L'intérêt du fusible côté remorqueur, c'est de protéger ce dernier si on accroche un obstacle à l'atterrissage. Il y a eu un cas dans un de mes clubs voilà longtemps: le câble s'est emmêlé dans la clôture entourant le terrain, et comme il n'y avait pas de fusible, le câble n'a pas cédé. La clôture a été arrachée, mais le remorqueur a décroché: pilote choqué, remorqueur bon pour la casse.
En ce qui concerne le schéma Tost, il faut noter que la résistance des câbles de remorquage proposés par Tost varie entre 870 et 1160 daN, ce qui est comparable aux fusibles brun (850 +/- 85 daN) ou noir (1000 +/- 100 daN). Inutile donc de prévoir un fusible "avion" de ces types-là.
Dans certains clubs, les câbles sont plutôt de l'ordre de 2000 à 2500 daN, d'où l'intérêt du fusible côté avion. Evidemment, le fusible côté avion devrait être d'une résistance supérieure à celui côté planeur. C'est là qu'il pourrait y avoir un problème si le manuel de vol de l'ULM prescrit un fusible faiblard (300 daN). Notons que pour Tost, le fusible de base côté planeur pour le remorquage avion, c'est le fusible blanc (500 +/- 50 daN), qu'il intègre d'office (sauf demande spécifique) dans son système de câble rétractable.