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Pilotes Exigez La Modernité


MikeC

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Pour rendre un club intéressant et "magnétisant" il suffit de moins d'élistisme et plus de convivialité ... sans dénigrer ni les uns ni les autres

je dirais même plus :

- L'élitisme n'est pas une maladie honteuse et ce n'est pas l'ennemi dans la vie et le développement d'un club. Il est nécessaire (il en faut un peu pour tirer le club et motiver les jeunes),

- La convivialité est indispensable (dire bonjour..., s'occuper des autres..., se retrouver après les vols... se sentir coacher pour progresser, et bien d'autres choses encore...)

 

C'est bien, de temps en temps, qu'un ancien de renom, rappelle les fondamentaux de la vie d'un club.

 

Je me rappelle, comme d'autres, cette affiche de Beuville qui indiquait que le vrai champion est quelqu'un de convivial, et, qu'il se rappelle qu'il a été lui aussi un débutant timide et maladroit.

 

Mettons une saine et belle ambiance dans notre club, avec, pour les membres, une criante envie d'y venir, et de s'y consacrer, même s'ils ne sont pas très riches. Par voie de conséquence, les heures de vol s'accumulent. Les sous rentrent dans la caisse, et, nous pouvons accéder à la modernité. Celle qui coûte vraiment des sous.

 

J'ai connu un club, qui, en 1986 était 150ème de France, criblé de dettes, et à l'ambiance délétère, et que l'on retrouve aujourd'hui 30-35 ème, équipé de matériel sympa, en attendant mieux encore.

On doit ce Résultat, principalement à une belle ambiance interne, énergie canalisée par une équipe de direction unie et solide.

 

Vous connaissez, vous aussi, des clubs comme ça.

Et, que deviennent, dans le même temps, les soit-disant associations, où règnent, au mieux, l'indifférence, au pire, la défiance des prétentieux qui écrasent les nouveaux de leur supériorité ?

 

Ou on a la richesse d'une belle équipe d'animation, prônant le bénévolat, et on peut beaucoup se permettre.

Ou on ne l'a pas, et, dans ce cas, il ne reste plus qu'à sortir son carnet de chèques pour s'offrir son planeur perso et ... moderne.

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On peut aussi être dans un club sympa, sortir son carnet de chèque pour se payer un planeur moderne( que l'association ne peut se payer ) et s'occuper de son club

Je rajoute que dans ce club, les planeurs privés sont banalisés

 

vélivolement

 

Exac' !

Formule largement utilisée dans notre vol à voile français, et Chérence en est un bon exemple.

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On peut aussi être dans un club sympa, sortir son carnet de chèque pour se payer un planeur moderne( que l'association ne peut se payer ) et s'occuper de son club

Je rajoute que dans ce club, les planeurs privés sont banalisés

vélivolement

 

Sauf que cette banalisation "forcée" à souvent pour effet de décourager certains vélivoles (et les fait partir vers une autre activité) alors que leur "investissement" dans notre activité finit toujours par avoir des retombées positives.

D'autant plus que ces vélivoles sont globalement aussi actif pour dynamiser et faire vivre les clubs.

 

On ne peut plus se passer de ces adhérents et il serait temps de reconsidérer les banalisations "forcée". (un accord amiable étant toujours souhaitable mais ne doit en aucun cas etre subit ou imposé par l'une ou l'autre des parties).

Modifié par lad
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Personne n'a jamais été "forcé" de s'inscrire dans un club.

Si les conditions ne lui plaisent pas quand il arrive, rien ne l'empêche d'aller voir un club voisin.

Et si on signe un accord, c'est qu'on est d'accord...

 

Bons vols à tous, clubs, privés-banalisés et privés-privés

Jean-Noël Violette

How many here and now, who slip off to this place for the fun of it,

slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different

sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist,

to meet friends and loves they've missed here?

Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

http://marque-en-ciel.blogspot.com/

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Si les conditions ne lui plaisent pas quand il arrive, rien ne l'empêche d'aller voir un club voisin.

 

Ou dans une autre activité de loisir ... et c'est un vélivole de perdu.

Avec ce type de comportement il ne faut plus venir se plaindre de la chute des effectifs velivoles.

Modifié par lad
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Il doit bien exister une contre-partie à banaliser non ?

Entretien du planeur , assurance , gardiennage , amortissement financier .. je ne sais pas je pose juste la question ..

Sinon , ça s'appelle du mécénat mais aprés tout peut-être que certains sont généreux et d'accords ;) (ou pas le choix ? bizarre)

Modifié par Pat6

Epicure est mon idole

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On peut aussi être dans un club sympa, sortir son carnet de chèque pour se payer un planeur moderne( que l'association ne peut se payer ) et s'occuper de son club

Je rajoute que dans ce club, les planeurs privés sont banalisés

vélivolement

 

Sauf que cette banalisation "forcée" à souvent pour effet de décourager certains vélivoles (et les fait partir vers une autre activité) alors que leur "investissement" dans notre activité finit toujours par avoir des retombées positives.

D'autant plus que ces vélivoles sont globalement aussi actif pour dynamiser et faire vivre les clubs.

 

On ne peut plus se passer de ces adhérents et il serait temps de reconsidérer les banalisations "forcée". (un accord amiable étant toujours souhaitable mais ne doit en aucun cas etre subit ou imposé par l'une ou l'autre des parties).

 

Ah oui c'est bien la doctrine de Challes...

T'es pas content tu vas voir ailleurs.

Modifié par EMC
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Je suis en cours de revenir à ce sport merveilleux après une trop longue abstinence, et j'espère que cet article n'est pas du tout représentatif de la situation actuelle du Vol à Voile, car sinon je m'en retourne !

 

Règle n°1 (sur les forums): Toujours prendre des distances avec ce qui est dit. La situation de certains club n'implique pas la condition du vol à voile français, surtout que cet article est l'avis d'UN vélivole, et non pas de la fédé par ex.

Modifié par LsFab
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banalisation, planeurs privés.... sujet récurrent

Ne jamais oublier que pas de club = pas de vol à voile, et que l'organisation du sport en France impose des associations fédérées
Ne jamais oublier que le privé a besoin du club pour décoller (treuil, remorqueur, qualif, vols de controle....)
Ne jamais oublier que le privé a été formé (dans 99% des cas ?) par les clubs.

Mais le privé, quand il vole sur son planeur privé, représente un manque à gagner pour le club (configuration - fréquente - ou un Pégase est disponible au fond du hangar).

C'est simple : il "suffit que" le privé renvoit l'ascenseur à son club, et on en parle plus. Le renvoi d'ascenseur peut être : des heures d'instruction, de secrétariat, de maintenance, l'achat d'un forfait heures de vol (si on n'a pas le temps pour faire autre chose), le planeur banalisé, des visites médicales pour les membres du club, du remorquage, du treuillage, la réfection du hangar, bref, la liste est longue. C'est une question de bons sens.

Après, le contrat associatif, c'est comme le mariage. Si on est pas content, on divorce et on va voir ailleurs.

Modifié par JP Bayart
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Ne jamais oublier que pas de club = pas de vol à voile, et que l'organisation du sport en France impose des associations fédérées

Ne jamais oublier que le privé a besoin du club pour décoller (treuil, remorqueur, qualif, vols de controle....)

Ne jamais oublier que le privé a été formé (dans 99% des cas ?) par les clubs.

 

Ne jamais oublier que la plupart des machines achetées par des club sont des occasions qui ont d'abord été financées par des privés.

 

quel serait le volume des ventes neuves en France sans les privés, ...

quel serait le marché de l'occasion aujourd'hui s'il n'y avait pas eu de privé il y a 15/20 ans ?

Et combien resterait il de constructeur ?

 

 

 

Après, le contrat associatif, c'est comme le mariage. Si on est pas content, on divorce et on va voir ailleurs.

 

Ca c'est de l'accueil, qui donne envie de faire du vol à voile ...

 

 

Et pour revenir au sujet, exiger la modernité c'est aussi en finir avec ces pratiques qui étaient justifiées à l'époque de l'aviation populaire fortement subventionnée mais n'a plus de raison d'etre. Il est impératif d'évoluer pour survivre.

Modifié par lad
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Ne jamais oublier que pas de club = pas de vol à voile, et que l'organisation du sport en France impose des associations fédérées

Ne jamais oublier que le privé a besoin du club pour décoller (treuil, remorqueur, qualif, vols de controle....)

Ne jamais oublier que le privé a été formé (dans 99% des cas ?) par les clubs.

 

Ne jamais oublier que les temps changent:

- on peut très bien (si on a les moyens) acheter un planeur à décollage autonome et se passer de club;

- on peut donc très bien avoir un vol à voile en dehors du cadre associatif;

- on peut aussi très bien envisager une formation hors du cadre associatif; si quelqu'un investit dans l'achat d'un ASK 21 Mi et fait de l'écolage "au rendez-vous", comme en vol moteur, il y a des chances qu'il puisse capter un public qui n'apprécie pas les contraintes de la vie associative, et qui a les moyens de se payer un tel écolage.

 

Quand on voit le pourcentage de machines motorisées parmi les ventes de planeurs neufs, on se dit que les clubs vont bientôt devoir s'y mettre, car il n'y aura plus grand choix en planeur pur parmi les "occasions récentes". Il y aura fatalement des retombées sur le fonctionnement des associations. "Oser la modernité" va être de plus en plus hors de prix pour un club.

 

P.S.: le problème des qualifications et des vols de contrôle pour garder la validité de la licence peut aussi très bien être réglé "hors club" par un peu de gros sous... En passant par un stage au CNVV, par exemple!

Modifié par Stéphane
Stéphane Vander Veken
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Ne jamais oublier que la plupart des machines achetées par des club sont des occasions qui ont d'abord été financées par des privés.
quel serait le volume des ventes neuves en France sans les privés, ...
quel serait le marché de l'occasion aujourd'hui s'il n'y avait pas eu de privé il y a 15/20 ans ?
Et combien resterait il de constructeur ?

Ca c'est de l'accueil, qui donne envie de faire du vol à voile ...

Et pour revenir au sujet, exiger la modernité c'est aussi en finir avec ces pratiques qui étaient justifiées à l'époque de l'aviation populaire fortement subventionnée mais n'a plus de raison d'etre. Il est impératif d'évoluer pour survivre.



Analyse complètement erronée, et d'ailleurs le contributeur lad donne lui-même la réponse : l'immense majorité du parc français, des C800 et bijaves et encore jusqu'à maintenant, a été financé pour une bonne partie avec des subventions. Il était un temps où il suffisait quasiment de passer un coup de téléphone pour aller chercher un Morane tout neuf à Tarbes sans débourser un centime. Le vol à voile vit sur cet acquis (pour les Morane, çà commence à être difficile...). Le rachat de planeur moderne d'occasion est un phénomène relativement récent, et qui montre bien que les clubs sont incapables financièrement de faire de tels investissements.

Oui, bien sûr, le vol à voile est associatif. Donc on signe un contrat d'association et on en accepte les termes : statuts, réglement intérieur, etc... Si tu veux un bel accueil avec tapis rouge et belle hotesse, cela s'appelle du vol à voile commercial, et il n'y en a pas (ou pas encore, ou si peu) en France. Mais il te faudra payer l'hotesse, le tapis rouge, la TVA, les impots sur les bénéfices, et l'absence de subvention. L'avantage (?) sera qu'en cas de mécontentement, tu pourras te plaindre et exiger ceci ou cela en regard du contrat de prestations ou de vente que tu auras signé (voir les conditions générales au verso etc....). En associatif, l'association, c'est toi, donc si tu n'es pas content, tu présentes ta candidature aux élections.

Je ne doute pas que l'accueil soit une source potentielle d'amélioration dans le vol à voile, mais les personnes que tu as en face de toi sont (dans 99% des cas) bénévoles, et elles font ce qu'elles peuvent sur leur temps de loisir, avec parfois (souvent ?) un dévouement insensé.

Modifié par JP Bayart
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Les primes d'achat ont disparu dès le début des années 70. Quelle année exactement ? Je ne saurais le dire. Elles représentaient plus de la moitié du prix d'achat : 80 % pour un biplace, 60 % pour un monoplace. A tel point que je peux citer un cas, justement du tout début des années 70 (il y a prescription). Au lieu d'acheter un Squale personnel à son nom, un privé a acheté 2 Squales au nom de son club, dont un restant à sa disposition personnelle + éventuellement celle des pilotes à qui il le prêtait. Résultat : un planeur neuf gratuit pour le club, 20 % de moins à payer au total pour le privé. A chacun d'apprécier le bien fondé du système. C'était de toute façon mieux que certains privés qui achetaient un seul planeur, pour eux, au nom d'un club. De l'histoire ancienne, de toute façon.

 

Les rapports avec les privés sont certainement très différents d'un club à l'autre. Les contrats de banalisation certainement aussi. Dans certains cas, ces contrats peuvent vraisemblablement s'apparenter à une avance financière consentie par le privé à son club. Dans d'autres cas, on frise probablement la spoliation. Dans tous les cas, la banalisation devrait être librement consentie et non obligatoire. J'approuve la réponse de lad à ce sujet.

Sans imposer la banalisation, certains clubs cherchent à plumer les privés. Cela procède à mon sens d'une jalousie, mais le plus souvent pas de la part des plus démunis. Autre anecdote, pas très récente, mais toujours d'actualité. Conversation avec un membre, disons pour être modeste très aisé, d'un club, dans un hangar attribué aux planeurs privés :

" Comment font tous ces gens pour se payer un planeur perso ?

- Honnêtement, si tu voulais, tu pourrais t'en payer un aussi.

- Euh ... Oui.

- Et même plusieurs !"

Là, regard mécontent et pas de réponse.

Bien sûr un smicard ne peut s'offrir un planeur, et même pour voler sur des planeurs clubs, il ne faut malheureusement pas être trop démuni. Mais à charges et moyens égaux, tous les gens ne sont pas prêts à consacrer la même part de leur ressources au vol à voile. A chacun son choix.

Ne criez pas haro sur le privé. Comme il est dit dans d'autres posts, le fait de s'investir dans un club n'est pas lié à celui de posséder ou non un planeur. Il y a dans les clubs des tas de membres volant sur le matériel de l'association et qui se comportent purement en clients.

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Ne jamais oublier que les temps changent:


Salut Stéphane !

Oui, tu as raison, mais çà mérite des commentaires. L'état a délégué à la FFVV la formation des cadres et l'organisation des compétitions. Si certains peuvent se foutre de l'absence de compétition (vol à voile loisir), c'est difficile d'envisager un vol à voile sans instructeur. Si les clubs plongent, la FFVV et le CNVV plongent, et la question est réglée : nous accrocherons nos planeurs (privés et clubs) à nos plafonds. C'est différent en vol moteur, puisque c'est l'état qui forme les instructeurs.

Tu décris une évolution du vol à voile "à l'américaine":
- un petit club avec un K13, 1 super javelot, un K18. Un instructeur bénévole, age moyen 67 ans. Cas favorable : le club est riche, il a 1 vieux Twin et un Cirrus. Heure de vol à 20 €. Remorquage à 25 €
- une structure commerciale à côté avec un ou deux Duo, quelques Pégases et autres LS4. Instructeur salarié, age moyen 40 ans (encore mieux : instructrice top model). Heure de vol : 50 €, remorquage 50 €, et tu payes l'instruction 40 € (moins cher que le garagiste)
- 30 planeurs privés sur la plateforme : ventus, ASG29, NIVD, et tous les autres (motoplaneurs). Ils se font remorquer par la structure commerciale.

A l'entrée du terrain tu fais en enquête de CSP
- CSP ++ : 80% radiologues, notaires, pilotes de ligne, chefs d'entreprise (qui ont réussi), avocats, etc...
- CSP + : 15% ingénieurs, etc...
- les autres : 5% quelques jeunes qui vont à l'école de pilotage associative, et se disent qu'ils ne pourront jamais se payer le bijou d'à côté.

Je ne pense pas que cette évolution soit souhaitable, et milite pour maintenir notre régime associatif qui a certainement des défauts, mais qui permet un certain brassage social.
Modifié par JP Bayart
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Les primes d'achat ont disparu dès le début des années 70.
Ne criez pas haro sur le privé. Comme il est dit dans d'autres posts, le fait de s'investir dans un club n'est pas lié à celui de posséder ou non un planeur. Il y a dans les clubs des tas de membres volant sur le matériel de l'association et qui se comportent purement en clients.



Il reste aujourd'hui bon nombre de subventions au niveau régional, départemental, voire municipal, qui ont pris le relais des "primes d'achat". Je voudrais bien savoir s'il se réalise aujourd'hui dans les clubs des investissement significatifs quelconques sans aucune subvention ? M'est avis que non.

Pour ce qui est des comportements et contributions des membres, je vous soumet la grille de lecture ci-dessous. J'ai emprunté le concept aux ingénieurs conseils qui interviennent dans les entreprises (avec des axes un peu différents : évaluation personnelle, adhésion aux valeurs de l'entreprise...). Normalement, les graphiques sont en matrice 2x2, car c'est le niveau maximum de compréhension des ingénieurs conseils. Je l'ai porté à 3x3, pour tenir compte de l'intelligence supérieure bien connue des vélivoles !!!

http://img843.imageshack.us/img843/2328/grillel.jpg

Par "contribution associative au vol à voile", il faut comprendre la somme des contributions : club, régional, fédéral, etc....

Chacun démarre, comme au Monopoly, dans la case départ. Le problème du pilote privé, s'il ne fait rien d'autre, c'est qu'il y reste.
Le boulot du président de club, quand il arrive le matin, c'est de tirer tout le monde vers le haut et vers la droite. Tout un programme.
Modifié par JP Bayart
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Tu décris une évolution du vol à voile "à l'américaine":

- un petit club avec un K13, 1 super javelot, un K18. Un instructeur bénévole, age moyen 67 ans. Cas favorable : le club est riche, il a 1 vieux Twin et un Cirrus. Heure de vol à 20 €. Remorquage à 25 €

 

 

Un ASK13 dans un club américain, c'est du luxe. On a plutôt des Schweizer 2-33, qu'on rafistole à qui mieux mieux, et qui sont des vaches à lait pour le club.

 

Et effectivement, les plus riches ont parfois un Twin Astir, qui souvent se retrouve à servir aux vols d'initiation. Avant d'être lâché solo sur cette machine “haute-performance”, le nouveau membre pourrait devoir attendre quelques annéesar on va lui demander au moins 100 heures de vol comme CdB.

 

 

Je ne pense pas que cette évolution soit souhaitable, et milite pour maintenir notre régime associatif qui a certainement des défauts, mais qui permet un certain brassage social.[/font]

 

 

Vu de l'extérieur, on a souvent l'impression que la France est divisée, avec d'un côté des Français qui veulent rester français ou du moins européens et de l'autre, des Français qui veulent devenir américains. Cela se reflète dans le vol à voile. Ça commence par de petits gestes symboliques, comme l'américanisation de la langue d'usage. Or, la culture suit la langue. Et la culture américaine n'est pas celle de la vie associative.

 

Il n'est donc pas étonnant que certains commencent à rêver du modèle américain en vol à voile. Est-ce pour le mieux ou est-ce pour le pire ? Difficile à dire. Il vaut mieux s'abstenir d'analyser le phénomène sur des bases morales. :)

 

Des deux côtés de l'Atlantique le modèle associatif a du plomb dans l'aile. Est-il voué à une mort certaine ? Et si oui, entraînera-t-il avec lui le vol à voile ? C'est à craindre. Ceux qui espèrent sa survie devront toutefois bien analyser les causes du déclin de ce modèle avant de sauter aux mauvaises conclusions. Ce n'est pas le modèle américain qui menace le modèle associatif - car il est loin d'être un modèle dit émergeant.

 

On pourrait peut-être y aller d'une approche écologique. Vu sous cet aspect, les associations pourraient, comme tout organisme vivant, voir leur survie menacée par la perte de diversité.

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Tu décris une évolution du vol à voile "à l'américaine":

[...]

- CSP ++ : 80% radiologues, notaires, pilotes de ligne, chefs d'entreprise (qui ont réussi), avocats, etc...

 

aux USA, ça fait longtemps que les pilotes de ligne ne sont plus dans les CSP++ :blush:B)

- vinch -
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
s'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
-Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

(Charles Baudelaire, Elévation)

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