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Baptiste

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Messages posté(e)s par Baptiste

  1. Attention pour 2024 arrivée en force des ZBM : zones de broutage massif.

    Pour protéger les bouquetins et autres biquettes et leur assurer le repas le plus serein possible, des zones circulaires de 30km de rayon autour des pâturages composés de la meilleure herbe de chaque massif seront créées. Interdiction de survol à moins de 2000m AGL. 

    A bon entendeur 

  2. Merci Denis.

     

    - la convection était certainement établie sur l'Italie depuis un petit moment. Mais j'y serais arrivé avant 11h30 sans mon aller-retour et là j'avais un doute. Ce qui m'intéressait surtout c'était d'arriver plus tard d'une part pour jauger de la marge qu'il reste au cas où une extension vers la Sardaigne est envisagée, et d'autre part par peur d'être trop tôt dans la plaine du Pô (difficile de jongler avec tout ça). Et la confluence s'est désagrégée rapidement derrière moi

     

    - la petite confluence m'a mené 20km est de Cuneo (aéroport, bien plus au nord que la ville) à 2000m, la vallée que j'ai choisie était la plus proche (il me semble, à vérifier) et pourtant je n'y suis arrivé qu'à 1350m. La vallée du Col de l'Arche commence plus au sud (elle fait un virage), j'avais peur d'y arriver trop bas. Ce à quoi j'ai pensé éventuellement c'est monter dans la vallée dans laquelle je suis monté et basculer au milieu 10km au sud vers celle du col de l'Arche, mais je n'en ai pas eu besoin. J'avais peu de marge effectivement mais les pentes marchaient à 2700m donc pas de problème.

     

    - je n'ai que le réservoir de fuselage, 16 litres. 1h d'autonomie, soit 2 montées à 3000m. Il se peut que ça rentre depuis Bologne, j'ai pas calculé... mais j'avais le temps de rentrer le lendemain si nécessaire, l'autonomie n'était pas le facteur déterminant pour moi

  3. Pour Fred :

     

    - Confluence italienne : les nuages que tu vois sur les crêtes sont accrochés aux crêtes. Le vent d'ouest apporte trop d'humidité. En revanche ces crêtes forment une excellente barrière climatique et sous le vent la masse d'air est plus sèche et donc convective. C'est donc là qu'il faut arriver. La confluence se crée entre ces contreforts (Pavullo, Sassuolo, Tortone) et la plaine (Bologne, Parme, Plaisance). Au mois de mai nous avions un flux de SO marqué qui créait un ressaut sous le vent de tout ce relief, et 30km plus à l'est était la confluence. Le 5 août pas de flux de SO, vent faible à vrai dire en basses couches, et seule la confluence était présente. De ce que j'en ai vu, et c'est confirmé par l'image satellite, la confluence démarrait 30km à l'est de Pavullo. C'est donc pas vraiment là que la plus grande extension est possible.

     

    - le passage par Cuneo est bien plus technique que celui de Turin, où le val de Suse est quand même plus accueillant. Au printemps c'est Turin qui est la meilleure option. En été, c'est du cas par cas..

     

    - le retour de Saou a failli me coûter cher, je n'ai pas pris le temps de bien monter. Je n'ai récupéré le vent et les pentes qu'à Rosans, et à partir de là aucun problème c'est du par coeur même très tard

     

    - en vol j'essaie de suivre les images satellite lorsque je peux avoir du réseau (et en onde ou sur la mer ce n'est pas gagné). J'ai l'option wifi sur le LX avec mon téléphone en modem, dès que j'ai un peu de réseau il me charge la dernière image sat. C'est une aide, c'est indéniable, surtout pour la confiance (je n'ai pas besoin d'internet pour voir la lentille de 100km sur la Corse !)

     

    - photos à suivre

     

    -

  4. Pour Magnétar :

     

    - prévi météo : le passage de la perturbation s'anticipe 4-5 jours avant. Ce n'est que 4j avant qu'on sait si la traine sera plutôt ouest ou Nord-ouest. Topmeteo et Skysight ont 4j de prévisions. 2j avant avec Windy je peux voir la largeur et la force du flux, et Topmeteo et Skysight me donnent une idée de la nébulosité et des thermiques. Enfin la veille j'utilise Maille Fine d'Arome pour la prévision des ressauts. Cela ne reste que de la prévision évidemment.

     

    - parcours : je voulais assurer le triangle FAI, donc j'ai pris des points au plus près des ressauts et des thermiques. Donc Mons pour le départ dans le ressaut, Figari où le ressaut se termine, Pavullo dans la confluence et Serres dans les bonnes conditions connues des Alpes sans aller dans le Diois (qui était finalement bon). Maintenant que j'ai vu à quoi ça ressemblait on peut largement étendre, au sud et à l'ouest. Pavullo difficile de faire beaucoup plus au sud.

     

    - pendant le vol : le ressaut de Fayence était bien meilleur que toutes les prévisions contrairement au vol du 25 mai. Le reste était assez conforme, l'onde en Corse, les thermiques Bologne-Novi Ligure et les Alpes. Le point faible des modèles est la plaine du Pô, TopMeteo est beaucoup trop optimiste sur les plafonds, seul Skysight marquait une légère confluence jusque Cuneo qui était réellement présente.

    J'ai l'habitude des vols de 10h et plus, je n'ai pas vraiment besoin de faire de grosse pause. Les survols maritimes sont bienvenus pour réfléchir sereinement à la suite du vol, se restaurer, regarder les messages reçus le matin :)

     

    - part de chance : je pars sur ce type de vol avec 2 écueils majeurs : le ressaut sur Fayence et la plaine du Pô. Si une fois en l'air le ressaut est bon, alors je sais que j'irai jusqu'à la plaine du Pô, ce qui donne déjà une bonne probabilité de réussite. Sur ce vol j'avais prévu beaucoup de temps pour passer la plaine du Pô donc je n'étais pas vraiment inquiet quant à la réussite. Ce n'est que lorsqu'on étendra au sud que la probabilité de boucler sera subordonnée aux conditions tout au long du trajet. Je pense que c'est l'heure d'arrivée à Turin où à Cuneo qui déterminent le succès ou non, quel que soit le trajet parcouru précédemment.

    Plus en détail, seule la Corse et la partie italienne de Bologne à Turin étaient réellement inconnues pour moi. La Corse ne pose pas de problème visiblement, c'est toujours excellent. Et cette confluence Bologne Novi Ligure me paraît souvent présente dès qu'il y a un flux d'ouest soutenu. Il peut y avoir des imprévus mais pas de grosses mauvaises surprises. En revanche le retour dans les Alpes et sur Fayence en vent d'ouest est bien connu, ce sont mes gammes...

  5. Réponses à Pierre :

     

    - habillement : difficile de trancher. Je savais que j'allais passer 6h à -15° environ puis 8h à 20° voire plus en basses couches. J'ai opté pour un Polo manches longues, une polaire et une veste légère de randonnée. En bas un jean, des baskets et des surbottes. Je n'ai souffert ni du froid ni du chaud sauf aux pieds vers 10h, je regrette de ne pas avoir mis de bottes. Ça ne m'aurait pas tenu chaud ensuite.

     

    - documentation : carte aéro, France et Italie. Mais je ne m'en sers pas vraiment. Côté italien c'est assez confus il y a des zones partout. Les zones sont sur le LX. Je suis sous plan de vol, je laisse le soin aux contrôleurs de m'autoriser à traverser les espaces ou non. Évidemment je ne trace pas le circuit dans des zones interdites. Je me renseigne par Notam sur certaines zones réglementées comme la R68 en Corse mais ce dernier dit d'appeler le chef de quart dont le numéro ne sonne pas...

    Pour les fréquences j'ai noté Nice, Bastia et Marseille Ctl (du précédent vol) au cas où je perdrais contact. Et pour les terrains de dégagement j'ai lu les cartes vac en amont du vol et j'utilise des bases de données que j'ai bien customisées, sur le LX.

     

    -survol maritime : je vais peut-être en surprendre certains, mais l'amerrissage n'est pas une option. Entre la température de l'eau, la houle et les rafales (84kts à l'extrémité du Cap Corse m'a dit le contrôleur de Bastia), un gilet de sauvetage ne servirait pas à grand chose. Je quitte la côte cannoise en local finesse 33 de Calvi, 80km/h de vent arrière. Quand j'arrive en local finesse 15, je suis en local de Bastia. Surtout je vise d'arriver au dessus du Cap et non en pente. Sous le vent du Cap je suis encore en local de Bastia sans problème. J'ai une balise portative.

     

    -alimentation : un bon petit-déjeuner à 4h, un sandwich et des gâteaux pour la fringale.

     

    -décollage autonome : le chef pilote m'a proposé de sortir un avion. J'ai hésité. Finalement la souplesse de l'autonome permet de prospecter le ressaut moteur réduit, et monter si nécessaire. J'ai très peu consommé donc j'ai encore une bonne autonomie. Je n'envisageais pas la remise en route en Corse car l'onde y serait bonne, donc forcément j'étais déjà au moins à Pavullo. Encore une fois le survol maritime doit être assuré en plané avant de l'entreprendre donc pas de remise en route envisagée, même sur demande d'un contrôleur (je dis "sous 5000ft uniquement pour la sécurité). Ensuite il y a des aérodromes sur toute la route, au pire je peux m'y poser. Avec mon autonomie je peux éventuellement remettre en route en plaine du Pô et sortir dans les Alpes à 3000m. Disons que ce n'est pas un paramètre primordial sur ce genre de vol, l'autonomie en carburant. Ou bien je ne raccroche pas en Italie mais je suis à Bologne à 600km de chez moi et je ne peux pas rentrer dans tous les cas, ou bien je suis en plaine du Pô et là je peux avec peu d'essence.

  6. Bonjour ! Merci pour vos questions. Je veux bien y répondre, avec plaisir, sur ce forum ou autre. On peut utiliser le nouveau post ouvert par Claude Jambeau sur la partie récits de vol du forum.

    Pierre tu peux reposer tes questions sur l'autre post si tu le souhaites et j'y répondrai :)

    Baptiste

  7. Bonsoir à tous. Merci pour les messages reçus au cours du vol :) j'ai hésité à voler en voyant la prévision de vent faible hier soir, et finalement les prévisions ne sont qu'une aide et tant mieux car c'était bien meilleur qu'annoncé sur Fayence. Je laisserai un commentaire un peu plus tard. Les contrôleurs adorables toute la journée un grand merci à eux également. Baptiste

     

    Edit : le commentaire est maintenant en ligne

  8. Bonjour à tous !

    Le commentaire du vol est publié sur la netcoupe. En effet il existe un transit VFR vers la Corse qui part de Saint Tropez, et de ne pas l'avoir respecté (nous n'aurions pas pu aller tant à l'ouest avant d'entamer la traversée) nous a causé des soucis. L'itinéraire a beau être "imposé", il est normalement possible hors de cet itinéraire, dans une classe D, d'obtenir une clairance de transit.

     

    Baptiste

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