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BUSE

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Messages posté(e)s par BUSE

  1. Bonjour laurent

    Sur Cambrai nous utilisons un Dynamic ULM depuis 2011 (1900 H cellule à ce jour) . Nous n'avons pas rencontré de problème particulier mais nous effectuons une maintenance soutenue suivant manuel constructeur notamment vidange à 50 H pour remorquage.

    Nous assurons nous mêmes l'entretien mais disposons au sein du club d'un mécanicien auto très compétent formé Rotax

    Nous avons également procédé à une modification majeure qui nous a apporté énormément de satisfaction ayant consisté à monter des échangeurs 3 voies sur l'huile et sur l'eau ;pour moi c'est une modification majeure et fondamentale qui permet une gestion optimale des températures .

    Nous avons également remplacé les roulements de roue par des roulements étanches de qualité professionnelle.

    Concernant le pilotage il n'y a pas de problème particulier mais il faut des pilotes d'un bon niveau sachant maintenir une vitesse constante quelque soit la position du planeur sachant anticiper toute modification d'assiette.

    Je pense qu'avant de lâcher "remorquage " il faut demander aux pilotes de posséder une certaine aisance sur l'utilisation de la machine seule

    Il faut disposer d'une piste en herbe en bon état sur les 300 premiers mètres (tonte roulage) pour permettre une bonne accélération de l'attelage d'une longueur d'au moins 750 mètres dégagée d'obstacles en montée initiale.

    Par précaution en début de saison (piste très grasse ) disposant d'une piste en dur nous l'utilisons mais de manière très limitée dans le temps

    Une fois décollé le taux de montée est sensiblement équivalent à un remorqueur classique .Nous pratiquons un remorqué 1000 m pour nos VI.

    Le vent travers ne pose pas plus de problème si l'accélération est bonne.

    Nous faisons des brevets ULM et proposons des formations mixtes (planeur ULM ) ce qui dans nos régions permet aux pilotes de continuer à voler en basse saison et d'amener les pilotes au remorquage

    Seul point sur lequel il ne faut pas "mégoter " c'est la maintenance qui si elle est peu réglementée n'en est pas moins fondamentale (vidange ,pneus , plaquettes ,bougies etc...)

    M'étant beaucoup investi dans l'obtention du remorquage par ULM , je ne me contredirai pas en disant que cette solution a permis à beaucoup d'associations de maintenir leur activité .L'entretien des machines , le cout des pièces et la formation des pilotes remorqueurs sont beaucoup plus accessibles.

    Espérons que le théorique et le brevet planeur restent valides pour le brevet ULM

    J'ajouterai que si notre fédération s'employait à simplifier les choses en matière de règlementation planeur ,le couple Planeur/ULM serait la formule idéale

    Espérant t'avoir un peu éclairé

    Amitiés vélivoles

    Philippe Chiossone

  2. Eh oui Philippe ! c'est toujours aussi surprenant ;)

    On complexifie la formation :tout va bien !!

    On durcit la navigabilité :tout va bien !!!

    On renchérit sur la visite médicale :tout va bien !!!!

    On complexifie tout :tout va bien !!!!!!

    Le Français est comme ça ;de temps en temps excédé , il "coupe une tête" mais c'est rare . Jusqu'à ce que tout aille vraiment mal , il aime le "chef".

    L'Anglais est plus pragmatique ,il préfère élaguer le texte que la tête du roi.

    En attendant je confirme que le refus de la visite par médecin généraliste est Franco-Francais.

    Extrait des derniers textes européens

    "LAPL medical certificates shall be issued by an AeMC or an AME. They may also be issued by a GMP if so permitted under the national law of
    the Member State of the licensing authority to which the application for the medical certificate has been made."

     

    PHC

  3. Merci pour le lien. En page 45 on peut lire (depuis 9 ans déja!!!)

    LAPL medical certificates shall be issued by an AeMC or an
    AME. They may also be issued by a GMP if so permitted under the national law of
    the Member State of the licensing authority to which the application for the
    medical certificate has been made.

     

    Il est clair que l'opposition au médecin généraliste est Franco-Francaise.

    PHC

     

     

  4. Bonsoir

    "Tant que les planeurs seront certifiés, il y aura une médecine aéronautique agréée pour leurs pilotes."

    Curieusement j'ai déjà entendu ce genre d'argument péremptoire à propos du remorquage par ULM :"un ULM ne remorquera jamais un certifié" :P

    Pour moi une seule question se pose

    Combien de temps encore obligera t on les vélivoles à faire des visites médicales aéro ?

    Sachant que:

    1°dans certaines régions le médecin aéro est en voie de disparition ce qui oblige les vélivoles et notamment les jeunes à des déplacements de plus de 100kms

    2°L’Europe admet le médecin généraliste ayant reçu une information pourquoi pas en France . Ne serions nous pas dans l'Europe

    3°le médecin généraliste référent est probablement celui qui connait médicalement le mieux la personne.(c'est reconnu même par l’Europe)

    4°Les pilotes ULM au nombre de 13000 contre 8000 pour les vélivoles ont une visite initiale et unique de non contre indication n'ont pas plus d'accidents avec cause médicale et fréquentent le même espace .

    Ancien président de la commission formation ,Je peux confirmer que c'est l'attitude très corporatiste et franco française d'une partie des médecins aéro qui n'a pas permis de basculer à ce jour vers une visite par médecin généraliste tant du point de vue réglementaire européen que du point de vue technique.

    Une chose est certaine :ce n'est pas dans l’intérêt du développement de notre activité .

    PHC

  5. Il semble que les anglais adoptent la visite médicale auto déclarative

    https://www.caa.co.uk/general-aviation/pilot-licences/medical-requirements/medical-requirements-for-private-pilots/

     

    Self-declaring your medical fitness using the Pilot Medical Declaration

    Once you have a licence, if you only want to fly UK (G) registered aircraft in UK airspace you can use the online Pilot Medical Declaration (PMD)"

     

    Le Brexit a quelques fois du bon !

     

    Philippe Chiossone

  6.  

     

    Je constate que l'EASA vient de me donner raison en autorisant la LAPL pour les FI considérant qu'ils ne sont pas professionnels

    Philippe Chiossone

    Je me permets une correction :

    Le texte n'évoque pas le fait d'être professionnel ou pas.(sauf pour les vols à titre commercial)

    Autant pour moi ,tout à fait exact ma plume a fourché ; merci pour la correction .mais je confirme qu'à l'époque les vols réalisés en école ou en vols d'initiation avaient été assimilés par l'autorité compétente française à des vols commerciaux de par le fait qu'il y avait paiement de prestations.

    Pour la suite des post, on peut faire de l'analyse sémantique mais la réalité du terrain (disparition des médecins aéro) aura à terme toujours raison et comme l'EASA admet le recours au généraliste laissant à l'autorité compétente de définir la mise en oeuvre ,je ne vois pas ce qui empêche aujourd'hui de recourir au médecin généraliste si ce n'est des "forces d'obstruction"

    Mais continuons cette politique française que j'ai souvent qualifiée de "mille feuilles" Une couche d'EASA ,deux couches de FFVP.

    Si vous traduisez les textes comme j'ai pu le faire par le passé ,vous pourrez probablement relever dans le cadre de la formation constatés la distorsion entre le nombre de formulaires demandés par l'EASA et ceux demandés par la FFVP.

    juste pour mémoire j'avais fait admettre le carnet de vol comme document unique de tracabiité....

    Expliquer que nous recrutons chaque année 2000 vélivoles et que nous en perdons autant par le manque de savoir faire de nos associations ou de nos dirigeants c'est facile. Reconnaître que nous les perdons à cause des lourdeurs ,complexités ,contraintes serait plus honnête.

    Seule la résilience de certains d'entre nous attachés à ce sport passion permet à beaucoup d'association de survivre mais le fil s'amincit.

    Philippe Chiossone

  7. Bonjour

    Dans une autre vie ,responsable de la commission formation ,j'avais longuement "bataillé" pour que la visite médicale soit faite par un médecin généraliste "informé" comme l'admettait et l'admet encore aujourd’hui l'EASA. Il m'avait été objecté par le responsable du centre médical national qu'en France d'une part la visite médicale aéronautique était une "expertise" et qu'un médecin généraliste n'est pas autorisée à réaliser une expertise ,d'autre par que nous n'avons pas en France de livret médical .Ce à quoi j'avais répondu que la réglementation est européenne et que le livret médical est fourni sur demande à tout Français

    Rien n'y a fait et étant donné que l'Europe délègue à l'autorité compétente la responsabilité de la mise en oeuvre de la visite médicale ,j'ai rapidement compris que je me heurtais à un mur disons le poliment de "solidarité professionnelle"

    Ceci étant dit je n'ai rien contre les médecins aéronautiques dont beaucoup sont de mes amis et qui aident souvent des vélivoles souffrant de pathologies particulières à passer les visites mais la DGAC devrait admettre pour les LAPL la possibilité de passer la visite chez un médecin généraliste (pourquoi pas le médecin traitant) informé par exemple d' une liste de contre indications .

    Nous constatons dans certaines régions la quasi disparition des médecins aéronautiques ou une telle raréfaction qu'elle génère pour des jeunes inscrits des déplacement à minima de 100 à 150 kms. Peut on dans ces conditions parler de ministère des transports et de l'environnement ,j'en doute ? Y aurait il plus d'accidents liées à une cause médicale ,probablement pas ?

    Je constate que l'EASA vient de me donner raison en autorisant la LAPL pour les FI considérant qu'ils ne sont pas des professionnels ce que j'avais défendu pendant plusieurs années.

    Mais à la FFVP il ne faut jamais avoir raison trop tôt .Tout finira par venir mais non pas de part sa volonté d'aider notre mouvement mais sous la contrainte de la réalité lorsqu'elle constatera que peu de jeunes médecins veulent se lancer dans cette formation et nous aurons alors perdu quelques années et probablement de nombreux jeunes vélivoles.

    Européen convaincu ,je dis que ce n'est pas l'Europe qui est responsable de lourdeurs ou de freins mais nos interfaces françaises que ce soit en matière médicale ou de formation.

    Bons vols en bonne santé .

    Philippe Chiossone

  8. Bonjour à tous

    Je crois utile quelques fois de remettre un peu l'histoire dans son contexte

    En premier lieu , responsable il y a quelques années de la commission formation ,aidé de Bruno Balai mon idée était de tout simplifier et notamment de fournir un outil pratique aux instructeurs pour faire passer le théorique.

    C'est ainsi qu'est né d'abord le logiciel TVV mis au point par mon ami Jean Marc Bourgeois avec une base de données de 400 questions validées par une équipe sous la direction de Robert Prat. Notre volonté était qu'il n'existe aucune question dont la réponse ne fut pas dans le manuel du pilote planeur( livre bleu).

    Il fut difficile de persuader les responsables des examens de la DGAC (qui voulait 1000 questions) du bon sens de cette option d'autant qu'à cette époque au sein même de la FFVV ,nous n'étions guère soutenu considérant qu'il serait refuser par la DGAC

    Le cout de ce logiciel 0€ ,0 Cts si ce n'est le prix de la médaille d'or remise à Jean Marc

    Le Wingu n'est qu'un copyright du TVV alourdi plus qu'enrichi de quelques questions supplémentaires à propos desquelles on peut se poser des questions .

    Pendant plusieurs années , nous avons essayé d’œuvrer pour tout simplifier

    Régionaliser la formation et former plus de "formateurs de formateurs"

    Supprimer tous les formulaires bureaucratiques ,faire admettre l'usage unique du carnet de vol sur lequel on porte les différentes autorisations comme document de traçabilité.

    Faire passer les examens avec une simple information à la DSAC .

    Avoir recours au médecin généraliste (dans certaines régions ils sont en voie de disparition)et considérer que les instructeurs doivent bénéficier de la LAPL.

    Tout au moins sur ce dernier point l'EASA vient de me donner raison et valide le LAPL à 2 ans pour les instructeurs bénévoles.

    Tout ce que nous avions simplifié a été immédiatement re complexifié .

    On vous dira "c'est la faute de l'Europe" .Je vous dis tout de suite que c'est faux . L'Europe c'est nous et nos responsables ne doivent accepter que ce qui est acceptable par notre mouvement position que j'avais clairement exprimé à la DGAC.

    Un responsable Européen m'a dit un jour de bonne foi "Pour le planeur ,nous nous sommes inspirés de la réglementation professionnelle car nous n'avions ni retour ni proposition des fédérations."

    Quand on confie à des spécialistes de l'aviation lourde professionnelle le soin d'établir la réglementation applicable à l'aviation légère on assiste forcement à un transfert de complexités sans avoir le transfert de moyens

    En ce qui me concerne tout ce qui ira dans le sens d'une utilisation simple sera bon à prendre et si le E learning plait aux jeunes tant mieux ce qui n'empêche pas parallèlement d'utiliser le "livre bleu" que je considère comme l'un voire le meilleur manuel de formation 3 axes.

    En deux mots ,nous avons un extraordinaire maillage de clubs et de compétences .Il appartient à nos responsables de nous défendre et d'adapter le cadre réglementaire et les outils pour faciliter l'investissement des bénévoles que nous sommes.

    Je pense que simplifier le fonctionnement c'est augmenter la sécurité en augmentant le temps "utile"

    Je me permets également de rappeler que notre mouvement compte parmi ses rangs des conservateurs qui souvent ne sont pas tendres m'étant fait traiter d'assassin parce que soit :

     

    j'avais réclamé à grands cris et obtenu le remorquage par ULM (qui à mon avis aujourd'hui a sauvé plusieurs clubs)

    j'avais défendu et mis en place la qualification campagne européenne (50 kms seul ou 100 kms accompagné)

    J'ai malheureusement le sentiment que l'on veuille revenir en complexifiant les choses à un centralisme jacobin de la formation.

    Nous constatons que notre pays souffre globalement de ce mal procédurier et bureaucratique et je crains que le planeur n'y échappe pas.

    Espérons que la lourdeur que dénoncent en ce moment beaucoup de Français dans le fonctionnement de l'état interpelle nos responsables sur notre propre fonctionnement.

    Bons vols à tous

    Philippe Chiossone

     

     

     

     

     

  9. Pour infos un avis autorisé sur le net

     

    Pour les pilotes de petits avions la législation tend à desserrer l'étau réglementaire et un mouvement amorcé aux USA tend a rentre la visite médicale obsolète. L'observation du faible risque réel et du fait que la mortalité aérienne des pilotes privée ( Environ 4 décès par 100'000 h de vol) est invariable et peu influencée par des mesures de restrictions médicales. . Cette observation a également été faite aux USA sur les petits aéronefs déréglementés. La GB dont on ne sait pas actuellement ce qui va se passer pour EASA depuis le vote sur l'Europe, propose de supprimer également la visite médicale pour les licences nationales et de ne faire qu'une visite médicale à 70 ans

     

    Les anglo saxons sont moins C... et moins sujets à se laisser contraindre par la techno bureaucratie galopante et les lobbies de toutes sortes.

    Mais il n'est pas improbable que la visite médicale aéro dans l'aviation légère disparaisse faute de "combattants " .Beaucoup de médecins aéros cessent leur activité et ne sont pas remplacés .

    PHC

  10. Bonjour

    J'ai une longue pratique (env 1000 H) du Dynamic en instruction ,remorquage , voyage et je n'ai jamais eu à constater le moindre problème alors que je fonctionne souvent uniquement sur le droit notamment pour le remorquage durant les concours.

    En instruction phase atterrissage je m’efforce de travailler sur le gauche mais c'est uniquement pour bien ancrer les procédures car je n'ai jamais constaté de problème en travaillant uniquement sur le droit .Par ailleurs dés le début de l'instruction j'habitue les élèves à la bascule et à la check carburant.

    Par précaution je décolle sur le gauche systématiquement après un temps d'arrêt moteur et je ne bascule jamais en virage.

    En remorquage intensif (concours) notamment sans arrêt moteur ,J'utilise au maximum le droit sachant que plein à gauche et 30 litres à droite permettent au moins 3 heures de remorquage!

    Conformément au manuel de vol (ci dessous) je bascule sur le gauche dés que le droit s'allume et je vais faire le plein

     

    . Pour optimiser l'autonomie et le rayon d'action, il faut utiliser la procédure suivante lorsque les lampes rouges bas niveau (moins de 7 litres restants) s'allument . Sélectionnez le réservoir droit et utilisez ce réservoir droit jusqu'à épuiser le carburant . Sélectionnez ensuite le réservoir gauche. Le réservoir gauche, doit alors contenir un peu plus de 7 litres (environ 20 minutes de vol, fonction du régime adopté). Maintenez la pompe électrique en fonction jusqu'à l'atterrissage.

    Enfin il ne faut pas oublier de toujours vider d'abord un peu le gauche car le carburant en excès au moteur revient dans le gauche et sort par le trop plein situé sous le moteur.Dans ce cas l'essence excédentaire risque de se pulvériser sous le fuselage.

    Le Dynamic est une super machine trés sécurisante.

    Bons vols

    PHC

     

     

    PHC

  11. Président d'une association je me permettrai quelques remarques par rapport à plusieurs interventions .


    Tout d'abord il convient de constater qu'il devient très difficile de renouveler les conseils d'administration, président ou autre par défaut de candidats .Beaucoup viennent chercher ou découvrir une pratique et ne souhaitent pas forcément s'investir au delà d'autant qu'ils se rendent rapidement compte du niveau d'investissement nécessaire pour gérer une association.Et dans le contexte actuel difficile ,on arrive souvent au point de rupture avec une démission ou un renoncement de beaucoup de dirigeants.


    Alors donner la parole à 7000 vélivoles ,c'est intellectuellement séduisant mais combien s’investissent dans la gestion de leur association ou la connaissent vraiment


    En échangeant avec mes homologues présidents de ma région j'ai pu constater que quelque soit la taille de l'association ,le fonctionnement reposait sur une dizaine de personnes vraiment en prise avec la réalité du terrain.Alors je n'ai rien contre le suffrage universel mais je ne crois pas qu'il soit adapté à notre fonctionnement.


    Quel est l’intérêt premier d'un vote représentatif ? Pour moi c'est d'élire des dirigeants qui mèneront une politique fédérale adaptée aux capacités de la plupart des associations et notamment la mienne.


    Vouloir maintenir des différences de voix importantes entre associations relève d'une pratique qui a été en cours à la FFVV où les grosses associations estimaient pouvoir "monnayer" leurs voix contre telle ou telle aide fédérale.


    En ayant dilapidé en 2008 son "trésor de guerre " à la veille des élections ,la FFVV ne peut plus distribuer grand chose si ce n'est quelques petits privilèges ,mais je pense qu'encore maintenant dans l'esprit de certains le plus important est d'être proche du pouvoir .


    La politique menée par des dirigeants élus grâce aux lourdes voix de quelques associations correspond elle à l’Intérêt général ?je ne crois pas.


    Nous avons pu constater par le passé que les associations souvent majoritaires en nombre dans les votes étaient minoritaires dans les voix.


    On l'a bien vu en 2012 ,la chasse aux voix était ouverte et si les associations n'avaient eu qu'une voix ,le résultat aurait été très différent ne serait ce qu'avec une seule voix pour le CNVV.Il suffit également de constater de quelle taille de club, ont toujours été issus les présidents de la FFVV.


    Le passé ne m'intéresse pas ,je ne suis ni un revanchard ni un opposant systématique à la FFVV actuelle mais je constate que nos effectifs nationaux sont en baisse constante aggravée sur les licences annuelles,les seules vrais représentatives (-3,5% cette année record battu !) et que plutôt que de se pencher sur les causes réelles du malaise et aussi les remèdes ,on cherche à manipuler les chiffres pour donner l'illusion que tout va bien .


    Faire payer les cotisations associatives en fonction du nombre de voix même si la pratique est ancienne correspond à une notion assez peu démocratique dont on voit très bien les effets pervers. On peut parfaitement puisqu'on modifie les statuts décider que la cotisation fédérale sera fixée au nombre de licenciés.


    Aujourd'hui je continue à penser que notre fonctionnement est devenu trop complexe pour des associations qui ne disposent pas de salariés et peut être même pour celles qui en possèdent .La politique menée est elle adaptée et répond elle à nos difficultés.


    Dans les semaines qui viennent va se jouer une partie importante pour notre avenir avec l' élaboration par l’Europe d'une réglementation purement planeur . Combien d'entre nous sont informés et je vais observer avec beaucoup d’intérêt comment nos dirigeants actuels vont négocier ce virage .


    Quand on voit entre autres l'application des textes européens à la Française ,8 formulaires quand l'europe en prévoit 1, l’approche sur la visite médicale ou la navigabilité ,je suis très très pessimiste.


    Si l'ULM a défendu ses libertés et continue à avoir une courbe à +5% annuels tant mieux pour eux ,on finira peut être tous chez eux et si nous,continuons à "avaler toutes les couleuvres réglementaires" ne nous plaignons pas avec notre courbe à -3,5% .Nous aurons élu nos dirigeants sur la base les règles que nous aurons choisies pour la politique qu'ils voudront bien mener.


    Donner une vrai représentativité à nos associations pour une politique adaptée passe par un club= une voix


    .


    PHC


  12. Président d'une association je me permettrai quelques remarques par rapport à plusieurs interventions .

    Tout d'abord il convient de constater qu'il devient très difficile de renouveler les conseils d'administration, président ou autre par défaut de candidats .Beaucoup viennent chercher ou découvrir une pratique et ne souhaitent pas forcément s'investir au delà d'autant qu'ils se rendent rapidement compte du niveau d'investissement nécessaire pour gérer une association.Et dans le contexte actuel difficile ,on arrive souvent au point de rupture avec une démission ou un renoncement de beaucoup de dirigeants.

    Alors donner la parole à 7000 vélivoles ,c'est intellectuellement séduisant mais combien s’investissent dans la gestion de leur association ou la connaissent vraiment

    En échangeant avec mes homologues présidents de ma région j'ai pu constater que quelque soit la taille de l'association ,le fonctionnement reposait sur une dizaine de personnes vraiment en prise avec la réalité du terrain.Alors je n'ai rien contre le suffrage universel mais je ne crois pas qu'il soit adapté à notre fonctionnement.

    Quel est l’intérêt premier d'un vote représentatif ? Pour moi c'est d'élire des dirigeants qui mèneront une politique fédérale adaptée aux capacités de la plupart des associations et notamment la mienne.

    Vouloir maintenir des différences de voix importantes entre associations relève d'une pratique qui a été en cours à la FFVV où les grosses associations estimaient pouvoir "monnayer" leurs voix contre telle ou telle aide fédérale.

    En ayant dilapidé en 2008 son "trésor de guerre " à la veille des élections ,la FFVV ne peut plus distribuer grand chose si ce n'est quelques petits privilèges ,mais je pense qu'encore maintenant dans l'esprit de certains le plus important est d'être proche du pouvoir .

    La politique menée par des dirigeants élus grâce aux lourdes voix de quelques associations correspond elle à l’Intérêt général ?je ne crois pas.

    Nous avons pu constater par le passé que les associations souvent majoritaires en nombre dans les votes étaient minoritaires dans les voix.

    On l'a bien vu en 2012 ,la chasse aux voix était ouverte et si les associations n'avaient eu qu'une voix ,le résultat aurait été très différent ne serait ce qu'avec une seule voix pour le CNVV.Il suffit également de constater de quelle taille de club, ont toujours été issus les présidents de la FFVV.

    Le passé ne m'intéresse pas ,je ne suis ni un revanchard ni un opposant systématique à la FFVV actuelle mais je constate que nos effectifs nationaux sont en baisse constante aggravée sur les licences annuelles,les seules vrais représentatives (-3,5% cette année record battu !) et que plutôt que de se pencher sur les causes réelles du malaise et aussi les remèdes ,on cherche à manipuler les chiffres pour donner l'illusion que tout va bien .

    Faire payer les cotisations associatives en fonction du nombre de voix même si la pratique est ancienne correspond à une notion assez peu démocratique dont on voit très bien les effets pervers. On peut parfaitement puisqu'on modifie les statuts décider que la cotisation fédérale sera fixée au nombre de licenciés.

    Aujourd'hui je continue à penser que notre fonctionnement est devenu trop complexe pour des associations qui ne disposent pas de salariés et peut être même pour celles qui en possèdent .La politique menée est elle adaptée et répond elle à nos difficultés.

    Dans les semaines qui viennent va se jouer une partie importante pour notre avenir avec l' élaboration par l’Europe d'une réglementation purement planeur . Combien d'entre nous sont informés et je vais observer avec beaucoup d’intérêt comment nos dirigeants actuels vont négocier ce virage .

    Quand on voit entre autres l'application des textes européens à la Française ,8 formulaires quand l'europe en prévoit 1, l’approche sur la visite médicale ou la navigabilité ,je suis très très pessimiste.

    Si l'ULM a défendu ses libertés et continue à avoir une courbe à +5% annuels tant mieux pour eux ,on finira peut être tous chez eux et si nous,continuons à "avaler toutes les couleuvres réglementaires" ne nous plaignons pas avec notre courbe à -3,5% .Nous aurons élu nos dirigeants sur la base les règles que nous aurons choisies pour la politique qu'ils voudront bien mener.

    Donner une vrai représentativité à nos associations pour une politique adaptée passe par un club= une voix

    Enfin je dirai à l'Administrateur dont je respecte le travail mais dont j'ai peu apprécié la réponse à PGV que toutes les associations en payant leur cotisation participent au financement de diverses prestations qu'il perçoit de la FFVV aide que je ne conteste pas mais qui signifie ce forum est en quelque sorte quelque part "un peu propriété de tous" ,que ce post n'entre pas dans les élections de 2017 mais dans la restructuration des statuts et du règlement intérieur , qu'il est d’intérêt général et qu'il ne convient pas de le restreindre à un forum spécialisé.

    Je me permets également de préciser que je me suis toujours exprimé non caché ,certes souvent avec détermination mais sans insulte personnelle à quiconque.

    Tout le monde a droit au respect et encore plus à PGV qui s'est fortement investi .

    PHC

  13. Bonjour

    Quelqu'un a dit "si ton métier est d'être maçon ,sois maçon" ;je ne suis pas juriste et je laisse l'analyse juridique aux professionnels.Sachant que la FFVV jure ses grands dieux que les avocats de la FFVV ont validé ,je prends acte.D'autre part anecdotiquement je me permettrai de faire remarquer que nous avons voulu une seule fois faire respecter le droit en justice et nous l'avons payé.

    Bien sûr nous savons tous que la première AG est une parodie mais est ce important même si la dimension des lieux prête à sourire!

    En revanche je peux me poser légitimement deux questions.

     

    1° Pourquoi sortir le poids des votes des statuts,?Les laisser dans les statuts c'est un gage "constitutionnel " de stabilité .On nous justifie le transfert pour gagner en "souplesse"

    Quelle souplesse ? ou plus exactement pour quelle raison impérieuse?ça fait plus de cinquante ans qu'ils sont dans les statuts .Y a t il eu problème à ce sujet ?

     

    2° Pourquoi des calculs aussi compliqués avec des chiffres aussi importants ; ne serait ce pas pour "cacher la m.....au chat ?Manipuler des millièmes donnera peut être l'illusion que nous progressons alors que nous régressons.On fait la même chose avec le calcul des chiffres du chômage.

    Que veut on vraiment? maîtriser les votes au grès des intentions de votes ou avoir une vraie représentation des clubs.

    Il est vrai également que quant à se donner des voix à soi même (CNVV) autant qu'elles soient les plus importantes!

     

    Soyons pragmatiques la majorité des associations font entre 10 et 40 membres ,il est inutile de monter une usine à gaz pour permettre l'expression de la démocratie et je pense que plus les présidents auront le sentiment que leurs voix comptent ,plus ils s'exprimeront ;mais est ce la volonté actuelle?

     

    Pascal ,je ne crois pas que tous les présidents ou vélivoles "s'en tapent " mais ils ont été pas mal échaudés par une machine à broyer un "mamouth" qu'il est difficile de faire bouger , ils pensent qu'ils ont plus à gagner en la fermant qu'en l'ouvrant ,qu'ils ne pourront rien changer et aussi malheureusement qu'ils ont d'autres problèmes à gérer .Peut être ont ils raison mais on ne se refait pas.

    Croyez moi un club une voix c'est la seule voie .

    PHC

  14. Bonjour

    je ne crois pas que l'on puisse vraiment parler aujourd’hui de gros ou de petits clubs mais plutôt de clubs qui peuvent professionnaliser et de clubs qui ne le peuvent pas

    Il faut être réaliste ,les licences "Passion et Duo" dont on peut considérer qu'elles constituent le socle associatif sont en 2016 d'environ 7000 pour 163 associations soit une moyenne de 43 membres et soit dit au passage une chute moyenne de nouveau importante en 2016 de 3 à 3,5%.

    Nous savons également que 70 % des associations comptent moins de 40 membres et que dans toutes les associations y compris professionnalisées le fonctionnement réside sur une dizaine de personnes .La seule différence réside dans le fait que la présence de professionnels allège les tâches des dirigeants,les éloignant aussi quelques fois de la dure réalité et des difficultés ressenties par la majorité des associations, en tous cas ce ne sont pas les mêmes.

    Par le poids des votes actuel ,ils pèsent sur la politique de la fédération qui n'est pas forcément celle attendue par la majorité.

    la plupart des présidents se débattent dans un contexte de plus en plus lourd ;quel devrait être le rôle de la FFVV aujourd'hui ?prendre en compte les difficultés des associations écrasées par le poids des réglementations ,simplifier les choses

    Au lendemain des dernières élections ,j'avais cru entendre à travers un discours d'après élection qui se voulait rassembleur que le message était compris.

    Que pensez aujourd'hui de l'évolution de la formation instructeurs ou de la navigabilité ? On vous dira sans doute que ce n'est pas la faute de la FFVV mais de l'Europe ou de la DGAC et moi je vous dis que ce n'est pas vrai.

    Alors comme Pascal ,je ne fais aucune illusion sur la capacité de l'actuelle FFVV à endiguer la baisse annuelle récurrente sachant qu'il n'y a aucune imagination dans la stratégie fédérale mais au contraire simplement de la récupération présenté comme de la nouveauté et le retour à un conservatisme bien vu par certains.

    Ayant assisté aux AG de la FFVV depuis très très longtemps ,je ne crois pas avoir jamais vu un président issu d'une association de 40 membres ,pourtant ne serait ce pas la logique?

    C'est la raison qui m'amène à vouloir pour nous associations moyennes de 40 membres et moins ,majoritaires en France une autre politique et un poids de vote représentatif .Une voix ,un club rien d'autre. Tout le reste n'est qu'arguties pour faire en sorte que rien ne change.

    PHC

  15. Attention Philippe, mais les cotisations à la FFVV sont proportionnelles aux nombres de voix. C'est 80k€ qui sont répartis selon le poids électoral des associations. Avec une voix par club, la cotisation devra passer a 500€/club pour équilibrer les recettes, les petits clubs ne vont probablement pas être d'accord. Actuellement les "gros" cotisent 10x plus que les petits.

    Bonjour Christophe

    On peut parfaitement fixer la cotisation fédérale par rapport au nombre de licenciés et non par rapport aux nombres de voix car elle correspond à un "service" fédéral rendu .

    Associer la cotisation au nombre de voix relève plus du calcul politique que la démocratie associative.

    Quand on imagine le marchandage préalable à l'adoption du barème ,sachant que la trés grande majorité des associations (70% je crois) fait moins de 40 membres , donner une voix à chaque association permettrait sans aucun doute d'infléchir une politique à hauteur de leurs capacités .Ce n'est pas le cas aujourd'hui.

    je peux déjà prédire les discussions de" bout de chandelle"

    "moi je veux que toutes les associatives comptent parce que j'ai beaucoup de membres "honoraires"

    "non moi je veux que les découvertes comptent et les associatives à 50% parce que j'ai transformé tous mes VI en Découvertes

    "non moi je veux que seules comptent les Passion..."

    etc...etc...

    Pour une fois faisons simple !

  16.  

    A l'opposé de l'obscur calcul de voix qui ne va pas manquer de nous être présenté ,je propose de laisser et d'inscrire dans les statuts :Un club= Une voix , seule expression simple et vraie de la représentation nationale .

     

    Philippe Chiossone

    Président du CPA

    Sauf erreur, les statuts ne prévoient pas (et donc il n'y a pas à LAISSER) le barème un club = une voix.

    Bien vu Bob ,j'aurais du écrire pour être précis "je propose de laisser la définition des voix dans les statuts (et non de la transposer dans le règlement intérieur) et de retenir un club = une voix"

  17. Bonjour à toutes et tous et surtout aux présidents et présidentes d'association.

     

    Voila ce qu'on peut lire dans le projet de modification des statuts et du règlement intérieur que nous venons de recevoir et qui va nous être proposé au vote dans 19 jours !!!

     

    "2.1.1.3 Les voix des membres :Les voix des membres sont définies au regard d'un barème arrêté par acte réglementaire du comité directeur, sur proposition du bureau. Ce barème, notamment rattaché aux licences délivrées par chaque organisme affilié autorisé à délivrer des licences fédérales est publié dans le cadre d'une "note permanente". L'assemblée générale en est systématiquement saisie pour avis conforme. Le nombre de licenciés de chaque groupement ou organisme affilié-membre déterminant le nombre de voix allouées à chacun d'eux sera arrêté au plus tard vingt jours avant idem nouvelle disposition permettant une plus grande souplesse et une totale prise en compte de l'ensemble des licences délivrées parles entités."

     

    C'est pas beau ça ! sortir le poids des votes des statuts pour le mettre dans le règlement intérieur à la main du comité directeur ,il fallait y penser et surtout oser .

    Le jour où je voterai de telles modifications n'est pas venu .

    A l'opposé de l'obscur calcul de voix qui ne va pas manquer de nous être présenté ,je propose de maintenir la définition des voix dans les statuts et non dans le règlement intérieur et de retenir un club = une voix , mode de calcul le plus à même de traduire les aspirations de toutes les associations et le moins sujet à manipulations électorales diverses.

     

    Philippe Chiossone

    Président du CPA

  18. Au plan général les associations ne disparaîtront pas pour une simple raison : le budget cumulé des associations en France est de 70 milliards d’euros, ou 3,5% du PIB, soit plus que l’hôtellerie et la restauration (2,6%) et autant que l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire réunies (3,4%).

     

    De plus en plus d'entre elles notamment les grosses, incitées par l'état se lancent dans une politique mercantile de services qui ne répond pas à l'esprit associatif et qui dans certaines activités moins "grand public" comme la nôtre entraînera la disparition des petites et moyennes associations mais aussi la destruction de ce maillage national si important pour nous (défense de tous les espaces ).

     

    C'est le rôle politique des dirigeants et des fédérations de définir et défendre les règles acceptables pour vivre et se développer.Les associations ont un rôle politique, économique, social et stabilisateur indéniable.A ce titre elles doivent bénéficier d'un cadre privilégié .

    Beaucoup cherchent dans l'association autre chose qu'une pratique ou un service.

     

    Dans notre activité, c'est bien évidemment la lourdeur des réglementations et autres pesanteurs administratives qui entraînent l'usure et la démobilisation des dirigeants et à terme la disparition des associations.

     

    Certaines fédérations s'en tirent mieux que d'autres et voient leurs effectifs grimper tandis que nous voyons les nôtres fondre. Quand on charge la mule au lieu de l'alléger, on ne peut se plaindre qu'elle avance moins vite.

     

    Inutile d'opposer club et privés c'est un faux débat ; les privés sont souvent des moteurs bien plus qu'auxiliaires.
    Je crois beaucoup à la formule: le club forme et facilite la privatisation. Nous devons offrir des pratiques multiples et être très attentifs aux évolutions technologiques avec des machines modernes et séduisantes permettant la formation autonome qu'elles viennent de l'ULM ou d'ailleurs car ce serait une avancée considérable.

     

    Parallèlement Il est certain que sans remise en question des différents contraintes (navigabilité ,formation ,médical etc..) qui nous asphyxient ,rien ne sera possible .La fédération actuelle ne va pas dans ce sens je dirai même qu'elle va plutôt dans l'autre mais gardons l'illusion ou tout au moins l'espoir d'une prise de conscience collective.

     

    Philippe Chiossone

  19. Enfin des dirigeants de fédération qui travaillent dans l’intérêt de leurs membres et pas pour le paraître!

     

    Je me suis tenu au silence depuis un an et si je m'exprime aujourd'hui c'est pour encourager les vélivoles à ne pas accepter ce qu'on leur présente comme inévitable (c'est l'europe!)

     

    En charge de la formation pendant quatre ans ,j'ai eu plusieurs fois l'occasion de dire à la DGAC que nos associations étaient en difficulté , qu'il convenait

    d'alléger les contraintes bureaucratiques et administratives et que nous n'accepterions de l'Europe que ce qui serait adapté à nos structures pour l'essentiel bénévoles.Comme le dit justement Bravo cette position incommodait Mr Rouaux et ce n'est pas un mystère nous n'étions pas en phase

     

    Pourtant à force de travail ,de persévérance ,de persuasion ,nous avions obtenu des avancées significatives comme le passage du théorique par QCM ou la formation régionalisée et bien d'autres .Aujourd'hui la marche arrière sous pression des conservateurs est enclenchée

     

    On peut jouer les premiers de classe ,faire plaisir à la DGAC en adoptant les ATO allégés pondus par l'ENAC mais s'est- on soucié de la capacité des associations à mettre en oeuvre ces usines à gaz et surtout a t on mesuré dans quelles obligations et responsabilités elles allaient s'engager?

     

    Il est irresponsable et illusoire de vouloir calquer un modèle associatif sur un modèle professionnel

    .il est vrai je pense qu'il faut être soi même confronté ou avoir été confronté au quotidien des dirigeants de petites ou moyennes associations pour contester des systèmes qui vont faire disparaître plusieurs d'entre elles ne serait ce que par découragement.

     

    Concernant les ATO ce qui nous a été proposé par l'équipe en place est totalement inacceptable,ne correspond pas à l'esprit initial de l'Europe et j'ai encouragé plusieurs de mes amis présidents à ne pas se précipiter sachant qu'il y aurait des remontées d'huile et que des voix de fédérations s'élevaient en Europe (voir le net) à l'exception de la France qui faisait preuve d'un silence assourdissant.

     

    Manifestement la FFA s'est bougée et alors que pendant quatre ans nous avions été leaders en matière d'évolution réglementaire et simplification ,nous sommes aujourd'hui à la traîne loin derrière

    L'équipe en place regarde le train passer et tente maladroitement de se raccrocher au dernier wagon via un flash opportuniste pris au dépourvu par le communiqué de la FFA

     

    Au delà de cette maladroite gestion des ATO ,de cette convocation précipitée des CR en pleine saison ,combien d'argent l'équipe dirigeante aura investi à cet effet en contractant prématurément avec une société pour réaliser le GESATO alors que nous disposions des outils nécessaires

     

    Nul doute qu'il faudra une autre politique pour relancer notre mouvement

     

     

    Philippe Chiossone

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