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Grand Prix Finale 2018 Au Chili


benj

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Bonjour. Hier course annulée par soucis météo. Aujourd'hui 2eme course du World Sailplane Grand Prix au Chili. La course est à suivre en live sur www.sgp.aero. Plus d'infos sur le site et sur Facebook "FAI Sailplane Grand Prix", Twitter @faisgp. Le live debutera a 18:45 heure de Paris. Didier Hauss represente la France parmi 19 autres concurrents.

si vous arrivez à lire, dommage, rien d'intéressant

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Bonjour, Le live débute à 18:30 heure de Paris (17:30 UTC) sur www.sgp.aero, Didier Hauss toujours 5ème après 2 courses, aujourd'hui grand beau, suivi des news sur facebook 'FAI Sailplane Grand Prix" et sur le site officiel www.sgp.aero

si vous arrivez à lire, dommage, rien d'intéressant

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Un mort (Thomas Reich lors de la dernière épreuve) et un blessé grave (Klaus Kalmbach lors d'un vol d'entraînement), ça fait tout de même cher payé...

Stéphane Vander Veken
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Bien tristes nouvelles, mais ça semble être le tarif à payer (gloups) : Ces accidents corroborent malheureusement des statistiques établies en 2011: Dans son article "Safety pays" (http://journals.sfu.ca/ts/index.php/ts/article/viewFile/59/53), Eric De Boer montrait que les pilotes participant à un grand prix ou à un championnat du monde avaient dix fois plus de risques d'en mourir (par rapport à un vol "normal"). DIX FOIS PLUS!

 

Et depuis 2011, on a fait quoi?

Je ne sais pas à la FBVV, mais à la FFVV, on a continué à pousser à la compétition. Dans planeur info ("La revue officielle de la FFVV") n°54 (http://ffvv.org/telecharger-le-fichier?filename=wp-content/journaux/pdf/PI%2054%20-%203E%20TR%202016%20.pdf), on nous racontait même comment poser un planeur dans un lac par manque connu de terrains vachables, repartir deux jours plus tard sur la machine, et gagner une médaille. Quel bel exemple! Qui veut voir ça dans son club?...

La promotion d'une pratique apaisée du vol à voile (balade, etc.), c'est pour quand?

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Bah, laisse faire les concours de bite et vole comme tu as envie, chacun son truc, mais celui là n'est pas le mien (en plus, j'vais pas gagner, j'en ai une toute petite).

 

Eric

Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole... (Audiard)

http://www.touraine-planeur.org

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10% des compétiteurs éliminés par des accident graves à très graves, c'est quand même une pub assez médiocre... :crying:

 

Mais je ne vois pas comment passer la balle à la direction de compétition - la responsabilité de son style de vol ne revient qu'au CdB.

Bert

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@EchoVictor: c'est bien ce que je fais, avec le plus grand bonheur. D'ailleurs la majorité des vélivoles ne font pas de compétition, ne connaissent pas les noms des médaillés, etc., et gardent le sourire! Pourquoi tant mettre en avant la compétition en planeur au sein de la FFVV alors que cela intéresse qu'une minorité de pratiquants?

@f.moreau: je n'empêche personne de faire des compétitions. Les observations que je rapporte semble te déranger, mais ne t'amènes pas à réfléchir sur les pratiques de notre activité... C'est dommage. Une occasion de perdue.

@oliver fink: oui, on peut se tuer en local (et plus généralement hors compétition), mais c'est 10 fois moins probable. Pas mal comme mesure simple et gratuite améliorant la sécurité! Et quand tu n'es plus en local d'un champ, là ça craint (voir exemple du rex ci-dessus). Mais bon, comme il a fini avec une médaille, ça doit être bien...

@bert: le style de vol n'est pas qu'une responsabilité individuelle : nous avons des règles (garder le local, un plan B, un plan C, etc.). Les organisateurs ne peuvent-ils vraiment rien faire pour les faire respecter ? Et si le circuit proposé incite à passer sur des zones non vachables, c'est de la responsabilité de qui ? Pour l'amélioration de nos pratiques, des biens plus compétents que moi y ont réfléchi (article de Eric de Boer cité ci-dessus. Un autre article ici: "How to survive gliding?" http://www.tango-whisky.com/How%20to%20Survive%20Gliding.pdf), et ont proposé des solutions.

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Un autre article ici: "How to survive gliding?" http://www.tango-whisky.com/How%20to%20Survive%20Gliding.pdf), et ont proposé des solutions.

 

B)

 


Je suis désolé, mais c'est le pilote qui décide ce qu'il fait. L'important, c'est qu'il se rende compte des enjeux, et après il prend une décision.

On n'est pas dans une garderie, et ceux qui ne sont pas capables de se rendre compte d'une situation ont de toute façon des très bonnes chances de se trouver au tapis un jour - en compétition ou en tour de piste.

Bert

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"Un autre article ici: "How to survive gliding?" http://www.tango-whi...ive Gliding.pdf), et ont proposé des solutions"

 

Bert, si tu as des pbs avec l’anglais, il existe ici la version française.

http://www.planeur.net/_download/pdf-zip/comment_sauver_ma_peau_en_vol_a_voile.pdf

 

Bon vent :super:

 



 

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"Un autre article ici: "How to survive gliding?" http://www.tango-whi...ive Gliding.pdf), et ont proposé des solutions"

 

Bert, si tu as des pbs avec l’anglais, il existe ici la version française.

http://www.planeur.net/_download/pdf-zip/comment_sauver_ma_peau_en_vol_a_voile.pdf

 

Bon vent :super:

 

Je pense que Bert n'a pas besoin de relire la version anglaise, ni la française, et encore moins la version allemande ...

Mon site d'utilitaires : https://condorutill.fr/index_fr.php


A partir de ce jour j´n´ai plus baissé les yeux / J´ai consacré mon temps à contempler les cieux / A regarder passer les nues
[...] / A faire les yeux doux aux moindres cumulus... Georges Brassens (L'orage)

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" Je pense que Bert n'a pas besoin de relire la version anglaise, ni la française, et encore moins la version allemande ..."

 

Je lui demanderai à l’occasion. Histoire de confirmer.

Il nous arrive très souvent de voler dans le même club. :speeeeed:

Plus un petit secret, il me semble qu’il a qqs notions d’espagnol. Il a pris des cours particuliers :peace:

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@bert: le style de vol n'est pas qu'une responsabilité individuelle : nous avons des règles (garder le local, un plan B, un plan C, etc.). Les organisateurs ne peuvent-ils vraiment rien faire pour les faire respecter ? Et si le circuit proposé incite à passer sur des zones non vachables, c'est de la responsabilité de qui ? Pour l'amélioration de nos pratiques, des biens plus compétents que moi y ont réfléchi

Bonjour Fleg,

Si tu souhaites savoir ce qui se passe dans la tête d'un organisateur de compétition, et les Pb auxquels il peut être confronté, je suis disposé à en discuter avec toi en MP. je t'apporterai ma modeste expérience :blush: dans ce domaine....

Cdlt

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Ben justement, pour ce qui est de zones non vachables: il semblerait (à la lecture de la presse locale et en consultant Google Maps, procédé évidemment un peu aléatoire) que les deux accident se soient passés à peu près dans le même coin (on cite Puente Alto - une assez grande ville - pour l'un et Pirque - un village un peu au sud entouré de champs - pour l'autre), avec à première vue des champs vachables disponibles (altitude vers les 700 m).

 

Kalmbach se serait écrasé le long d'une pente en accrochant un arbre, et Reich a été retrouvé à 2400 mètres d'altitude.

 

Ne sautons donc pas à des conclusions hâtives concernant les choix des circuits par les organisateurs...

Stéphane Vander Veken
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J'avais fait une analyse semblable.

Les accidents graves en concours en montagne ne sont majoritairement pas liées aux vaches.

 

La dernière compétition internationale dans les Alpes du Sud avait été tragique.

 

Je vole en montagne et j'aime bien faire des concours. J'avais participé à plusieurs Cdf dans les Alpes du Sud.

J'adorais. L'encadrement était magnifique et les tasks setters hyper compétents. Je ne me suis jamais senti en danger. Je me classais brillament au dernier tiers du tableau et je ne me suis jamais fait peur. De grands beaux vols vers des coins où je n'aurais jamais pensé aller. Un pur régal.

A ma première participation, j'ai fait 3 vaches en 2 jours. La seconde avait été "spéciale". Aprés ça a été mieux, je met ça sur des erreurs de débutant.

 

Mais sans doute que pour certains il y a un truc qui se décale avec l'enjeux de la compet. C'est difficile de savoir quoi. Je ne crois pas bien à une prise de risque excessive. La tenue du local n'est pas représentative.

La prise de risque consistant à voler bas est le plus souvent une erreur. Voler bas signifie voler lentement, y a rien à faire. Je peux en parler longuement.

Il reste les actions de pilotages "tendues": mises en virage violentes ou spirales face aux paroies.

Ce ne sont pas non plus des exercices compliqués et les gens qui ont été victimes de ces accidents avaient largement la capacité à les réussir.

 

Alors ? Quelle est la cause ? Pourquoi tout d'un coup un pilote expert se fait piéger ?

 

Je ne comprend pas. ça m'inquiète parce que ça veut dire que je ne suis pas en sécurité si des experts se font avoir..

Cette inquiétude est partagée puisqu'il n'y a plus de Cdf en montagne, ce que je regrette très vivement. C'était à mon niveau un excellent moyen de progresser. Certes, la participation y était plus faible que pour les CDF en plaine, mais l'intérêt (pour moi) infiniment supérieur. Et jamais les housses n'ont moisi à ces occasions.

 

Tant pis, il reste la Copa de los Pyreneos. Sur la pointe des pieds, mais à fond !

Modifié par Godzilla

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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@Régis, merci pour ta proposition, mais je ne cherchais pas à mettre en cause spécifiquement les organisateurs (et je pense qu'ils font de leur mieux). Je voulais dire que ce n'était pas forcément que des causes liées aux pilotes qu'il fallait rechercher. Voici par exemple le témoignage d'un compétiteur:

I had serious doubts about finding landing fields in front of us and I told my colleague that there was no place to land ahead... I turned around... and landed on beautiful even grass, with my heart rate exceeding 300 beats per minute. I got out of the glider. It was intact, so with a smile of relief on my face I said aloud, “Life is beautiful!” I was so happy that this fight ended safely for me that I wanted to sing. (http://soaring.eu/?p=20949)

Il est heureux d'avoir pris la décision de ne pas poursuivre le circuit du jour et d'être encore en vie.
Ce doit être un décision dure lorsque l'on est en concours, non? Faut être fort de combien pour y arriver?

On pourrait étendre les exemples aux vols en régate (et les risques de collision que cela fait probablement augmenter).

Tout n'est pas que comportement individuel: le comportement individuel dépend du contexte dans lequel se trouve l'individu.

 

Je n'ai aucune idée des causes des accidents ci-dessus. De même que pour la cause de chaque accident de la longue série rapportée par De boer. Cette (triste) statistique que bien peu de contributeurs ont choisi jusqu'à présent de considérer, préférant fermer les yeux ("On fait quoi maintenant?", "Tout comme avant") ou les plonger sur des détails...

Merci à @Godzilla de n'avoir pas suivi ce chemin et d'avoir relevé le défi d'une explication! Rassure-toi: si tu suis les règles et les marges de sécurité prescrites, tu diminues par quelques 1000% ton risque de crash. Simple et efficace, non? (bon, c'est vrai, en concours, ça augmente ton risque de ne pas le gagner). Bons vols.

 

Pour les autres, vous pouvez poursuivre votre analyse en écoutant les commentaires de la triste journée journée du 20/01 après 1heure10.

Le bestof:

"very low",

"I have never seen a Chilean glider in this area",

"this is usually an area were we do not fly",

"they are very very low",

"you see my face, I would not like",

"one of the situation people get into particularly on the last day where everybody just want to keep going and normaly, they would have stopped for a climb even if it is weak",

"this evening you will be hearing stories about "I have never been so low" ",

"they look like good fields, they are not",

"a lot of fields with vines here",

"Chilean pilots will tell you they are no outlanding fields in Chili",

"this turnpoint is very tricky because in a valley with no good climb",

"we have never been at that low altitude in this area",

Génial, stoïque ou glaçant? :crying:

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La compétition peut contribuer à des situations pour atteindre un objectif (réalisation du task) que en temps normal un pilote normal n'accepterait pas.J'ai vu en compétitions des pilotes sauter des forêts sans savoir ce qu'il y avait derriére ou faire des arrivées à la limite du raisonnable et ainsi marquer quelques points de plus.Cela passe ou ça casse ...si ça passe toute la communauté applaudit...si ça casse tout le monde se lamente.J'avoue que cela a du m'arriver.

La compétition est accidentogène .Tout le reste relève du mensonge mais ce n'est pas une raison pour ne pas en faire car elle fait progresser si l'on sait placer le curseur engagement correctement mais j'avoue qu'il difficile de placer ce curseur.

A ce sujet relisez l'article de Bruno Gantenbrick sur la sécurité

http://planeur.over-blog.org/pages/Bruno_Gantenbrink_parle_de_securite-820295.html

En beaucoup d'années de compétition avant de décider d'arrêter,j'ai vu plus d'accidents mortels (la liste est longue) en compétition que dans une pratique club vol en planeur normale.Tous ceux qui prétendent le contraire sont des menteurs.Pourtant la Compétition est une expérience magnifique.

Le vol à voile est un sport à risques que je considére maîtrisé dans un contexte normal.La compétition accentue ces risques et ces risques peuvent ne plus être maîtrisés parfois .Cette non maîtrise des risques est de mon point de vue le fait du pilote et pas de l'organisation.
Le vol à voile est une activité merveilleuse .A chacun de choisir sa pratique mais il ne faut surtout pas se mentir ou mentir à ses proches.

Voler doit être un plaisir quotidien ,ce qui reste mon cas aprés 45 années de vol en planeur

 

Bons vols à tous en sécurité en compétition ou pas :à chacun sa pratique en connaissance de cause.

 

Noêl Faucheux

Président AAVA

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"very low",

"I have never seen a Chilean glider in this area",

"this is usually an area were we do not fly",

"they are very very low",

"you see my face, I would not like",

"one of the situation people get into particularly on the last day where everybody just want to keep going and normaly, they would have stopped for a climb even if it is weak",

"this evening you will be hearing stories about "I have never been so low" ",

"they look like good fields, they are not",

"a lot of fields with vines here",

"Chilean pilots will tell you they are no outlanding fields in Chili",

"this turnpoint is very tricky because in a valley with no good climb",

"we have never been at that low altitude in this area",

 

Je me suis fait exactement la même remarque en suivant le live. Un commentateur Chilien décontenancé par ce spectacle affolant.

 

Dans cette catastrophe, il y a qd même un problème de règlement : comment justifier une ligne de départ avec une altitude maxi aussi basse ? Et ainsi voir les concurrents sortir les AF pour perdre 1000 mètres avant le passage de ligne, et attaquer la cordillère des Andes à 2500m alors qu’ils étaient pratiquement à 4000 dix minutes avant ...

Est il si primordial de les mettre en difficulté ?

 

C Pouette

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Pour ce qui est des commentaires "glaçants" échangés entre Brian Spreckley et (je pense) Carlos Rocca, ils font tous allusion au premier point de virage. Or on constate qu'il n'y avait pas d'absolue nécessité à y aller aussi bas, dans cette vallée transversale mal pavée. Toute la bande est passée par plusieurs zones ascendantes qui ont été ignorées, avant de s'engager dans ce coin. Pourquoi ne pas en avoir profité? Deux éléments doivent avoir joué: le fait que ces zones étaient faibles (on voit du 2 m/s au plus), et le fait que "puisque les autres continuent, continuons!" Car en effet, en compétition, prendre une ascendance plus faible quand les autres continuent, c'est risquer de ne plus pouvoir raccrocher au groupe de tête si celui-ci trouve mieux plus loin. Il se trouve qu'ici, ils ont tous dû finir par se contenter de moins que ça alors qu'ils n'avaient plus d'autres options...

 

Mais pour ce qui est de l'accident de Tomas Reich, il s'est passé sur la troisième branche, dans des conditions bien différentes. Ça n'a donc pas grand-chose à voir. Sauf que la fatigue induite par le stress de ce premier point de virage peut avoir joué. Reich était tout à l'avant du groupe avant le point n°1, il était à la traîne après...

Stéphane Vander Veken
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