www.planeur.net | www.netcoupe.net | www.volavoile.net
Aller au contenu

Pilotes Exigez La Modernité


MikeC

Messages recommandés

Suite à un article paru dans notre bonne revue "PLANEUR INFO" n° 39 4ème trim 2012 qui vient de paraitre

sous le titre Pilotes exigez la modernité!

Je lance le débat; après lecture : et vous qu'en pensez vous ?

Sujet interessant...

MC

Il suivait son idée et il était surpris de ne pas avancer, oubliant qu'il s'agissait d'une idée fixe. Jacques Prévert
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 118
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Facile à dire mais moins facile à réaliser dans beaucoup de club à cause de leurs résultats

De plus, ces planeurs à plus de 100 000 euros sont le moyen de perdre de l'argent pour le club :

en effet,

- sauf grosse subvention, ces planeurs qui coutent de nombreuses fois plus chers q'un pégase sont vendus environ 2 fois plus cher que ce même pégase donc le ratio n'est pas en leur faveur

- si on respectait le ratio pour le prix de vente horaire, ils ne voleraient pas beaucoup

- en effet, les gros postes du cout annuel sont globalement fonction du prix d'achat ( par exemple l'assurance ) sans parler de l'amortissement

- il est vrai qu'ils volent plus mais souvent avec des tarifs dégressifs, forfait

- naturellement, il y a l'occasion mais cela reste cher

 

remarques qui peuvent être naturellement contredites dans quelques clubs mais qui ne doivent pas être les plus nombreux, malheureusement

 

vélivolement

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut

Oui, je préfère un K21 à un K13.

Non, je n’achèterai pas un Arcus à la place de deux duo.

 

Après, faut pas se leurrer, la classe club a encore de grands jours devant elle car au prix du neuf un LS4 avec un nouveau gel coat reste moins cher qu'un LS8 neuf ou un discus 2c. Et pas qu'un peu.

 

Supposons, à investissement similaire pour le club (LS4 => 25k€ ; discus 2c => 100k€):

 

Quatres jeunes breveté dans un club et 4 LS4 à disposition pour eux l'après midi dans le hangar. (= 1 planeur pour 1 pilote)

 

Ou :

 

Quatres jeunes breveté dans un club et 1 discus 2c à disposition pour eux l'après midi dans le hangar. (= 1 planeur pour 4)

 

Premier cas : ils volent leur comptant.

Deuxième cas : le plaisir en vol est un poil supérieur, et encore, deux d'entre eux n'ont pas tout compris car leur niveau de pilotage est un peu faible pour en profiter à fond. Par contre chacun à volé 4 fois moins longtemps => source de frustration.

 

Question : lequel des deux clubs gardera le plus facilement ses membres?

 

Choisit ton camps camarade. :rolleyes: ;)

Alors la modernité, oui! Mais on va étaler un peu les dépenses et attendre la sortie du discus 3 pour acheter le discus 2c qu'un riche va bazarder pour faire de la place dans son hangar (vive les riches :super: si si, on les aimes!! ;):speeeeed: surtout lorsqu'un nouveau joujou sort des usines :lol: )

 

Bons vols :)

Etienne

mes photos aéro sur EchoMike.free.fr

Parceque le ciel est merveilleux

Pour que voler soit toujours un plaisir

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est marrant, je me faisais la réflexion inverse.

La majorité de nos membres volent moins de 15H.

Même un Peg est sur évalué.

 

Il y avait un article y a pas longtemps sur un pays de l'Est qui avait ressorti des planeurs poutres pour les gamins. Je trouvais l'idée intéressante.

 

Mais quand même, c'est certain que le prix de l'heure de vol n'a que trés peu d'influence pour ceux qui volent peu. Donc pourquoi ne pas remplacer nos parcs "club" qui volent peu par une unique belle machine (biplace)qui volerai plus ?

Bon d'accord, une courte minoritée serait autoriser à approcher la bête, mais alors quel pied.

 

Quequ'un a parlé de hold up ? Rigolez, c'est un scénario probable.

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le type qui vole 15 heures par ans, la seule grosse différence qu'il trouve entre un pégase et un discus2 est le train amorti, et que le d2 monte moins bien que les peg car entre autres centré n'importe comment. Il reste bien sur l'ego de voler sur la belle machine, ok mais alors il faut y mettre les moyens, et souvent la grille de tarif ne relate pas les différence de cout d'achat.

 

De plus quand le gars envoie le bout d'aile dans les cailloux ou la porte du hangar, ou autre dégat plus ou moins méchant, si tu n'a qu'un d2 au lieu de 4 peg, tu n'a plus de planeur du tout, et la robustesse des machines plastiques récentes n'est pas supérieure aux plus anciens.

 

Reste le problème des frais fixes, et la il est évident qu'il faut malheureusement limiter le nombre de machines et évincer nos vaillants anciens qui volent peu. Ils sont évidement également invendables, puisque toute l'europe à les mêmes problèmes.

 

Il est justifié de banir les machines club qui ne sont pas adaptées à l'usage club car plus ou moins méchantes, mais ce n'est pas le cas du peg, qui sont là, qui sont amortis, qui volent, pour les remplacer par des machines que les clubs n'ont souvent pas de quoi payer, c'est juste du doux rêve.

 

Bons vols

 

Il y avait un article y a pas longtemps sur un pays de l'Est qui avait ressorti des planeurs poutres pour les gamins. Je trouvais l'idée intéressante.

 

Est-ce que la radio, le transpondeur, la balise 406, la pesée tous les 4 ans, la Form1 pour les écrous de rechanges des haubans sont aussi nécessaires? Faudra demander l'autorisation au constructeur, un groupe de copains amateurs à l'époque, pour installer tout ça ? Hihihi.....

Modifié par YOP

Daniel Rossier, RD, GVV Yverdon (Suisse)

 

... et le véritable Gruyère n'a pas de trous

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'en pense que ça m'a fait penser à aller voir dans la boite aux lettres :lol:

Moi aussi et c'est quoi un CR 800 ?

Je vois bien un C800 au sol et peut-être un N1300 en l'air....:mdr:

 

La philanthropie de l'ouvrier Charpentier est bien connue !Tout en avance d'un jour Une même passion, 2 sites :

https://bia-z-and-aerologic.jimdosite.com/

f7052aaf-1d1b-4b5a-84ad-0b1461559131.jpg

https://cpt-promet.s3.eu-west-1.amazonaws.com/promet/index.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cet artice dans planeur info est bien plat dans son argumentation !!

Qui ne voudrait pas au moins conduire une fois une ferrari..

Le tout est de savoir quel est le prix à payer!!! et là les candidats sont moins légions. La preuve , combien de clubs peuvent prétendre faire un amortissement réaliste dans leur bilan comptable.

C'est bien de croire au père noel.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cet artice dans planeur info est bien plat dans son argumentation !!

Qui ne voudrait pas au moins conduire une fois une ferrari..

Le tout est de savoir quel est le prix à payer!!! et là les candidats sont moins légions. La preuve , combien de clubs peuvent prétendre faire un amortissement réaliste dans leur bilan comptable.

C'est bien de croire au père noel.

Je souscris pleinement. Il ne faut pas vouloir tout et l'inverse de tout. Voler peu, dans de belles machines, et pour pas cher : l'équation qui va modéliser ces contraintes reste à écrire. Quant au diagramme de représentation que l'on pourra en tirer, je souhaite bien du plaisir à ceux qui voudront l'interpréter. ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

exigez la modernité: l'article signé de Grégoire Bert pose la question "Qu'en pensez-vous?"

 

et bien moi, voilà ce que je pense de l'exigence de modernité:

- d'abord l'image du C 800 rappelé à 2 reprises sur la page de l'article n'est plus d'actualité. Hors planeurs dits de "collection" il n'y a plus vraiment de bois et toile sur nos terrains,

 

- ensuite il n'y a pas que le Ventus 2Cxt à 120.000 € ou l'Arcus (à ??? €) comme planeurs de performance. Ces planeurs tout comme les DG 800, ASG 29, ASH 25 et 31, ASW 22, Nimbus 3 et 4 ou EB 28 et 29 sont réservés soit à usage temporaire à une certaine élite sportive sélectionnée par le CNVV pour défendre nos couleurs lors de championnats, soit à une élite aisée (en général après 40 - 50 ans) de pilotes pouvant s'en offrir un à usage permanent ou temporaire, en en louant un pour la journée, mais ne brillant pas nécessairement par leurs performances. Pour les premiers, les sportifs, le chalenge consiste à voler le plus vite possible sur des circuits plutôts courts, pour les seconds, de réaliser le circuit le plus long possible mais pas nécessairement à la meilleure vitesse horaire. Certes plus on va vite, plus on va loin!..

 

Ces planeurs coûtent rien qu'en amortissement de 10 jusqu'à 25 € de l'heure (120.000 / 12.000 h de potentiel = 10 €). Avec un facteur multiplicateur sur les prix compris entre 2 et 3, courant dans nos clubs, le prix d'une belle journée de vol peut revenir, hors frais de mise en l'air, entre 150 et 300 €! C'est hors de prix pour toute une catégorie de pilotes démarrant dans la vie, à fortiori ne la gagnant pas encore.

 

- on oublie un peu vite les plastiques un peu défréchis tels Cirrus, LS1, DG 200, 300, 400, Libelle, LS4, Pégase et bien d'autres encore dont le prix sur le marché oscille entre 5.000 et 20.000 € avec un potentiel restant supérieur à 6.000 heures (un plastique est plus facile à entretenir qu'un bois et toile). Soit un coût d'amortissement compris entre 1 et 2 € de l'heure pour les premiers, 4 € pour les derniers.

 

Une journée de vol avec les mêmes facteurs multiplicateurs sur les coûts, hors mise en l'air, ne devrait coûter que de 15 à 60 € pour les plus chers! Ces planeurs disposent même d'un calculateur avec GPS, certes pas du dernier modèle, mais offrant la même aisance de navigation. On n'est plus dans la même catégorie de coût, cela élargit d'un seul coup la population des circuiteurs et facilite le recrutement.

 

Je ne me suis jamais autant fait plaisir qu'en tournant mon premier 300 sur un Super Javelot, et, bien des années plus tard, un 500 sur un Cirrus alors que les "moustachus" de mon club ne s'étaient aventurés que sur des 300 sur leurs LS4 et sur un 500 pour le propriétaire d'un ASH 25! Entre-temps j'ai pu participer à des championnats sur un Edelweis, prêté par un "privé" de mon club, preuve que la mixité de revenus peut être bénéfique. Arrivé à la cinquantaine j'ai fini par m'offrir un planeur "moderne" mais je n'avais plus la fougue de mes 20 ans, les performances non plus!

 

Conclusion: la modernité?... Il en faut, pour les sportifs qui le méritent et pour ceux des autres qui peuvent se le permettre, mais ce n'est absolument pas indispensable pour bien voler d'autant plus que cela peut finir par revenir fort cher de courir après!..

Modifié par AFox
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Conclusion: la modernité?... Il en faut, pour les sportifs qui le méritent et pour ceux des autres qui peuvent se le permettre, mais ce n'est absolument pas indispensable pour bien voler d'autant plus que cela peut finir par revenir fort cher de courir après!..

+1

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bien d'accord, par contre il en reste des bois et toile qui volent, il ya environ 70 k13, des ka6, ka8, donc une petite centaine de machine.....
Ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait.....
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bien d'accord, par contre il en reste des bois et toile qui volent, il ya environ 70 k13, des ka6, ka8, donc une petite centaine de machine.....

On n'en est déjà plus au Caudron C 800, ou au Castel C 25S, qui formaient l'essentiel des planeurs école encore lors de mes débuts il y a 53 ans. Ces planeurs, maintenant depuis longtemps dans le parc des planeurs de collection, ont été peu après le début des années 60 remplacés principalement par des Bijaves, dont certains volent encore je pense, puis par des ASK 13 dont parle Thierry et qui font encore du bon boulot. Mais pour combien de temps ?

Le fond du problème est que l'on n'a jamais réussi à faire des planeurs neufs vraiment simples et bon marché. Peut-être ne l'a-t-on pas vraiment voulu. L'échec du PW 5 est significatif à cet égard. On a sorti un planeur très peu performant pour un prix pas vraiment intéressant par rapport à un standard neuf et plus cher qu'un bon LS 4 ou Pégase d'occasion, bien plus performant et qui peut être mis entre toutes les mains. Le choix des acheteurs, clubs ou privés, a été vite fait.

Mais ce système ne pourra sans doute pas durer éternellement. De nombreuses machines produites depuis déjà pas mal d'années ne pourront sans doute jamais tenir le rôle qu'ont tenu les Pégase et LS 4 : trop chères, même d'occasion, qualités de vol trop pointues en particulier en raison de charges alaires élevées, gros pourcentage de planeurs motorisés inaptes à une utilisation club ou par des pilotes peu expérimentés.

En ce qui concerne les équipements, il est clair qu'on peut faire un excellent vol à voile sans se payer un LX 9000. Je n'ai rien contre ce calculateur, que je viens d'utiliser sur un planeur de location. Bien au contraire, c'est une petite merveille, sauf le prix. Dans mon planeur perso, j'utilise un Garmin 96 à 300 €, après avoir renoncé pour cause d'illisibilité à la lumière au Mio à 90 € + logiciel gratuit. Mais au pire, on peut avoir le nouvel Oudie 2 sans licence See You mobile pour un prix raisonnable, ou le Verticasport V 2, et qui avec LK 8000 ou XC Soar par exemple, devrait satisfaire même la plupart des compétiteurs. Il y a peut-être déjà, en tout cas il va certainement y avoir sous peu, d'autres GPS moins chers et réellement lisibles.

 

Ceci dit, comme je pense, et je l'ai déjà exprimé à maintes reprises, que le vol à voile n'en n'a plus pour longtemps si on continue à nous étrangler comme on le fait en matière d'espace aérien, je pense aussi que le problème de la modernité va se trouver résolu ipso facto.

Modifié par Tatave
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui exigeons la modernité ! Continuons a cultiver l'élitisme ! Et continuons à nous plaindre de voir notre sport décliner !

Quand un club augmente le prix de sa cotisation, des frais de fonctionnements, des heures de vols, des remorqués et te tombe dessus comme un social-traitre quand tu as 15€ d'ardoise et que ce club investit 70k€ ou plus dans un planeur reservé à 10% des pilotes du club, c'est insupportable mais malheureusement assez fréquent.

Modifié par heinzk
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ce club investit 70k€ ou plus dans un planeur reservé à 10% des pilotes du club, c'est insupportable mais malheureusement assez fréquent.

 

Si un club peut mettre 70k€ dans un planeur et qu'il fasse voler 10% des pilotes me choque pas car :

ce bijou n'est accessible qu'aux pilotes expérimentés et c'est normal ; tu ne l'est pas encore mais je te souhaite que tu le devienne

; j'avais le même raisonnement à mes débuts (j'étais sur wa22, A60) mais quelques années plus tard, j'ai été content de les trouver ( ls1, cirrus, asw15 puis pégase)

Même si ces planeurs coutent cher, rapportent peu, c'est une vitrine du club et une récompense pour des membres tres fidèles qui sont aussi souvent les piliers du club

autre remarque : les bêtes de course des années 70 80 sont devenus maintenant des planeurs de début ; j'espère que ce processus continuera

naturellement, il faut que cela ne soit pas au détriment des pilotes de début et des éléves

un parc d'age varié permet d'avoir des tarifs planeurs de grande variation pour satisfaire toutes les bourses

remarque sur les élèves ; ce sont des membres qui, eux aussi, coutent cher

-on a environ 1/3 de nouveaux inscrits par an

-on consacre beaucoup de temps et d'argent pour en garder tres peu ; chiffres tres approximatifs ; 1 sur 5 laché ; 1 sur 40 pour le 300

 

mais on a besoin de tous

 

vélivolement

Modifié par PETIT JP
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonne analyse JP.

 

Le prix N'EST PAS un facteur décisif (à condition de rester dans le raisonnable).

Nous aurons plus à gagner à augmenter sensiblement nos tarifs et à proposer des ACTIVITEES.

Le vélivole "de base" (à opposer au dingue qui est toujours au club en premier, qui ouvre et qui ferme les portes et qui décolle dés qu'il y un coin de ciel clair) a besoin d'accompagnenment: il faut lui dire qu'il peut venir voler, l'inciter à préparer un planeur, le pousser à le mettre en piste. Une fois en l'air, il faut lui dire où aller et le féliciter quand il y arrive. Moyennant quoi il est capable de débourser une somme raisonnable.

Je HAIS LE VELIVOLE DE BASE !

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Justement non, que le planeur acheté dans le cadre d'une asso ne soit accessible qu'à une élite n'est à mon sens absolument pas normal, mon argumentation portant essentiellement sur les monoplaces.

Soit l'accès à la machine n'est pas accessible car difficile (on ne confie pas un N4 à un débutant (perso je vole dessus parfois, je ne suis plus débutant, j'ai fais le choix de refuser les machines haut de gamme au profit notamment du pégase avant d'en acheter un vieux il y a déjà des années). A ce moment le choix d'acheter une machine que ne pourrons pas piloter tous les membres du club est discutable, moins d'un sur 40 selon tes chiffres (beaucoup de clubs exigent d'ailleurs plus que le 300 pour certaines machines)

Soit l'accès est limité car considéré comme une récompense (un pilote de LS1 un minimum expérimenté a moins de chance de se faire mal en LS8). Se pose à mon avis un problème de fond du vol à voile. Cette façon de concevoir la gestion, je dirais même la hiérarchie des membres n'est pas celle d'un club mais celle d'une entreprise, voir de l'armée.

 

Je ne comprends pas qu'on puisse dire que demander à 300 membres de payer pour 20 soit normal, c'est anti-associatif ! L'argument essentiel c'est qu'un jeune pilote, ça abandonne ou change de club plus facilement qu'un expérimenté mais les clubs ne sont pas que victimes de cet état de fait, c'est trop facile, ils en sont aussi coupables. Laisser des pilotes au sol car, le jour des cumulus, des gars qu'on ne voient jamais viennent et prennent des planeurs haut de gamme c'est inadmissible !

 

J'ai failli abandonner de nombreuses fois durant ma formation en France par lassitude, par sentiment d'injustice. Je me suis accroché car la passion était totale mais il ne faut pas s'étonner que beaucoup arrêtent. Quand j'ai eu accès au discus, nimbus et autres je me suis sentis fier, sauf quand j'ai vu que pour le prix de ma machine, on aurait pu mettre en l'air moi ET mes deux copains moins expérimentés sur 3 Cirrus ou LS1, alors qu'au lieu de ça ils m'attendaient gentillement au sol.

 

Un club qui décide d'acheter une belle machine c'est très bien, mais cela ne doit pas se répercuter sur les membres qui n'y ont pas accès donc pas de "je vends deux machines moyennes pour une belle" et pas d'augmentation des tarifs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

qualités de vol trop pointues en particulier en raison de charges alaires élevées

 

Seulement si on les ballaste à mort... Sinon, je dirais que les machines modernes ont généralement un agrément de pilotage supérieur à leurs aînées (il y a des exceptions, c'est sûr). Mais il y a des habitudes à changer, exactement comme lorsqu'on passait d'un bois et toile à un Cirrus standard. Après, le Pégase était facile...

 

Pour ce qui est de la discussion "un planeur de pointe pour 10% des membres", je pense qu'il faut surtout s'arranger pour que tous les membres aient l'espoir et le désir de faire partie de ces 10% dans un délai raisonnable. Il faut éviter que ça devienne un monopole, une rente de situation d'un "club dans le club" (pour ça, il y a la copropriété). Logiquement, il faut donc que les "10% d'origine" trouvent eux aussi un nouveau but à atteindre. Comme un club ne peut probablement pas continuer indéfiniment le petit jeu de l'amélioration des performances des machines, il faut les pousser vers le privé. On peut donc très bien avoir un standard de dernière génération dans un club, il reste suffisamment de marge de performance en course, 18 m et libre pour "libérer" cette machine pour la génération montante.

 

Remarquez qu'un planeur bon marché n'est pas toujours un cadeau pour un club: quand nous avions encore un Squale, il restait le plus souvent dans le fond du hangar. Mais il fallait tout de même l'entretenir, l'assurer, etc. J'ai fait quelques beaux vols avec cette machine, laissant le Jeans Astir et l'ASW-19 (machines de pointe réservées à une élite !!!) tourner en local autour du terrain. On a fini par le vendre "au poids" en Lithuanie en même temps que le Bijave, délaissé au profit des ASK-13.

 

Pour le reste, je me demande toujours comment font de nombreux clubs allemands, sans aucune subvention, pour avoir toujours au moins quelques machines de pointe, par exemple un Arcus et un Discus 2... Il est certain que ça tire le vol à voile de performance vers le haut, et j'ai l'impression que ça a aussi un effet d'aspiration vers le haut pour le reste du tableau.

 

Ah, et puis, si vous voulez goûter d'une machine plus moderne que ce qu'offre votre club, un stage à Saint-Auban reste dans les limites du raisonnable pour le vélivole de base...

Modifié par Stéphane
Stéphane Vander Veken
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour le reste, je me demande toujours comment font de nombreux clubs allemands, sans aucune subvention, pour avoir toujours au moins quelques machines de pointe, par exemple un Arcus et un Discus 2...

 

Comme je vole justement dans un club allemand qui a un Arcus T et 2 Discus 2c, je peux donner les quelques éléments de réponse suivants:

- pas de salarié dans le club, tout tourne grâce au bénévolat et aux dons

- pas de TVA à payer lors de l'achat de machines neuves

- grosse responsabilisation des pilotes: par exemple le pilote qui vole le plus avec une machine durant une saison se retrouve automatiquement responsable de cette machine à l'atelier et a donc intérêt à ce que "son" planeur soit en bon état (et à surveiller un peu la manière dont les autres utilisent "sa" machine), on pourrait appeler ça un concept de "pilote privé virtuel"

- choix délibéré de ne pas assurer toutes les machines "casse", en particulier les 2 Discus 2c ont été plusieurs années non assurés casse (pourtant quasiment tous les membres peuvent voler avec)

- pas facile de devenir membre du club (il faut payer un droit d'entrée assez élevé, il y a une période d'essai d'un an, le club fait comprendre au nouveau venu que ça n'est pas un droit élémentaire pour lui d'adhérer, mais un honneur, et qu'il peut être aussi assez facile de se faire virer)

- vinch -
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
s'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
-Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

(Charles Baudelaire, Elévation)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- pas de salarié dans le club, tout tourne grâce au bénévolat et aux dons

- grosse responsabilisation des pilotes: par exemple le pilote qui vole le plus avec une machine durant une saison se retrouve automatiquement responsable de cette machine à l'atelier et a donc intérêt à ce que "son" planeur soit en bon état (et à surveiller un peu la manière dont les autres utilisent "sa" machine), on pourrait appeler ça un concept de "pilote privé virtuel"

- choix délibéré de ne pas assurer toutes les machines "casse", en particulier les 2 Discus 2c ont été plusieurs années non assurés casse (pourtant quasiment tous les membres peuvent voler avec)

- pas facile de devenir membre du club (il faut payer un droit d'entrée assez élevé, il y a une période d'essai d'un an, le club fait comprendre au nouveau venu que ça n'est pas un droit élémentaire pour lui d'adhérer, mais un honneur, et qu'il peut être aussi assez facile de se faire virer)

Faire marcher ce système avec la mentalité française est une autre histoire.... :unsure:

Sylvain
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah, et puis, si vous voulez goûter d'une machine plus moderne que ce qu'offre votre club, un stage à Saint-Auban reste dans les limites du raisonnable pour le vélivole de base...

 

Tu crois vraiment?

 

Oui, je crois vraiment, je dirais même que j'en suis sûr. Mais en fonction de son budget, il faut éventuellement faire des choix: pas d'autres vacances cette année-là, voire la précédente, renoncer aux cigarettes, remettre l'achat du dernier iPod/iPad/iPhone à plus tard, garder sa vieille bagnole un an de plus, etc. Faire des petits boulots et épargner, si on a vraiment un petit budget.

 

Epargner, c'est ce que j'ai fait il y a une vingtaine d'années pour me payer 2 semaines de perfectionnement montagne au SEFA, au plein tarif de l'époque (aucune subvention pour moi, qui n'étais pas membre alors d'un club français). Mais j'en avais vraiment envie. J'ai donc renoncé le coeur léger à d'autres plaisirs. J'ai parfois l'impression que c'est un concept qui passe mal de nos jours...

Stéphane Vander Veken
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Faire marcher ce système avec la mentalité française est une autre histoire.... :unsure:

Est-il utile d'aller chercher à affronter des différences de cultures? Le français n'est pas plus mauvais que l'allemand. L'histoire est là pour le confirmer. C'est plutôt une question d'esprit d'organisation et de responsabilisation avant tout:

 

- Les petits clubs français qui ont gardé le schéma traditionnel du bénévolat complet s'en sortent plutôt bien. j'en connais. Ils ont du matériel varié du plus bas de l'echelle au plus moderne. Le travail d'encadrement des vols et d'entretien du matériel est bien réparti. Les jeunes volent gratis sur les machines de premier niveau (celles dont l'amortissement seul est compris entre 1 et 2 €/h) et lorsqu'ils arrivent après 200 ou 300 heures de vol à accéder à l'échelon pré-compétition, ils doivent "monnayer" leurs heures de vol par des heures de travail un peu à l'image de l'apprentissage. Les moins jeunes paient leurs heures normalement et remplissent des fonctions d'encadrement, de tutorat en somme.

 

- Les clubs, lorsqu'ils grossissent beaucoup, sont amenés à assurer une présence permanente sur le terrain ne serait-ce que pour des raisons évidentes de sécurité. Là encore le schéma traditionnel veut que le chef Pilote soit salarié et assure la maîtrise des activités du club par délégation du Président de l'association tout comme l'est un architecte qui construit moyennant finances pour et par délégation de son client. Il supervise les vols avec l'aide des instructeurs bénévoles, participe lui-même à certains contrôles pointus en vol, s'assure que l'accueil et le secrétariat (en partie bénévole encore) sont assurés régulièrement et enfin coordonne l'hiver venu la révision des machines avec des membres volontaires plutôt intéressés par des activités manuelles. Les tâches les plus complexes sont sous-traitées à sa demande. Le chef Pilote est donc un salarié permanent occupé été comme hiver de façons complémentaires. Lorsqu'il prend ses congés, il délègue ses pouvoirs comme tout patron d'entreprise. Si le club devient trés gros, le chef Pilote devient chef de Centre. Encore une fois il est le seul 'maître à bord', c'est le CdB du club, il rend compte régulièrement de sa mission au Président, comme un chef d'entreprise à ses actionnaires. Il assiste à titre consultatif aux réunions du Bureau et donne son avis sur les questions liées aux achats et ventes de matériels puisque directement liées à la réussite de son activité. C'est une personne clé pour le bon fonctionnement d'un club.

 

Les difficultés apparaîssent lorsque ce rôle de "Patron" est partagé entre plusieurs personnes au sein d'un même club dont notamment avec le Président! Les exemples sont légion. Rapidement la "maîtrise" de l'activité est "diluée" entre l'homme de "terrain" qu'il est et le ou les membres dirigeants influents (mais ignorant des règles élémentaires de partage des rôles!), au point où il "perd la main"! Le tissu de bénévolat dont il s'était entouré se délie. les tâches dé-coordonnées demandent alors plus de temps, tant en piste qu'à l'atelier, pour un même résultat. On en vient à embaucher régulièrement du personnel supplémentaire pour suppléer aux bénévoles (un peu comme celui d'intérimaires dans une entreprise dont l'organisation laisse à désirer...). L'achat des machines est plus souvent gouverné par des considérations personnelles, tactiques ou de lobbying de la Direction que par le juste intérêt et l'équilibre de l'activité. Nécessairement les prix augmentent pour équilibrer les comptes et logiquement le nombre des membres se met à diminuer!...

 

Ce même constat est rencontré par des clubs allemands, j'en connais, mais les membres dirigeants de ces clubs sont peut-être plus souvent issus du milieu de l'industrie ou des affaires qu'en France, rodés aux règles strictes de bonne gouvernance, qui ferait penser que leurs clubs marchent mieux que les notres?

 

Qu'en pensez-vous pour reprendre la question au début de l'article de Grégoire Bert?

Modifié par AFox
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×
×
  • Créer...