière de tirer sur la poignée, la dirigeabilité et la position d'atterrissage.

Modifié par Tatave
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