www.planeur.net | www.netcoupe.net | www.volavoile.net
Aller au contenu

Vinch

Membres
  • Compteur de contenus

    647
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Vinch

  1. J'y étais le 11 septembre 2001, ça remonte, mais la date était particulière. La météo était encore très chouette et l'est restée au début de la deuxième quinzaine, des plafonds très nettement au-dessus de 3000 et des bons varios pour aller en Andorre ou mieux pour les gens qui savaient faire. J'étais un jeune con ignorant, j'avais un Pégase et faisais des 300 qui me remplissaient de joie et d'allégresse :flowers: Il y avait cependant sans doute matière à optimiser.

  2. Comme l'a brillamment fait remarquer afro, les étanchéités "kivonbien" ne sont toujours pas proposées par défaut par SH. Tapez "Control gap seals, additional teflon sealing on ailerons and flaps" dans votre moteur de recherche favori, il vous sortira la page du Ventus 2cxa, dans l'onglet "Airplane (generic)", vous aurez la réponse: le "tissu magique" se paye en option, au prix fort!!!!!!!!

    Je pensais naivement que l'article de Johnson aurait poussé le premier fabricant mondial de planeurs à modifier son offre technique: même pô, les pilotes "informés" (équipes nationales, compétiteurs expérimentés, amis du patron etc) ont le droit de payer les étanchéités au prix fort (ou moins fort pour les amis), les autres n'ont que leurs yeux pour pleurer. Si vous n'avez pas le tissu magique, mieux vaut voler en DG600 18m ou même en Ventus 1 voire ASW20 rallongé, le coefficient sera plus honnête....

    Vous pouvez même essayer de demander à Fred une modification du coefficient Netcoupe de votre machine pour les xx dernières saisons... :P :P :P !

     

    NB: le même problème se pose au niveau des étanchéités d'ailerons des Discus 1 et 2, à priori toutes versions confondues.

  3. la finesse max ne dépasse pas 47 ou 48.

     

    Johnson a mesuré la finesse max du 2B avec le même gros fuselage et 15 m d'envergure à 46,3 dans la configuration optimale sans turbulateur avec "tissu magique" (vol du 13 Janvier 96 de l'évaluation indiquée). Sans le "tissu magique" et avec le turbulateur d'origine, la finesse était seulement de 38,5. En rajoutant 3 mètres d'aile à la meilleure configuration essayée de 2B, la finesse max doit augmenter à environ 50, ce qui correspond tout à fait à ce que j'avais pu observer sur le mien dans les longs planés autour de la vitesse de finesse max.

     

    Le premier vol des 2A/2B date de 1994, le premier vol du 2C date de 1995. Klaus Holighaus, qui connaissait le problème du "tissu magique" pour l'avoir inventé et expérimenté sur Ventus 1 et Nimbus 3 s'est malheureusement tué en août 1994. Johnson a montré que les premiers 2B étaient livrés par Schempp-Hirth sans "tissu magique" et avec un turbulateur inadapté quand il a testé le numéro de série 16 (N4SF) début 1996. Peut-être des problèmes liés à la phase de transition délicate chez Schempp-Hirth après la mort du patron? L'évaluation en vol du 2B par Johnson a été publiée en juin 1996 et Schempp-Hirth a du corriger le tir très vite ensuite.

     

    Si Schempp-Hirth a également vendu les premiers 2C avec le même turbulateur inadapté et sans le "tissu magique", la finesse max devait être notablement inférieure à 47 ou 48 en 18m.

     

    On ne voit pas le "tissu magique" de l'extérieur. Même quand on démonte une rallonge, on ne le voit pas forcément si on ne le cherche pas. Pour être vraiment sûr qu'il est là, il faut faire bouger le volet quand on regarde l'aile sur le chant au niveau de la rallonge démontée et alors on peut voir le tissu se "dérouler" autour du mylar de l'intrados (qui est exactement comme décrit par jean alexis tout en haut de ce post).

     

    Les reglages sont toujours plus importants que le modèle de planeur!

  4. J'ai eu la chance d'être l'heureux propriétaire du numéro de série 80, l'avant-dernier, de 2010 à 2012 et d'avoir fait autour de 300 heures de vol à son bord. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de vérifier qu'il avait tout à fait "les performances escomptées" (par moi en tout cas). Il avait bien le "tissu magique" et je m'étais embêté à lui faire une étanchéité de verrière avec du silicone, plus quelques autres raffinements. Je me souviens notamment en 2010 ou 2011 d'un jour de temps merdique avec vent d'Est assez fort à Vinon où la sortie était très délicate, dans un grand accès de paresse après un certain temps en local je m'étais collé derrière monseigneur Poulet à bord de l'ASH25 AZ et comme on volait lentement (très, très bas au début...) et que je n'avais pas d'eau j'avais été très étonné d'y être encore 200 km plus tard, en onde dans la Vanoise vers 4000, sans avoir perdu quoi que ce soit en hauteur par rapport à lui. Le 25 me mettait légèrement en transition, mais le 2C à vide parvenait à revenir dans les pompes. J'ai gardé un souvenir très sympa de ce vol de faineant. Le 2C est une super bécane, il n'explique pas toujours bien à son pilote où se trouve le thermique, à la manière d'un LS8 par exemple, c'est son seul défaut.

  5. Voir dans ce post de 2011 le lien sur l'évaluation de Dick Johnson du Ventus 2B qui avait été donné par fredhoy.

    Les Ventus 2C ont normalement tous de série une étanchéité Schempp-Hirth qui correspond grosso modo à celle faite par Johnson sur le 2B (voir figure 12, page 4 dans le doc): un mylar en haut, un mylar en bas et un tissus d'étanchéité en "C" entre les deux (de la toile de parachute chez Johnson), collé de manière étanche d'un côté sur le volet et de l'autre sur la partie fixe de l'aile. C'est ce tissu magique qui rend le tout vraiment étanche, les mylars ne font qu'assurer la continuité du profil. Attention aussi à l'endroit du raccord avec les rallonges 18m, certains compétiteurs insèrent des blocs polystyrène à cheval sur ce raccord pour étanchéifier la jointure entre les tissus magiques des deux côtés... Sans le tissu magique, le Ventus 2 (quel qu'il soit A,B,C, Ax,Bx, Cx, Cxa...) ne vaut pas un clou, Johnson l'a montré avec brio dans son évaluation et a très bien expliqué pourquoi. Il faut au moins démonter une rallonge pour voir le tissu magique.

  6. A défaut d'avoir des news de l'Euroglider (non, pas le groupe de pop australien ou les préservatifs homonymes sur lesquels se jette toujours mon moteur de recherche favori :speeeeed: ) c'est intéressant de consulter régulièrement les news du projet allemand B13e qui y ressemble: ils ont déjà mis en ligne 3 news rien qu'en février 2017: la vidéo sur le montage de l'hélice est un exemple de communication réussie! On n'en demande pas tant pour l'Euroglider, mais au moins un signe de vie serait pas mal :ph34r:

  7. Respect pticheewall, fallait les trouver ces docs! :1er:

    J'aurais pas parié grand chose sur la configuration 5, c'est pas vraiment intuitif l'affaire!

    Sinon le Mü 31 expliqué par le maestro Boermans, c'est tout de suite plus clair :P

    Quand j'aurais un peu plus de temps, je me plongerais dans ces papiers en détails, tiens!

     

  8. C'est quand même bizarre, cette aile haute, ça fait que coté intrados la jonction aile-fuselage forme un angle assez aigu, c'est connu pour être défavorable ... ?

     

    L'aile haute est assez similaire à celle du Mü 31, mais le fuselage garde une forme très conventionnelle en comparaison.

    http://www.akaflieg.vo.tum.de/images/Bilder/News/2016/25_Finish/Finish_Titelbild.jpg

  9. Il y a aussi un joli passage expliquant les trajectoires des albatros en vol de gradient au-dessus de la mer dans l'édition française de "La Course en Planeur" de H. Reichmann, p. 63-65, avec aussi un bref rapport sur les essais d'I. Renner en Libelle H301 à courbure au départ de Tocumwal (Australie) dans un gradient de vent très puissant à environ 300m / sol (résumé: "il put garder son altitude pendant une vingtaine de minutes").

  10. Cela va peut-être changé si les résultats en performance sont significatif avec les D45, Mü 31 et le FS 34.

    Yep!

    Le FS34 ne sera pas contruit car le concept de surface variable ne semble plus adapté aux épaisseurs relatives ridicules des profils modernes (classe course avec un profil de 12,3% d'épaisseur relative et une surface variable entre 8 und 9,39 m²).

    Le Mü 31 volera bientôt, on verra s'il offre des perfos intéressantes (classe course avec une interface aile/fuselage optimisée, surface 9 m²).

    Le D45 devrait AMHA donner les avancées les plus significatives s'il vole un jour (classe course avec utilisation massives de composites carbone préimprégnés, allongement 31-32 là où le Diana 2 affiche 27,57 et le DuckHawk 30...)

     

     

  11. J'en arrive à la même conclusion, tu me rassures. Un très haut niveau de confidentialité semble nécessaire sur l'Euroglider...

    En comparaison, les Akaflieg allemands sont contents de publier régulièrement des news de leurs projets en cours. Pas trop difficile par exemple de savoir où en est le Mü 31 et de trouver de jolies photos B)

     


     

    Ah bah oui mais moi je ne m'intéressais pas au sujet jusqu'à maintenant :D ... et pour répondre à ta question, j'ai beau fouiné sur les sites, blog, facebook, forum et autre linkedin, je ne trouve rien pour le moment.... :unsure: Un mirage, ce planeur européen...

  12. Bah disons que ça je l'avais trouvé aussi... en mai, il y a 7 mois, quoi. Je sélectionne quand même les liens récents donnés par mon moteur de recherche favori quand je suis à la recherche de news. B)

    Tu l'as vue quelque part la configuration 2015-2016?

     

    :D Ton moteur de recherche est sans doute pré-configuré car avec le mien j'ai trouvé ça...

     

    http://www.rvvgea2016.ensma.fr/Projets.html

     

    [...]

     

    Notre mission pour 2015 - 2016 : conception de la configuration planeur pur (sans motorisation)


    [...]

    Notre mission pour 2016 - 2017 : optimisation de l'aérodynamique et de l'ergonomie du fuselage.

     

×
×
  • Créer...